C’est un écrasant « oui » en faveur de l’atome, à 71,12 % des suffrages, qui vient conclure un référendum historique ce 6 octobre. Quelque 63,66 % des électeurs kazakhs se sont rendus aux urnes pour se prononcer sur la question « Etes-vous d’accord avec la construction d’une centrale nucléaire au Kazakhstan ? », un taux de participation stimulé par l’intense campagne pro-nucléaire du quasi parti unique présidentiel Amanat (anciennement Nur Otan). La victoire du projet nucléaire du gouvernement était sans suspense dans ce pays autoritaire, où les autorités ont cherché à museler des dizaines d’opposants au nucléaire en amont d’un vote entaché d’irrégularités, sur fond d’un déficit d’électricité et de rivalités géostratégiques.
A Almaty, la plus grande ville du sud du pays, Jomart Joumanov sort un peu confus…