Le géant américain des réseaux sociaux avait fermé des comptes de responsables birmans encourageant à la violence contre les Rohingya dans le pays, invoquant la loi américaine sur la protection de la vie privée. Un juge fédéral américain a ordonné à Facebook de publier les archives de ces comptes liés aux exactions de l’armée birmane et de milices bouddhistes contre la minorité musulmane persécutée de longue date, a rapporté jeudi 23 septembre le quotidien The Wall Street Journal.
Dans cette décision qu’il a rendue mercredi, le juge d’un tribunal de Washington, Zia Faruqui, a critiqué Facebook pour son refus de fournir ces documents aux pays qui veulent poursuivre la Birmanie devant la justice internationale, précise le journal. Le juge a estimé que les messages effacés, provenant de responsables birmans, n’étaient pas concernés…