Les inondations qui ont commencé à ravager le sud de la Chine fin mai ne cessent de s’étendre et de prendre une dimension inquiétante. Plus de 900 kilomètres séparent Wuhan (Hubei), au nord, de Yangshuo (Guangxi), au sud, et la mégapole de Chongqing, à l’ouest, se trouve à plus de 1 600 kilomètres de Hangzhou (Zhejiang), à l’est. Pourtant, partout ce sont les mêmes images qui circulent sur les réseaux sociaux : celles de zones inondées, de ponts ensevelis, de maisons partiellement ou totalement détruites et de barrages soumis à une telle pression qu’ils doivent être partiellement ouverts pour libérer des eaux qui s’en échappent avec une violence inouïe.
Toute la moitié sud de la Chine est touchée. Partout, les mêmes témoignages d’habitants expliquent que, certes les fortes pluies en cette saison de mousson sont fréquentes,…