Le haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a estimé, mardi 5 décembre, qu’il existait des « éléments de génocide » visant les Rohingya en Birmanie. Cette déclaration marque une nouvelle étape franchie par les Nations unies dans la condamnation des violences infligées aux membres de cette communauté musulmane.
« Considérant la discrimination systématique dont sont victimes les Rohingya (…) les tortures ou mauvais traitements (…) les déplacements forcés et la destruction systématique des villages (…) est-ce que quelqu’un peut nier la présence possible d’éléments de génocide ? », a ainsi demandé Zeid Ra’ad Al Hussein, lors d’une session spéciale du Conseil des droits de l’homme à Genève.
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