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Le Vietnam premier buveur de bière en Asie du Sud-Est

Les Thaïlandais sont battus : les Vietnamiens sont les premiers consommateurs de bière au sein de l’Asean. Il est vrai que ces derniers sont plus nombreux.

2,6 milliards de litres de bière ont été consommés en 2011 au Vietnam, contre 1,8 milliard en Thaïlande, rapporte le site Tuoi Tre en citant une enquête d’Euromonitor International. Le Vietnam, toutefois, compte environ 86 millions d’habitants, contre 65 millions en Thaïlande. En outre, à Hanoï et dans le reste du nord, une bière peu fermentée et à faible taux d’alcool est fort prisée.

En Asie du Sud-Est, les Philippines (près de 100 millions d’habitants) talonnent la Thaïlande avec 1,6 milliard de litres absorbés. Les autres Etats membres de l’Asean sont plus raisonnables. Les deux Etats à majorité musulmane sont, en proportion de leur population, les moins grands buveurs  : Indonésie, 236 millions de litres (240 millions d’habitants) ; Malaisie, 171 millions de litres (27 millions d’habitants). Le Laos (6 millions d’habitants) se défend bien : 134 millions de litres ; il en est de même pour Singapour (5 millions d’habitants, 108 millions de litres), mais les visiteurs y sont très nombreux. Le Cambodge (14 millions d’habitants) consomme 136 millions de litres.

La Birmanie (Myanmar) est à la traîne, sur le plan régional, avec 30 millions de litres consommés en 2011. Mais cette donne pourrait rapidement changer avec l’ouverture du pays et sa probable forte expansion économique. Quant au petit sultanat de Bruneï, il se situe hors radar : la consommation d’alcool y est interdite et la quantité de bière qui y circule quand même pour être consommée dans des tasses à thé est probablement très faible.

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Indonésie : le souvenir de Gus Dur, l’ouléma tolérant

Les Indonésiens gardent le souvenir non du président fantasque mais de l’ouléma tolérant. Abdurrahman Wahid, alias Gus Dur, est de nos jours cité en exemple.

Mille enfants ont participé, fin septembre, à des récitals du Coran à la mémoire d’Abdurrahman Wahid, décédé voilà trois ans, le 30 décembre 2009. Ces manifestations suivies de séances de prière ont eu lieu au pensionnat religieux de Tebuireng, à Jombang (Java Est), qui appartient à la famille de Gus Dur – le nom familier de l’ouléma – et où il a été enterré.

Etonnant destin que celui de cet ouléma polyglotte, cosmopolite, féru de littérature, de football, de cinéma, qui a étudié un peu partout, y compris six mois à Lyon. Gus Dur a également présidé le plus grand mouvement musulman de la planète (le Nahdlatul Ulama, fondé par son grand-père et qui revendique 40 millions de membres).

Mais Gus Dur, né en 1940 sous le signe du Dragon d’or, avait le virus de la politique. Il avait commencé à le manifester pendant les dernières années du règne de Suharto, opposant de plus en plus ouvertement à l’autocrate-kleptocrate une autorité morale. Et, quinze mois après le limogeage de Suharto, Gus Dur s’est arrangé – il était à la fois malin et manœuvrier – pour se faire élire par le Parlement à la présidence de l’Indonésie (la première élection présidentielle au suffrage universel n’aura lieu qu’en 2004).

Il n’est pas resté longtemps chef de l’Etat : dix-huit mois. Le même Parlement et l’armée se sont arrangés pour renvoyer ce président victime de cécité, incapable de gouverner, fantasque, plein d’idées jetées en l’air mais très peu appliquées. Son départ de la politique, sous la risée du grand nombre, a été humiliant.

Pourtant, il a amorcé la réintégration d’une minorité chinoise brimée ; il a lancé la décentralisation d’un Etat hyper-centralisé alors qu’il est fait de milliers d’îles et de plusieurs archipels peuplés de quelque 300 ethnies ; il a également lancé l’idée d’une défense archipélagique, avec priorité à la marine et à l’aviation et non à une armée de terre politisée et affairiste. Mais surtout, bien avant sa mort, Gus Dur est devenu le symbole d’un islam tolérant, avec ses appels répétés à la cohabitation ethnique et religieuse, avec son admission des terribles exactions commises par des milices musulmanes en 1965-1966, avec ses excuses aux Timorais de l’Est après les massacres commis par les soldats indonésiens sur leur territoire. L’apôtre d’un islam modéré : apparemment, c’est cette image que les Indonésiens veulent conserver.

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Philippines: recul du terrorisme dans le Sud

Une décennie de présence militaire américaine a contribué à faire reculer le terrorisme dans les petites îles de l’extrême sud de l’archipel et à Mindanao.

Au tournant du siècle, Zamboanga, à l’extrémité occidentale de Mindanao, la grande île du sud des Philippines, était une ville dangereuse où il ne faisait pas bon traîner dehors après la tombée de la nuit. Sur les îles de Basilan et de Jolo, juste au sud, enlèvements et attentats étaient fréquents. Des dizaines d’étrangers, y compris des journalistes français, avaient été kidnappés. Certains s’étaient échappés, les plus nombreux avaient été libérés contre rançon, d’autres avaient eu la tête tranchée.

De nos jours, rapporte le 28 septembre le site des forces américaines Stars & Stripes ( www.stripes.com ), les rues de Zamboanga «sont pleines de camions de livraison et de SUV flambant neufs». Sur le port, le front de mer rassemble «une collection de restaurants et de bars à la mode». Le soir, sur une place attenante, l’attraction principale est formée par «les eaux dansantes d’une fontaine inaugurée au printemps dernier moyennant un financement d’un demi-million de dollars de la municipalité.»

Un an après les attaques du 9 septembre 2001 contre New York, déclarant l’Asie du Sud-Est le «deuxième front de la guerre contre le terrorisme», le président Bush a envoyé des «conseillers et instructeurs militaires» américains à Mindanao, aidé à reéquiper l’armée philippine et mis en place des services de renseignements. La cible principal : Abu Sayaff, collection locale  de terroristes alliés de la Jemaah Islamiyah dans l’Indonésie voisine et d’Al-Qaïdah. Abu Sayaff se finançait en pratiquant l’enlèvement pour rançon.

Une décennie plus tard, le nombre des terroristes n’est plus estimé qu’à «quelques centaines» d’individus, pour l’essentiel repliés sur «les denses jungles méridionales de Jolo et de Basilan». Les leaders d’Abu Sayaff ont été, pour l’essentiel, éliminés. Le gouvernement est assez confiant pour envisager de transférer dans un délai de quatre ans la responsabilité de la sécurité de l’armée à la police. Le contingent américain sur place a été réduit de 600 à 400 hommes.

Tout n’est pas gagné pour autant et, à l’intérieur du camp militaire philippin de Navarro à Zamboanga, le QG américain ressemble à une forteresse sans fenêtres. Les soldats américains n’ont pas l’autorisation d’aller se promener en ville. En outre, «fin juillet, huit soldats philippins ont été tués à Basilan lors de l’attaque d’un camp d’Abu Sayyaf ; quatre autres sont tombés dans une embuscade et ont été tués sur la route en tentant de rejoindre» le lieu des affrontements, rapporte Stars & Stripes.

En tout état de cause, le recul du terrorisme et l’amélioration de la sécurité ne peuvent pas décourager les négociations de paix en cours entre le gouvernement de Manille et le FMIL (Front moro de libération islamique), mouvement armé le plus représentatif de la minorité musulmane du Sud.

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Asie Indonésie

Indonésie : une importante fracture de la plaque tectonique

Les deux séismes «colossaux» et récents au large de l’Indonésie sont le fruit de «la cassure progressive de la plaque tectonique indo-australienne».

Le site Maxisciences ( www.maxisciences.com ) fait état de travaux rapportés par la revue Nature le 26 septembre et qui estiment que «cette plaque se déchirerait littéralement en deux au large de Sumatra», la grande île du nord de l’Indonésie. Maxisciences poursuit : «Cette fracture serait à l’origine des colossaux séismes qui ont frappé le nord-est de l’océan Indien le 11 avril 2012 ». Ces «séismes jumeaux» ont été d’une magnitude de 8,6 et de 8,2 sur l’échelle de Richter.

Le premier séisme a été causé par «la rupture d’au moins quatre failles sous-marines en l’espace de 2 minutes et 40 secondes». Le second est intervenu «deux heures plus tard, quand une cinquième faille s’est rompue». Maxisciences rapporte que les secousses ont frappé «au cœur-même de la plaque indo-australienne», ce qui est «extrêmement rare», et non à la jonction entre deux plaques, ce qui est habituellement le cas.

Même si le processus doit s’étaler sur des millions d’années, la fracture de la plaque indo-australienne se déroule dans la zone au large de Sumatra où sont intervenus ces dernières années les «mégaséismes» d’Atjeh (une magnitude de 9,3, le 26 décembre 2004, suivi d’un tsunami qui a fait 230.000 victimes autour de l’océan Indien) et de Nias (8,7, l’année suivante). Les deux séismes d’avril 2012 n’ont pas provoqué de tsunami parce que les vagues ont «coulissé horizontalement l’une contre l’autre, sans mouvement vertical suffisamment important pour créer une lame de fond».

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Asie du Sud-Est : l’anglais, langue de plus en plus officielle

Brunei finance un programme de formation en anglais. L’objectif : faire de la langue de Shakespeare la lingua franca de la région. Pauvre Molière…

L’anglais est la langue de travail de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est. Quand les Etats de la francophonie ont rejoint l’Asean – le Vietnam en 1995, le Laos en 1997 et le Cambodge en 1999 –, ils ont dû donner des cours d’anglais intensifs à leurs fonctionnaires, diplomates ou financiers impliqués dans les activités de l’Association. Le petit mais très riche sultanat de Brunei, ancien territoire britannique niché sur la côte septentrionale de Bornéo, entend accélérer le mouvement.

Selon le Guardian, le sultanat finance à hauteur de 25 millions de dollars un programme de formation de formateurs dont l’application est confiée conjointement à l’Université de Brunei Darussalam (UBD) et à l’East-West Centre américain basé à Honolulu. «Quelque 70 formateurs et officiels participeront au programme», rapporte le quotidien londonien. Des cours intensifs seront fournis pendant sept semaines sur le campus de l’UBD. Ils seront suivis d’un cycle de quatre semaines à Hawaii consacré «à la culture et au leadership», a déclaré au Guardian Terance Bigalke, directeur de l’enseignement à l’East-West Centre. Le projet s’étalera sur cinq ans et comportera donc au moins une vingtaine de sessions de onze semaines.

Des efforts importants ont été entrepris par plusieurs Etats de l’Asean sans tradition anglophone, notamment la Thaïlande, où un projet ambitieux implique quatorze millions d’élèves et d’étudiants. «Le statut dominant de l’anglais au sein de l’Asean n’est pas contesté», a expliqué au Guardian Salbrina Sharbawi, qui dirige le projet associant l’UBD à Hawaii. La participation américaine est, bien entendu, intéressante dans le contexte actuel, le chinois étant le principal concurrent de l’anglais, au moins dans le milieu des affaires.

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L’Asie, continent le plus affecté par la pénurie d’eau

C’est en Asie que la portion d’eau potable disponible par tête d’habitant est la plus faible. Le sort de la moitié de l’humanité est en cause.

Auteur de ‘Water : Asia’s New Battleground’ (L’eau, nouveau champ de bataille de l’Asie), Brahma Chellaney estime que le continent «est en train d’assécher les réserves souterraines d’eau en raison de millions de puits dotés de pompes tout en faisant face à une réduction du débit de ses cours d’eau». Dans les colonnes du Straits Times de Singapour, l’universitaire indien estime que l’eau souterraine «est exploitée sans compter parce qu’elle est invisible ; ce qui ne se voit pas a tendance à être absent de l’esprit et les gens pompent de plus en plus profondément  dans les nappes phréatiques».

Chellaney énumère sept facteurs de pénurie d’eau. Le premier est la forte expansion économique de l’Asie, «élément-clé de la pression sur l’eau». Le continent abrite la majorité des gens qui ne disposent pas d’accès adéquat à l’eau potable. Le deuxième facteur est la prospérité croissante, les machines à laver le linge ou la vaisselle de plus en plus utilisées par les classes moyennes urbanisées dans des pays comme la Malaisie, la Thaïlande et même l’Indonésie. La consommation de viandes, dont la production fait appel à beaucoup d’eau, augmente nettement. Par exemple, la production de porcs et de volailles a doublé dans les années 90 au Vietnam.

Un troisième facteur est la forte extension des cultures irriguées, dont la superficie a doublé entre 1961 et 2003, notamment dans les régions arides ou semi-arides (nord de la Chine, Ouzbékistan).  70% des terres irriguées de la planète se trouvent aujourd’hui en Asie. 82% de l’eau en Asie sont consacrés à la production alimentaire. Enfin, les trois quarts du total de l’eau affectée à l’agriculture le sont en Asie. Ces proportions, juge Chellaney, sont «insoutenables à long terme».

Le quatrième facteur et l’industrialisation et l’urbanisation à un rythme accéléré, notamment en Asie de l’Est, dont les usines et les mégapoles éprouvent du mal à se ravitailler en eau. Un cinquième est la multiplication des «séquestrations» de l’eau (barrages, réservoirs, canaux d’irrigation). L’Asie est le continent où les barrages sont les plus nombreux (la moitié des 50.000 grands barrages de la planète sont en Chine).

Deux derniers facteurs ne doivent pas être sous-estimés : l’impact écologique de l’enrichissement, qui contribue à la baisse de qualité de l’eau. L’épuisement des nappes phréatiques encourage à la dégradation des écosystèmes. D’un autre côté, le manque de coopération entre des Etats qui partagent, par exemple, les mêmes bassins fait que «gérer la compétition concernant l’eau en Asie est devenu de plus en plus difficile.»

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Asie Indonésie Politique

L’Ambassade de France en Indonésie fermée par précaution

Après la publication d’une caricature de Mahomet par Charlie Hebdo, le Quai d’Orsay a décidé la fermeture d’une vingtaine d’ambassades.

Interviewé sur France Info, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a indiqué que des « précautions de sécurité particulières » ont été prises pour protéger les ambassades françaises, après la publication par Charlie-Hebdo de caricatures du prophète Mahomet en couverture de son dernier numéro. Le cartoon représente un juif orthodoxe poussant Mahomet dans une chaise roulante sous le titre « Intouchables 2 », en référence au film français qui a obtenu un succès international. Une vague de manifestations violentes a eu lieu contre des ambassades et des établissements américains, principalement dans des pays musulmans, après la mise en ligne d’une version arabe du film « L’innocence des musulmans », ridiculisant Mahomet.

Un responsable du Quai d’Orsay a précisé que les ambassades françaises seraient fermées vendredi 21 septembre dans une vingtaine de pays musulmans, car des manifestations sont considérées possibles lors de la prière musulmane qui a lieu ce jour-là. Un chargé d’affaires à l’ambassade de France à Jakarta avait déjà indiqué que l’ambassade serait fermée le 21 septembre. «Toutes les autres implantations françaises, y compris les écoles, seront fermées jeudi 20 et vendredi 21 septembre », a ajouté ce chargé d’affaires. De violentes manifestations ont eu lieu ces derniers jours devant l’ambassade américaine à Jakarta et le consulat américain à Médan (Sumatra).

Le responsable du Quai d’Orsay a toutefois précisé qu’il « n’y avait pas de menace avérée sur un quelconque établissement », mais qu’il s’agissait de « prendre les devants » et « qu’on adaptera ensuite les mesures à l’évolution de la situation ».

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Mer de Chine du Sud : les Etats de l’Asean peinent à s’entendre

L’Indonésie s’efforce de trouver un compromis au sein de l’Asean sur les disputes maritimes avec la Chine avant un sommet prévu en novembre. Difficile.

Le temps presse. Du 18 au 20 novembre, les dix Etats membres de l’Asean retrouveront la Chine à Phnom Penh pour un sommet dominé par le contentieux en mer de Chine du Sud. Il leur reste donc deux mois pour trouver un terrain d’entente après le fiasco de juillet au Cambodge quand, pour la première fois en 45 ans, les ministres des affaires étrangères de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ont dû renoncer à un communiqué conjoint. La raison : un désaccord sur le contentieux qui oppose en mer de Chine du Sud certains Etats membres (en premier lieu, le Vietnam et les Philippines) à la Chine.

«D’ici au sommet de Phnom Penh en novembre, nous devons faire un gros effort. Il faut préparer, consulter, écarter les surprises. Nous ne pouvons rien laisser à l’improviste», vient de déclarer, selon le Jakarta Globe, Marty Natalegawa, chef de la diplomatie indonésienne. «Avons-nous tiré les leçons [de l’échec de juillet] ? Sommes-nous plus sages ? L’Indonésie veut montrer que ce qui s’est passé était une exception», a ajouté l’Indonésien qui a pris en main le dossier avec la bénédiction ouverte de Washington et l’assentiment, plus discret, de Pékin.

La prochaine échéance sera, le 27 septembre, une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Asean à New-York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. La neutralité de l’Indonésie est acceptée car Natalegawa a indiqué qu’il veut négocier avec la Chine sur des bases claires : un Code de conduite, dont le principe a été accepté en 2002 mais qui n’est pas appliqué ; le respect de la loi internationale ; le rejet du recours à la force par toutes les parties impliquées.

Pour l’instant, estime Natalegawa, il existe un «cycle vicieux de confiance et de méfiance entre les pays membres. Tout le monde se comporte en fonction de la pire interprétation des intentions du pays voisin. Les gens pensent que, s’ils font preuve de retenue, les autres en profiteront. Il faut changer le momentum.» En juillet, le Cambodge, un allié de la Chine qui assure la présidence annuelle de l’Asean en 2012, s’est opposé à la mention du conflit réclamée par les Philippines et le Vietnam.

Les Etats de l’Asean ont d’autant plus besoin de s’entendre sur une position commune qu’une réunion à la mi-septembre à Phnom Penh entre hauts- fonctionnaires de l’Asean et de la Chine n’a donné aucun résultat positif. Selon le Jakarta Globe, Natalegawa refuse, toutefois, de verser dans le pessimisme. Les ministres de l’Asean travailleront à New York sur le Code de conduite, dit-il. Et de toute façon, ajoute-t-il, «qu’un processus diplomatique se déroule bien à l’intérieur de l’Asean est également dans l’intérêt de la Chine.»