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L’Apec et le (re)tour de Vladimir Poutine

La Russie se tourne vers l’Est : tel est le message de Vladimir Poutine à l’occasion d’un sommet de l’Apec dont il vient d’être l’hôte à Vladivostok.

Quelques mois après avoir retrouvé le Kremlin et un mois après l’adhésion de la Russie à l’OMC, Vladimir Poutine a fait sa rentrée asiatique en accueillant à Vladivostok le gratin de l’Asie-Pacifique. Seul manquait à l’appel Barack Obama, retenu par sa campagne pour un deuxième mandat présidentiel. Rentrée russe qui n’a pas manqué d’allure : un centre de conférence futuriste sur l’île Russki désormais rattachée à Vladivostok par un spectaculaire pont d’un coût de près d’un milliard d’€. Poutine en a profité pour présenter son pays comme l’intermédiaire évident entre l’Asie et les marchés européens.

L’Apec (Asia-Pacific Economic Cooperation) est un forum commercial de 21 Etats ou entités (Hong Kong et Taiwan en font partie) créé en 1989 à l’initiative de l’Australie. Son sommet annuel présente l’avantage de réunir les principaux dirigeants d’une région de plus en plus influente, qui abrite les deux cinquièmes de l’humanité, 54% de l’économie mondiale et 44% du commerce international. A l’issue de 48 heures d’échanges et de réunions, le premier ministre néo-zélandais John Key a résumé le sentiment général en estimant que «l’économie mondiale est encore fragile» mais que la «confiance» l’emporte en ce qui concerne la possibilité de traverser la crise et d’en sortir.

Alors que ce sommet a souligné le virage de la Russie en direction de l’Asie, peu de temps après celui  des Etats-Unis, le président Susilo Bambang Yudhoyono en a profité pour lancer un appel à investir dans les projets d’infrastructure en Indonésie, lesquels représenteront la bagatelle de 400 milliards d’€ de fonds publics et privés d’ici à 2025. L’Indonésie assurera la présidence tournante de l’Asean en 2013 et accueillera à Bali le prochain sommet de l’Apec. Ce sera ensuite le tour de la Chine (2014), puis des Philippines (2015).

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Clinton au Timor-Leste: le message de la première puissance

La secrétaire d’Etat américaine a choisi son escale au très modeste Timor-Leste pour rappeler que les Etats-Unis entendent demeurer une puissance du Pacifique.

Un message «clair, évident», a-t-elle dit le 6 septembre, tout en rappelant qu’il y a avait de la place pour tout le monde. Pourquoi au TimorLeste, petit pays pauvre, longtemps occupé et maltraité par l’Indonésie voisine, qui fête seulement en 2012 ses dix ans d’indépendance, dans un climat un peu plus serein après un démarrage très difficile ?

Il y a une explication, écrit l’Australian : un haut-fonctionnaire du Département d’Etat américain aurait dit au quotidien australien que le Timor-Leste est un exemple de collaboration tranquille, sur le terrain, entre Américains et Chinois. Dili, la capitale, est également un endroit où les Chinois affirment leur présence avec la construction de somptueux bâtiments officiels offerts aux Timorais.

Hillary Clinton, qui venait d’avoir deux jours d’entretiens difficiles à Pékin, a ajouté : «Nous sommes ici contre aucun autre pays. Nous pensons que l’Asie et le Pacifique sont assez vastes pour que de nombreux pays participent aux activités de la région».

Etrange manière de procéder : après avoir commencé son actuel voyage de dix jours en Asie-Pacifique aux îles Cook, Hillary Clinton l’a poursuivi à Jakarta, puis à Pékin en Asie du Nord-Est, avant de revenir en Asie du Sud-Est (chaque fois, plusieurs heures de vol) pour se rendre au Timor-Leste, avant de remonter dans un avion qui l’a transportée à nouveau dans le nord-est, en vue d’y participer, les 8 et 9 septembre, au sommet de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) à Vladivostok. Pour la «clarté» du message?

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Asie du Sud-Est : Hillary Clinton seule à la barre

La secrétaire d’Etat américaine reprend le chemin de l’Asie de l’Est où les disputes territoriales ne perdent rien de leur acuité. Une dernière grande tournée ?

Hillary Clinton s’est envolée le 30 août pour les îles Cook, où elle participe à un forum avant de gagner l’Indonésie, la Chine, Timor Leste, le sultanat de Brunei. Sa dernière étape sera Vladivostok, en Russie, afin d’y participer, sur l’île Rousski, au sommet annuel de l’Apec les 8 et 9 septembre. Elle y représentera le président Barack Obama, retenu par sa campagne électorale pour un deuxième mandat.

L’étape la plus importante de cette tournée sera vraisemblablement une visite à Pékin, les 4 et 5 septembre, dont le programme n’a pas encore été fixé. Mme Clinton compte aborder avec les dirigeants chinois, selon sa porte-parole Victoria Nuland, «un large éventail de sujets importants pour les relations sino-américaines» avant le renouvellement de la direction chinoise prévu à l’automne. «Nous continuons de réclamer, a-t-elle ajouté, des échanges multilatéraux à propos d’un Code de conduite en mer de Chine du Sud qui observe la loi internationale et le traité sur la Loi de la mer». Les eaux de la mer de Chine méridionale font l’objet de revendications non seulement de Pékin et de Taïwan mais aussi de quatre Etats de l’Asean (Vietnam, Philippines, Malaisie et Brunei).

Inaugurés par Bill Clinton en 1991, les sommets des 21 Etats ou entités de l’Apec (Asia-Pacific Economic Cooperation)  sont devenus les grands-messes annuelles d’une région qui regroupe 40% de l’humanité et représente 44% du commerce international. Elles ne sont pas l’occasion d’accords globaux mais d’échanges, notamment bilatéraux, qui ont une importance évidente. Mme Clinton ne rendra pas visite à deux alliés des Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud, séparés par un contentieux territorial.

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Le taisez-vous des Chinois aux Américains

Le ministre chinois des affaires étrangères est en Asie du sud-est jusqu’au 13 août. Au menu : la défense des intérêts de Pékin en mer de Chine du Sud.

Evitant soigneusement le Vietnam et les Philippines, qui contestent le plus vigoureusement la souveraineté chinoise sur les eaux de la mer de Chine du Sud, Yang Jiechi s’est d’abord rendu à Jakarta, où il a été reçu le 10 août par le président Susilo Bambang Yudhoyono, avant de gagner le petit sultanat de Brunei et la Malaisie. L’objectif de cette tournée éclair, qui prend fin le 13 août : solliciter la compréhension de trois membres de l’Asean, surtout celle de l’influente Indonésie, afin de calmer un peu le jeu et de s’assurer que l’Association des nations de l’Asie du sud-est ne se ressoude pas dans une attitude antichinoise.

L’Indonésie joue les médiateurs depuis que neuf Etats membres de l’Asean ont été incapables d’imposer au dixième, le Cambodge, qui assure la présidence annuelle de l’Association et qui est un allié de Pékin, une position commune à l’issue de leur conférence ministérielle de juillet à Phnom Penh. Fin juillet, une médiation de Marty Natalegawa, ministre indonésien des affaires étrangères, a permis la publication d’une déclaration sur le Code de conduite en mer de Chine du Sud, adopté en 2002 en accord avec Pékin mais qui n’a jamais été appliqué, la Chine expliquant qu’il le serait «au moment opportun».

Entre-temps, l’annonce par Pékin de la création d’une garnison chinoise basée dans l’archipel des Paracels a provoqué une réaction de Washington, un porte-parole du Département d’Etat américain estimant, le 3 août, que cette initiative chinoise et la création, au préalable, de la «ville» chinoise de Shansha couvrant les archipels du secteur contribuait à renforcer les tensions en mer de Chine du Sud. La Chine a rétorqué que les Etats-Unis n’avaient pas le droit de se mêler de cette affaire. Le Quotidien du peuple, organe du PC chinois, a même déclaré que la Chine était en droit de demander de « crier aux Etats-Unis ‘taisez-vous’». La mission confiée à Yang Jiechi est donc de s’assurer que le courant continue de passer entre Pékin et certaines capitales de l’Asean tout en réitérant que la souveraineté chinoise sur les eaux concernées demeure «indiscutable».

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Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises

L’escalade se poursuit en Mer de Chine du Sud. Pékin a annoncé l’installation formelle d’une garnison aux Paracels et  aux Spratleys.

La toute puissante Commission militaire centrale a «autorisé» l’Armée populaire de libération chinoise à installer une garnison en Mer de Chine du Sud. Son commandement dépendra de la province de Guangzhou et sera situé dans la «ville de Sansha», une unité administrative formée en juin et dont le siège se trouve sur la principale île des Paracels, occupée en 1974 par l’armée chinoise (qui en avait alors chassé une petite garnison sud-vietnamienne)  et qui est dotée d’une piste aérienne réaménagée.

La poussée chinoise en Mer de Chine méridionale se poursuit rapidement. La grande île de Haïnan, au nord, est dotée d’une base de sous-marins et d’un aéroport militaire. Les flotilles de pêche chinoises sont sous la protection de leurs propres bâtiments armés. La marine de guerre chinoise chasse les bateaux de pêche du Vietnam et des Philippines. Pékin exerce de fortes pressions sur les sociétés pétrolières occidentales pour freiner l’exploration (gaz et pétrole)  dans les zones économiques exclusives des autres Etats riverains. Les troupes chinoises qui seront stationnées dans les archipels des Paracels et des Spratleys seront «responsables de la gestion de la mobilisation, des réserves militaires et des opérations militaires» nécessaires à a protection de la «ville de Sansha».

En 1988, dans la partie méridionale de l’archipel des Spratleys, soit à mille km au sud de l’île de Haïnan, Pékin avait établi de force une station d’observation marine et les affrontements entre les marines chinoise et vietnamienne avaient alors fait 64 morts chez les Vietnamiens. Cette fois-ci, dans le même secteur, Pékin a dépêché le 14 juillet trente chalutiers sous la protection d’un bâtiment armé de trois mille tonnes de l’administration chinoise des pêches.

La Chine poursuit la mise en place d’un dispositif de contrôle de la Mer de Chine du Sud dont elle revendique plus de 80% des eaux. Un poids croissant est accordé aux militaires chinois, au nationalisme pariculièrement agressif. Les risques d’incidents ne sont donc plus à écarter car il s’agit, de la part de la Chine, d’une poussée délibérée. Ces trois derniers week-ends, le Vietnam a toléré de petits rassemblements anti-chinois à Hanoi. La Mer de Chine du Sud est en passe de devenir la zone la plus sensible en Asie.

Jean-Claude Pomonti

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L’Asean face à la Chine : sauver la face, non le consensus

L’Asean a lancé un appel à la retenue et au dialogue pour régler les contentieux en Mer de Chine du Sud.  Mais ses divisions face à Pékin restent sans réponse.

Le 13 juillet, une conference de l’Asean s’était terminée à Phnom Penh sans accord sur un communiqué conjoint, fait sans précédent depuis la fondation de l’Association en 1967. Quatre jours de démarches, notamment de Marty Natalegawa, chef de la diplomatie de l’Indonésie, ont débouché sur la publication d’une déclaration par la présidence de l’Asean, assurée cette année par le Cambodge, qui fait abstraction des principaux désaccords.

Le ministre cambodgien des affaires étrangères Hor Namhong a communiqué, le 17 juillet à Phnom Penh, une déclaration en six points appelant notamment à la retenue et à l’application d’un «Code de conduite» défini en 2002 avec l’accord de la Chine. Surtout, Hor Namhong a nié fermement que le Cambodge, un proche allié de la Chine, ait pris le parti de Pékin.

«Le Cambodge, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse, n’est pas du tout fautif» et la responsabilité de l’échec d’un consensus incombe à «deux pays» qu’il n’a pas nommé mais qui sont, de toute évidence, les Philippines et le Vietnam, les deux Etats les plus affectés par les revendications chinoises en Mer de Chine du Sud et l’agressivité de la marine de guerre chinoise dans ces eaux.

Pékin ne veut pas de négociations de ces contentieux avec l’Asean mais seulement sur le plan bilatéral. La Chine avait donc fait pression pour que les disputes en Mer de Chine du Sud ne figurent pas au menu de la conférence de l’Asean.  Manille, en particulier, souhaitait que les incidents avec la marine de guerre chinoise soient rapportés.

Les allusions de Hor Namhong risquent d’accentuer les divisions au sein de l’Asean.  Hanoi et Manille, en première ligne face à l’agressivité chinoise, ne se sentent guère soutenues. L’Asean en arrive au point où elle parvient à un consensus par omission, ce qui n’est pas forcément un signe de bonne santé.

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L’Asean après le couac de Phnom Penh : trouver des rails

L’incapacité des Dix de l’Asean à adopter, face à Pékin, une position commune sur la mer de Chine du Sud annonce une phase de sérieuse introspection.

Quand cinq ministres anticommunistes des affaires étrangères (Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Philippines) ont en 1967, en pleine intervention militaire américaine en Indochine, dessiné les contours de l’Association des nations de l’Asie du sud-est, ils avaient de relativement modestes ambitions. Empêcher une répétition de la konfrontasi quand, en 1963, Sukarno, évincé depuis lors, avait failli envahir la Malaisie naissante. S’assurer que Singapour et la Malaisie, qui venaient de divorcer, n’en viendraient pas aux mains. Tenir à distance les avant-postes du bloc soviétique.

Ils ont mis en place et géré, à la demande de fortes personnalités – Suharto,  Mahathir, Lee Kuan Yew – une organisation intergouvernementale. Ce n’est qu’après la chute de Berlin en 1989 et la fin de la Guerre froide qu’ils ont amorcé une redifinition de leurs relations avec leurs voisins. Que faire, en particulier,  des anciens Etats indochinois, tout à coup privés de leur point d’appui soviétique et donc en mal d’ouverture sur le reste de la planète et d’investissements étrangers ?

L’idée de transformer le Sud-est asiatique en zone de libre-échange est née à cette époque-là, au début des années 90 (et pourrait aboutir – c’est l’objectif affiché – à un marché unique en 2015). L’intégration des voisins a procédé de la même ambition : en 1999,  soit au tournant du siècle, tout le monde s’est retrouvé à bord, à l’exception, encore en cours aujourd’hui, du Timor-Leste.

Mais, si le monde bouge, c’est moins le cas de l’Asean. Elle demeure une association intergouvernementale, sans Parlement, dotée d’un secrétariat aux moyens limités et d’une Charte qui n’engage guère. Surtout, l’Asean continue de s’en tenir à la gestion par consensus, ce qui ne l’a guère servie, au cours de la précédente décennie, dans le cas de la Birmanie. Et qui ne lui réussit pas davantage, aujourd’hui, dans celui des contentieux en mer de Chine du Sud. Il aura suffi que le Cambodge,  président en exercice de l’Association, s’y oppose pour que – première dans l’histoire de l’Asean – une conférence se termine sans communiqué conjoint.

L’Asean a ses faiblesses : elle n’est pas une alliance politique (et encore moins militaire). C’est la règle du bénévolat ; tout est volontaire.  Le Vietnam et les Philippines ne peuvent guère tabler sur une solidarité à l’intérieur de l’Asean quand leurs ressources off-shore (pêche, gaz, pétrole) et leurs zones économiques maritimes exclusives sont menacées par la cupidité et les moyens de Pékin.  Jusqu’ici, seuls les Etats-Unis sont intervenus en rappelant qu’ils n’accepteraient pas que ces contentieux se règlent par la force.

L’Indonésie, qui n’est pas directement impliquée dans cette dispute, va tenter de trouver un moyen de ressouder l’Association, sans doute avec l’appui de Singapour (car la Malaisie, noyée dans des crises internes, semble prendre quelques distances). Comment définir des règles du jeu avec la Chine ? Telle semble être la seule question, même si, pour le moment, Pékin n’est pas preneur. Il en va de l’avenir de l’Association et, peut-être, de la tranquillité de la région. Ni Pékin ni Washington n’ont intérêt à ce que la situation dégénère.  En partant de cette réalité, Jakarta semble la capitale la mieux placée pour mettre, enfin, l’Asean sur des rails solides. Encore faudra-t-il surmonter cette règle du consensus qui paralyse l’Association et facilite les manipulations de Pékin.

Jean-Claude Pomonti

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Sauvetage d’une frégate chinoise échouée près des Philippines

Des bâtiments chinois ont réussi à remettre à l’eau un navire de guerre échoué sur un banc de sable au large des Philippines. Un incident de plus.

Au moins six bâtiments de la flotte de guerre chinoise ont réussi, le 15 juillet, à remettre à l’eau une frégate chinoise qui s’était échouée le 11 juillet sur un banc de sable à 70 km à l’ouest de l’île philippine de Palawan. Le banc en question – Half Moon en anglais, Hasa Hasa en tagalog – fait partie de l’archipel des Spratleys, dont Pékin revendique la propriété, et se trouve dans un secteur situé, selon Manille, dans la zone territoriale exclusive des Philippines. Légèrement endommagée, la frégate a pu reprendre sa route alors que des gardes-côte philippins s’étaient regroupés pour participer, en cas de besoin,  à son renflouement.

Cet incident intervient alors que des échanges entre Pékin et Manille n’ont pas encore permis de régler le face-à-face entre des navires des deux pays en mai à proximité du récif de Scarborough, situé à 700 km plus au nord, au large de la grande île philippine de Luçon. Manille s’est félicité du succès de la libération de la frégate chinoise et n’a pas protesté car les eaux de toute zone territoriale exclusive sont ouvertes à la circulation de navires étrangers.

Au même moment, en dépit des protestations de Pékin qui affirme sa souveraineté sur 80% des eaux de la mer de Chine du Sud, Manille a annoncé l’ouverture à l’exploration étrangère (gaz et pétrole) d’un nouveau lot situé à 55 km de la côte de Palawan. Le Vietnam en a fait autant, récemment, du côté ouest de l’archipel des Spratleys. L’exploration et l’exploitation des hydrocarbures dont la mer de Chine du Sud est censée regorger risque de devenir le principal sujet de tensions entre les Chinois et les autres Etats riverains, parmi lesquels figurent également la Malaisie et Brunei.