Elle craint une résurgence de l’épidémie de Covid-19. La municipalité de Séoul (Corée du Sud) a ordonné la fermeture des bars et discothèques de la capitale, dimanche 10 mai, en raison de l’apparition d’un nouveau foyer de contamination au nouveau coronavirus.
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La coalition au pouvoir dominée par le parti démocrate décrocherait entre 155 et 178 des 300 sièges en jeu.
Les ménages asiatiques ont-ils contracté trop de dettes ces dernières années ? Cela pourrait bien être le cas selon une note récente de la COFACE qui souligne une hausse générale et substantielle de l’endettement des ménages dans plusieurs pays de la région.
Le principal producteur coréen de nouilles instantanées a reçu l’ordre de retirer six de ses produits de la vente. Motif : une substance cancérigène aurait été détectée.
Même au Vietnam, le retrait s’est opéré sur le champ. Car l’administration sud-coréenne ne badine pas avec ce type de risque : les services sanitaires de Séoul ont ordonné à Nongshim, principal fabricant de nouilles du pays, de retirer de la circulation six types de nouilles après avoir détecté de «petites quantités d’une substance susceptible de provoquer le cancer». Il s’agit, selon le site du Korea Times, de «ramen [nouilles instantanées] à base de katsuobushi, ou bonito fumé, lequel contient du benzopyrène». Cette substance est considérée comme un carcinogène par l’Agence internationale de recherche sur le cancer.
Les chaînes de supermarchés au Vietnam ont aussitôt retirés de la vente les produits de Nongshim et demandé aux distributeurs de procéder à des tests de toxicité. «Nous avons demandé au distributeur de procéder à tous les tests nécessaires en attendant le verdict officiel des autorités locales», a déclaré à Tuoi Tre Nguyên Phuong Thao, directeur du Maximark Công Hoa à Hochiminh-Ville. Big C et Lotte Mart, également présents dans la mégapole méridionale du Vietnam, en ont fait autant.
En juin 2012, les autorités sanitaires sud-coréennes avaient pris des mesures contre Daewang, qui fournit le katsuobushi à Nongshim, car ce poisson fumé contenait 10.6 ppb (parts par milliard) de benzopyrène alors que le niveau autorisé est inférieur à 10 ppb. Cette fois-ci, le niveau de benzopyrène détecté dans les six produits de Nongshim retirés du marché est de 4.7 ppb. Nongshim exporte ses ramen dans plus de 80 pays et la société rapporte qu’auparavant, «il n’a jamais été question de sécurité pour cause de benzopyrène».
Séoul a obtenu un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Le Cambodge, qui disputait ce siège, devra attendre un autre tour.
Le score a été très net : lors du vote, le 18 octobre, de l’Assemblée générale de l’ONU, la Corée du Sud a obtenu 149 voix sur 193 et le Cambodge s’est retrouvé sur la touche. Le troisième candidat à ce siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, le Bhoutan, avait été éliminé au 1er tour. Le Cambodge a beau présider, en 2012, l’Asean et accueillir en novembre à Phnom Penh un sommet auquel doivent participer les dirigeants américain, chinois et russe, ses chances de l’emporter face à la Corée du Sud semblaient, dès le départ, limitées.
Cinq sièges étaient à renouveler, selon le site Cambodia Herald, et les scores ont tous été sans ambiguïté. Les quatre autres élus sont l’Argentine (182 voix), le Ruanda (141), l’Australie (140) et le Luxembourg (131). Les cinq partants, dont le mandat prend fin en décembre 2012, sont l’Afrique du Sud, la Colombie, l’Allemagne, l’Inde et le Portugal. Le mandat de deux ans des cinq autres membres non-permanents du Conseil ne se terminera que fin 2013 (Azerbaïdjan, Guatemala, Pakistan, Togo et Maroc). En plus de ses dix-membres non-permanents, le Conseil de sécurité de l’ONU compte cinq membres permanents, avec droit de veto (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie).
Un représentant des Nations unies tente d’obtenir des contributions des pays asiatiques pour financer le Tribunal khmer rouge, lequel est au bord de la banqueroute.
David Scheffer, l’expert auprès du secrétaire-général des Nations unies pour le Tribunal à caractère international chargé de juger les crimes des Khmers rouges essaie d’obtenir des contributions financières de nations asiatiques, hors Japon, pour pouvoir combler le déficit budgétaire béant du tribunal. A elle seule, la contribution du Japon représente plus de 50 % du budget (120 millions d’euros jusqu’à présent) du procès khmer rouge qui se tient près de Phnom Penh, au Cambodge. Toutefois, à la suite de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, Tokyo a dû ralentir fortement son effort. Les autres donateurs traditionnels – France, Australie, Etats-Unis, pays scandinaves, Royaume-Uni – n’ont pas comblé le vide. Et les autres nations asiatiques ne se sont guère bousculées au portillon des donations depuis le début du procès en 2009.
Lors d’une présentation le 15 août au Club des correspondants étrangers en Thaïlande (FCCT), David Scheffer a indiqué qu’il était en négociation avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) et la Corée du Sud pour obtenir davantage d’argent. « Le principe de non-ingérence au sein de l’Asean commence à s’affaiblir. L’Indonésie paraît être le pays membre le plus intéressé », a affirmé l’expert onusien. Peu d’espoir en revanche du côté de la Chine, laquelle, selon David Scheffer, « n’a jamais montré le moindre intérêt pour l’établissement du tribunal durant les négociations ». « Sans doute, Pékin n’est-il pas intéressé par des témoignages devant un tribunal qui pourraient mettre en lumière les relations, à l’époque, entre le gouvernement chinois et le régime de Pol Pot », a-t-il ajouté.
Bras et cerveaux de l’Asie du Sud-est peuvent prendre le relais des Japonais, Chinois et Sud-Coréens. A deux conditions : la formation et la qualification.
Les trois locomotives du «miracle asiatique» ont été d’abord le Japon, puis la Corée du Sud et, enfin, la Chine. C’est dans le sillage du Japon que se sont formés, à la fin du siècle dernier, les «bébés tigres», Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud, Taïwan. Toutefois, ce tableau sent déjà la poussière. Il se modifie rapidement.
Les trois puissances économiques d’Extrême-Orient comptent parmi les Etats dont les populations vieillissent le plus vite alors que les nations émergentes d’Asie du Sud-est sont parmi les plus jeunes. L’abondante main-d’œuvre de ces dernières demeure à bon marché et attire les investisseurs. Leur développement a donc tendance à s’accélérer. Selon les projections du FMI, la croissance de la Chine va légèrement se tasser au fil des années, passant à 8,5% en 2017 contre 9,2% en 2011. Dans le même intervalle, celle des Philippines passera de 3,7% à 5% et celle du Vietnam de 5,9% à 7,5%.
Le «dividende démographique» est l’avantage dont bénéficient les économies quand la majorité de leur population fait partie de la force de travail (la tranche d’âge de 15 à 64 ans). Au Japon et en Corée du Sud, ce dividende n’existe plus. En Chine, il est en voie de disparition (en partie à cause de l’application de la politique de l’enfant unique pendant des décennies) alors qu’en Asie du Sud-Est, il existe encore une marge de plusieurs années.
En termes pratiques, cela veut dire qu’une entreprise japonaise qui s’est déjà délocalisée en Chine (main-d’œuvre moins chère, force de travail plus jeune) prend le chemin, pour des raisons identiques, aujourd’hui de l’Indonésie (et, après-demain, prendra celui de la Birmanie). Mais, pour que le dividende démographique joue pleinement, il existe une condition sine qua non : la formation. Faute de qualifications, une force de travail, si nombreuse soit-elle, ne constitue qu’un atout limité.
Photo : Pyramide des ages au Japon en 2005 (Creative Commons)