Catégories
Economie Viêtnam

Forum économique Vietnam-Mozambique à Maputo

Nhân Dân en ligne – Un forum d’investissement, de commerce et de tourisme entre le Vietnam et le Mozambique a eu lieu mercredi 26 juin dans la capitale mozambicaine, avec la participation d’une centaine d’hommes d’affaires des deux pays.

Source link

Catégories
A la Une Corée du Sud Economie Malaisie

Les ménages asiatiques sont-ils trop endettés ?

Les ménages asiatiques ont-ils contracté trop de dettes ces dernières années  ? Cela pourrait bien être le cas selon une note récente de la COFACE qui souligne une  hausse générale et substantielle de l’endettement des ménages dans plusieurs pays de la région.

Catégories
A la Une Chine Economie

La Chine reste la principale destination d’investissement des pays de l’APEC

Malgré des signes de ralentissement économique et de fuite de capitaux, un sondage mené par PricewaterhouseCoopers (PwC) auprès de PDGs des pays et régions membres de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) révèle que 68% des sondés prévoient d’augmenter leurs investissements en Chine.

Catégories
Analyse Asie Birmanie Chine Economie Indonésie Malaisie Philippines Politique Singapour Thaïlande Viêtnam

L’Asie à l’honneur, Chine en tête et Sud-Est dans la foulée

Publié le 10 décembre, l’un des rapports les plus crédibles sur l’état du monde donne la vedette à l’Asie, avec la Chine comme locomotive. Prudence…

Les médias internationaux font leurs manchettes de «Global Trends 2030», un rapport américain fourni tous les quatre ans et pour la cinquième fois par les seize agences américaines de renseignements et avec le concours d’experts privés et étrangers, selon la BBC. L’objet de ce rapport, dont la publication coïncide avec un nouveau mandat présidentiel américain, a pour objet non de prédire l’avenir mais d’aider le pensionnaire de la Maison blanche et la classe politique américaine à gérer leur pays.

Cette fois-ci, préparé par le NIC (National Intelligence Council, organe d’analyse de l’Office of the Director of National Intelligence), le rapport annonce tout bonnement que, «quelques années avant 2030», l’économie chinoise sera «probablement» devenue la première de la planète, devant l’américaine. En 2030, «l’Asie disposera d’un pouvoir ‘dans l’ensemble’ supérieur à celui des Etats-Unis et de l’Europe réunie si l’on fait intervenir le nombre d’habitants, le PIB, les dépenses militaires et l’investissement technologique». Bien entendu, dans ce recentrage du pouvoir et compte tenu de leur propre dynamisme, les pays d’Asie du sud-est auront leur place, notamment l’Indonésie, le Vietnam, les Philippines, la Birmanie, la Malaisie et Singapour.

Toutefois, lors de la présentation du rapport à la presse, Matthew Burrows, qui en est le principal auteur, a précisé, à propos de la Chine, que «disposer de la plus importante économie ne signifie pas forcément être la superpuissance». Selon Bruce Jones, directeur du projet Managing Global Order (Brookings Institution, Washington), cité par ABC,  «l’inquiétude n’est pas de se retrouver avec une Chine forte, une Asie forte, mais plutôt d’avoir une Chine faible et ce que cela signifierait si elle ne pouvait pas accomplir la transition vers une économie avancée».

« Si les choses se passent mal, se demande-t-il, de quelle façon cela influencera le comportement de la Chine à l’égard de ses voisins ?». Pendant sa période de première puissance, soit pendant au moins les 70 dernières années, les Etats-Unis ont eu l’avantage d’avoir des voisins peu compliqués. L’Asie ajoute Jones, est «une région très compliquée pour la Chine».

Le rapport souligne que les principales tendances qu’il dessine peuvent connaître des dérapages : l’effondrement de l’euro et de l’Europe ; une «pandémie» de guerres nucléaires; un effondrement de l’économie chinoise. Et il ne doute guère de l’intervention d’une cyber-guerre, les pays cherchant à protéger leurs infrastructures. Il calcule également que, dans deux décennies, les Etats-Unis auront atteint leur indépendance énergétique, que la population urbaine va continuer de grimper rapidement et que la planète deviendra une somme de sociétés vieillissantes, dotées de classes moyennes croissantes et de ressources naturelles plus limitées.

Catégories
Economie Philippines Thaïlande

Philippines : la fermeture de Ford, un mauvais point

La fermeture fin 2012 de la chaîne d’assemblage de Ford représente un revers pour la relance de l’industrie aux Philippines. Raison avancée : un marché trop étroit.

Les jeux sont faits. Selon le Philippine Daily Inquirer, la chaîne d’assemblage de Ford à Santa Rosa (province de Laguna, île de Luçon) sera fermée à la fin de l’année,  ce qui représentera une perte de 250 emplois.  Ford avait déjà fermé ses portes aux Philippines en 1983 pour les rouvrir en 1999 en investissant 270 millions de dollars dans la chaîne de Santa Rosa, d’une capacité de 36.000 véhicules par an.

Depuis 2002, la compagnie a exporté 80.000 véhicules, d’une valeur de plus d’un milliard de dollars, principalement en Thaïlande, Malaisie et Indonésie. Mais les ventes locales sont demeurées médiocres en dépit de l’extension du marché. La chaîne de Santa Rosa utilise des pièces fabriquées en Thaïlande et en Chine. En outre, en mai dernier, Ford a procédé à l’inauguration d’une nouvelle chaîne (un investissement de 450 millions de dollars) à Rayong, en Thaïlande.

Ford a beau affirmer que la fermeture de Santa Rosa n’est pas un acte de défiance, le géant de l’automobile rejoint les rangs des multinationales qui, comme Intel, s’éloignent des Philippines pour plusieurs raisons non avouées : problèmes de transports, coûts, corruption. Santa Rosa ne tournait qu’à moitié de sa capacité avant de réduire progressivement ses activités en 2012. Sa fermeture est une mauvaise nouvelle pour le président Noynoy Aquino au moment où l’économie reprend.

Catégories
ASEAN Asie Cambodge Economie Politique

L’économie: autre facette de l’offensive américaine en Asie

Hillary Clinton se rend à Hanoi et à Vientiane pour y discuter commerce et investissements avant de réunir, à Siem Réap, des hommes d’affaires américains.

Catégories
Economie Viêtnam

Vietnam : une croissance qui s’effrite

La croissance a été de 4% pendant le premier trimestre de 2012, contre 5,84% pendant la même période de 2011. Une déconvenue.

Le vice-premier ministre Nguyên Xuân Phuc n’a pas donné dans l’optimisme dans sa présentation devant l’Assemblée nationale, le 21 mai, de l’état de l’économie du Vietnam. De janvier à avril 2012, plus de 17.700 entreprises ont été dissoutes ou provisoirement fermées, ce qui représente une augmentation de 9,5% de banqueroutes par rapport à la même période de l’année précédente. Les secteurs industriel et de la construction n’ont progressé que de 2,94%.

Son rapport fait également mention de défis comme la contrebande, la contrefaçon, la qualité médiocre de produits et un taux très faible de collecte des impôts. La corruption et le gâchis ont provoqué des manifestations, notamment en ce qui concerne les contentieux fonciers.

En revanche, en 2011, le taux de croissance a été de 5,89% et l’inflation a été tenue en laisse. Les revenus de l’Etat ont augmenté de 18,4% et ses dépenses ont dépassé de 13,8% le montant prévu. Le déficit budgétaire a été de 4,4%, soit 0,9% de moins que ce qui avait été envisagé. La dette publique et à la dette extérieure sont demeurées à un niveau jugé raisonnable. Le déficit du commerce extérieur (9,84 milliards de dollars) a représenté 10,6% des revenus des exportations, ce qui a constitué un progrès.

Catégories
Economie Viêtnam

Hô Chi Minh Ville, locomotive quoiqu’il arrive

La mégapole méridionale (8 huit millions d’habitants sur 96 millions) demeure la locomotive d’une économie vietnamienne dans une phase de croissance délicate.

Au Vietnam, selon les prévisions de la Banque mondiale, le taux d’expansion économique sera de 6,8% en 2012 et de 6,5% en 2013 (contre 6,8% en 2010 et 5,9% en 2011). A Hô Chi Minh Ville, le taux de croissance a été de 11,2% en moyenne de 2006 à 2010 et devrait s’élever à 12% de 2011 à 2020, selon Lê Manh Hà, maire adjoint de la municipalité, cité sur le site officiel Vietnam+. Autrement dit, il est en moyenne de 1,75 supérieur à celui de la croissance nationale.

Le secteur tertiaire fournit déjà 54,3% du PIB de la ville et cette proportion continue d’augmenter (l’industrie et le bâtiment font le reste). Le secteur privé représente désormais la majorité du PIB (51,4% en 2011) de la ville. Avec sa zone high-tech, son parc de logiciel de Quang Trung, cette dernière ambitionne de devenir un pôle de services à l’échelle de l’Asie du sud-est.

D’ici à 2020, «la ville concentrera toutes ses ressources à sa restructuration économique, afin d’être la figure de proue nationale en matière d’évolution vers un modèle de croissance économique plus qualitatif», estime Lê Manh Hà. Pour remplacer celui de Tân Son Nhât, trop proche du centre, un nouvel aéroport est en construction à Long Thanh, sur la route de Vung Tàu, et sera relié au centre-ville par une autoroute.