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Le Vietnam continue à renforcer ses exportations de poissons-chats vers les États-Unis, l’UE et la Chine

Nhân Dân en ligne – La Chine, les États-Unis et l’Union européenne continueront à être les trois marchés les plus importants du poisson-chat vietnamien dans les cinq ans à venir, représentant 65% des exportations annuelles de poissons-chats du pays, selon Truong Dinh Hoe, secrétaire général de l’Association vietnamienne des producteurs et des exportateurs des produits de la mer (VASEP).

Ces trois marchés se situent toujours en tête des importateurs de poissons-chats vietnamiens. Le poisson-chat du Vietnam est capable de satisfaire aux conditions de sécurité sanitaire rigoureuses de ces pays, a-t-il affirmé.

Dans les cinq ans à venir, l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Vietnam (EVFTA) aidera à renforcer les exportations de poissons-chats sur le marché européen, a constaté Truong Dinh Hoe.

Une fois entré en vigueur, l’EVFTA permettra de réduire les droits de douanes imposés sur les filets congelés, de 5,5% à l’heure actuelle à 0% dans les trois ans à venir, et à ramener les droits de douanes sur les filets transformés de 7% à 0% dans les sept ans à venir, a indiqué Trân Dinh Luân, chef du Département général des produits de la mer du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, lors d’une réunion des producteurs de poissons-chats tenue le 7 mai dans la province d’An Giang.

L’EVFTA est considéré comme un levier de croissance offrant de nouvelles opportunités aux exportateurs vietnamiens voulant pénétrer le marché de 508 millions de personnes et d’un PIB de 18 000 milliards de dollars de l’UE, a déclaré Tran Dinh Luân.

Outre ces trois premiers marchés, l’ASEAN deviendra un marché prometteur pour les exportations de poissons-chats vietnamiens durant la période de 2020 à 2025, a dit Truong Dinh Hoe. Ces deux dernières années, les exportations de poissons-chats vers les pays de l’ASEAN ont connu une croissance considérable.

En 2018, par exemple, la valeur des exportations de poissons-chats vers le marché aséanien a atteint 202,6 millions de dollars, soit une hausse de 41,5% en glissement annuel.

En 2019, bien que les exportations aient légèrement baissé de 3,6% par rapport à 2018, l’ASEAN demeurait le quatrième marché exportateur de poissons-chats vietnamiens avec un chiffre d’affaires de 195,4 millions de dollars.

Le Brésil et le Moyen-Orient pourraient devenir de nouveaux marchés à fort potentiel pour le poisson-chat vietnamien dans les temps à venir. Cependant, des obstacles restent à surmonter.

En attendant que le Vietnam ouvre ses portes pour certains produits agricoles brésiliens tels que la viande de bœuf et le melon brodé, le Brésil dresse des barrières techniques plus sévères sur le poisson-chat vietnamien que celles imposées par les États-Unis et l’UE.

« Le Brésil n’autorise que les produits de poissons-chats qui sont traités sans additif. Il est difficile pour les entreprises de trouver des clients car cela augmente le prix », a précisé Truong Dinh Hoe.

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Le Vietnam se trouve en sécurité financière après le COVID-19

Nhân Dân en ligne – Le journal The Economist vient de publier un rapport sur la solidité financière de 66 économies émergentes après la pandémie de COVID-19.

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Les États-Unis réduisent les taxes antidumping sur les produits de poisson tra vietnamiens

Nhân Dân en ligne – Le Département américain du Commerce (DOC) a abaissé les droits antidumping sur les produits de poisson tra (pangasius) en provenance du Vietnam après la conclusion officielle de sa 15e période de réexamen (POR15- period of review) tenue du 1er août 2017 au 31 juillet 2018, selon l’Autorité des recours commerciaux du Vietnam, relevant du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Les taxes antidumping finales sur les produits vietnamiens ont été fixées à 0,15 dollars le kilogramme (équivalent à 3,8% du prix à l’exportation), soit inférieures aux résultats finaux pour le POR14 à 1,37 dollars le kilogramme.

Les autres exportateurs vietnamiens non examinés par le DOC seront soumis à un tarif de 2,39 dollars le kilogramme, le même taux que pour le POR14.

Les grands exportateurs vietnamiens, dont la compagnie par actions Vinh Hoan et la sarl des produits aquatiques Bien Dong, continueront de bénéficier d’un taux nul.

Le DOC travaille sur le POR16. Le ministère de l’Industrie et du Commerce a conseillé aux exportateurs locaux de continuer de coopérer avec le DOC, en fournissant des informations précises pour des résultats finaux positifs.

Le ministère continuera de coordonner avec d’autres ministères, secteurs, l’Association des exportateurs et producteurs de produits aquatiques du Vietnam (VASEP) et les entreprises d’exportation concernées pour prendre les mesures nécessaires en vue de protéger les droits et les intérêts de l’industrie nationale du poisson tra.

Le poisson tra vietnamien est soumis aux droits antidumping américains depuis 2003 et, depuis, à des examens annuels.

Les exportateurs vietnamiens ont été confrontés à des restrictions à l’exportation imposées par de nombreux pays, mais ont quand même réussi à expédier pour plus de 2 milliards de dollars en 2018 et 2019.

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La dépendance de l’Asie à l’égard du commerce et du tourisme

Les économies asiatiques pourraient s’en tirer mieux que celles de leurs principaux partenaires commerciaux en 2020 selon le dernier rapport du FMI, avec un taux de croissance prévu de 1% pour l’Asie émergente et de 0% pour l’Asie dans son ensemble.

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COVID-19 Asie-Pacifique : le FMI prévoit la plus faible croissance de la région depuis 60 ans

Nous subissons une crise sans équivalent. Elle est pire que la crise financière mondiale et l’Asie n’est pas épargnée. Tandis que les perspectives de croissance pour 2020 et plus encore pour 2021 sont extrêmement incertaines, le choc provoqué par le coronavirus à l’échelle régionale sera, sur tous les plans, violent et sans précédent.

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Le Vietnam et la R. de Corée promeuvent la connectivité des chaînes d’approvisionnement

Nhân Dân en ligne – Le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce, Trân Tuân Anh, et le ministre sud-coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie, Sung Yun-mo, ont discuté et partagé le souhait de renforcer la connectivité des chaînes d’approvisionnement des deux pays.

Le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce, Trân Tuân Anh, a eu le 13 avril un entretien en ligne avec le ministre sud-coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie, Sung Yun-mo.

Lors de l’entretien, les deux ministres ont hautement apprécié les efforts et les mesures rigoureuses et efficaces des deux gouvernements vietnamien et sud-coréen dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Ils ont également souligné que cet entretien visait à échanger des mesures de coopération dans la prévention et la lutte contre la pandémie de COVID-19 et à trouver des mesures afin de régler les difficultés des entreprises des deux pays et d’approfondir les relations entre le Vietnam et la République de Corée (R. de Corée).

Bien que les activités de coopération commerciale et d’investissements entre les deux pays soient gravement touchées par la pandémie, les deux ministres sont convenus de mettre en œuvre rapidement des solutions afin d’atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars d’échanges commerciaux déterminé par les dirigeants de haut niveau des deux pays. Ces solutions sont devenues actuellement nécessaires pour aider les entreprises vietnamiennes et sud-coréennes à surmonter les difficultés et stimuler les relations économique et commerciale entre les deux pays.

L’Accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Vietnam (EVFTA) et l’Accord de protection des investissements UE-Vietnam (EVIPA) ont été ratifiés le Parlement européen et devraient entrer en vigueur à partir du 1er juillet prochain après son adoption par l’Assemblée nationale du Vietnam, a souligné le ministre Trân Tuân Anh.

Parallèlement à l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP) et aux autres accords de libre-échange, l’EVFTA témoigne de l’intégration profonde du Vietnam à l’économie mondiale et régionale. Trân Tuân Anh a donc proposé au ministre sud-coréen d’encourager les entreprises sud-coréennes à investir dans divers domaines tels que le textile-habillement, les chaussures, les meubles, les produits électroniques, et la transformation de produits agricoles et aquatiques, et à profiter des accords de libre-échange tels que l’EVFTA et le CPTPP en vue de mieux exploiter les marchés mondiaux, notamment les marchés européens.

Le Vietnam est en train de perfectionner son cadre juridique pour attirer davantage d’investissements dans les infrastructures, l’électricité et les énergies renouvelables, a-t-il déclaré en soulignant que son pays approuverait le Schéma électrique VIII et qu’il s’agirait d’une bonne occasion pour les entreprises sud-coréennes d’investir dans les infrastructures énergiques et les énergies renouvelables.

De son côté, le ministre Sung Yun-mo a souligné l’importance de la garantie et de la diversification des chaînes d’approvisionnement, ce qui permettait d’éviter la dépendance à un seul partenaire.

Selon Trân Tuân Anh, les deux pays peuvent resserrer leur coopération en ce moment pour que le Vietnam devienne un maillon essentiel dans les chaînes d’approvisionnement des entreprises…

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Contenir le virus et redémarrer l’économie chinoise

Auteur: Cai Fang, CASS

En février 2020, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exhorté les pays du monde entier à profiter de la fenêtre d’opportunité offerte par l’action rapide de la Chine pour se rendre compte de la nature du problème afin d’accélérer la préparation à l’arrivée de COVID-19. Beaucoup ont malheureusement manqué l’occasion et la pandémie désastreuse a pris de l’ampleur comme le souligne Henry Kissinger dans sa récente le journal Wall Street rédaction, argumenter maintenant sur le passé ne fait que compliquer la tâche. Pour l’avenir, il y a encore des leçons à tirer de la réponse chinoise COVID-19.

La première étape clé pour contenir la propagation du COVID-19 nécessite de verrouiller les épicentres du virus – des endroits où la densité de personnes infectées est beaucoup plus élevée qu’ailleurs. Mettre en quarantaine les personnes soupçonnées de contracter COVID-19 ou autant de cette population que possible est inévitable et doit être la première règle si la pandémie doit être contenue.

Le gouvernement chinois a imposé un lock-out à Wuhan le 23 janvier 2020, lorsque les cas confirmés de virus étaient tous confinés en Chine. Après le verrouillage, la courbe épidémiologique a atteint un sommet en 20 jours, puis a diminué. À partir du premier jour du verrouillage, il a fallu à la Chine environ 40 jours pour parcourir l’intégralité de la courbe épidémiologique en forme de V.

La stratégie de la Chine au cours de cette période s’est faite au détriment de la plupart des activités commerciales et sociales, avec l’introduction de fermetures, de mesures de distanciation sociale et la fermeture de presque toutes les activités économiques. Le gouvernement a depuis commencé à encourager la reprise des activités économiques, citant la courbe entrant dans sa queue fine début mars comme justification.

Deuxièmement, avec la renaissance de l’économie chinoise, les décideurs politiques rencontrent une série de difficultés principalement causées par les arbitrages effectués entre contenir le virus et redémarrer l’économie. Il y a des raisons crédibles d’hésiter avant de reprendre pleinement l’activité économique. Des cas sporadiques se produisent toujours dans le pays, ce qui signifie que les gouvernements locaux et les entreprises ont toujours tendance à pécher par excès de prudence. Alors que la pandémie continue de se propager dans le monde entier, le risque de réapparition de cas de COVID-19 en Chine est également en augmentation. Les mesures de confinement mises en œuvre par d’autres pays ont cessé des chaînes d’approvisionnement avec la Chine, alors maintenant les producteurs chinois perdent beaucoup d’acheteurs.

Troisièmement, bien que la reprise économique puisse survenir plus tôt pour certains pays et plus tard pour d’autres, la reprise de l’une des principales économies du monde dépend encore de la reprise d’autres. Alors que l’économie chinoise est sur le point d’entamer sa reprise économique, le reste du monde continue de grimper la courbe épidémiologique mondiale, dont le pic sera beaucoup plus élevé qu’en Chine. La fermeture mondiale des entreprises, de la fabrication, des ventes et du commerce continuera d’être un obstacle majeur à la reprise économique complète de la Chine.

Comme l’a dit Confucius, il ne faut pas imposer aux autres ce que vous ne désirez pas. Chaque pays a sa propre courbe épidémiologique et fait partie de la courbe épidémiologique mondiale. La plupart des pays connaîtront une voie de reprise similaire à celle que connaît la Chine. L’expérience de la reprise en Chine indique que la coopération – et non l’obstruction – et la connexion – et non le découplage – sont les seuls moyens de vaincre la pandémie.

Quatrièmement, il existe également des avantages pour les pays qui viennent relancer leur économie le long de la courbe épidémiologique mondiale. D’une part, ces économies ont la possibilité de profiter des retombées des redressements des chefs de file. Alors que la Chine redémarre son moteur de croissance, elle contribuera à d’autres pays en fournissant des équipements et des services médicaux urgents. Sa reprise contribuera à maintenir les chaînes d’approvisionnement mondiales, à protéger mondialisation économique et générer une demande pour l’importation de biens de consommation, de matériaux et d’équipements d’investissement d’autres pays.

L’avantage du second moteur le plus important pour les économies en reprise est la possibilité de modifier le modèle chinois consistant à essayer simultanément de contenir le virus et de restaurer l’économie à un rythme beaucoup plus rapide. Les pays devraient tester autant de personnes que possible afin que les populations puissent être divisées en deux groupes – les personnes sécurisées et les personnes à risque contagieuses. Alors que le groupe sécurisé peut reprendre ses activités, le groupe à risque doit rester en quarantaine. Comme test …

Source : East Asia Forum

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Economie Viêtnam

De bons signes pour les poisson-chats vietnamiens sur de grands marchés importateurs

Nhân Dân en ligne – Dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19, il y a de bons signes en provenance de grands marchés importateurs tels que les États-Unis et la Chine pour les exportations de poisson-chats vietnamiens.

Selon l’Association des producteurs de produits de la mer du Vietnam (VASEP), les exportations de poisson-chats du Vietnam ont atteint 267,8 millions de dollars durant trois premiers mois de l’année.

Malgré la pandémie de COVID-19, de bons signes commencent à se manifester pour les poissons-chats vietnamiens sur les marchés américain et chinois.

Durant les deux premières semaines de mars, les exportations de poisson-chats du Vietnam vers le marché américain ont augmenté 18,8% en glissement annuel. Les États-Unis demeurent le premier importateur des poisson-chats vietnamiens.

L’exportation vers la Chine a été relancée depuis février, selon quelques entreprises vietnamiennes.

Toujours durant les deux premières semaines de mars, les exportations de poisson-chats vers le marché chinois ont atteint 13 millions de dollars, soit une hausse d’un million de dollar par rapport à février. Dans les mois à venir, les exportations vers la Chine pourraient obtenir une augmentation de 40 à 50%.

L’exportation vers la Chine étant interrompue à cause de COVID-19, de nombreuses entreprises vietnamiennes cherchent de nouveaux débouchés.

La pandémie affecte de manière importante les exportations de produits de la mer, a indiqué VASEP. Cependant, l’Association suggère que les entreprises doivent chercher à renforcer l’exportation vers les États-Unis car les consommateurs américains ont tendance à faire des stocks de nourriture de peur du coronavirus.

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