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Politique Société Viêtnam

L’éducation nationale au Vietnam: le zéro pointé des experts

Le site Vietnamnet a interrogé des spécialistes sur la qualité de l’enseignement public au Vietnam. Leurs réponses sont bien peu encourageantes.

Hoang Xuan Sinh, président d’université, estime que les erreurs commises dans le choix des politiques d’enseignement par les administrateurs de l’éducation nationale sont «trop nombreuses». Faute de changement, ajoute-t-il, la situation sera «encore plus sérieuse dans trente ans». Un éducateur réputé, Nguyen Lan Dung exprime sa «tristesse de voir des diplômés d’université vendre des nouilles instantanées pour gagner leur vie».

Représentante des Vietcongs lors des négociations de Paris voilà quatre décennies et vice-présidente de la république socialiste du Vietnam dans les années 90, Mme Nguyen Thi Binh fait le constat suivant : «On dit toujours que l’éducation a besoin d’être en avance sur le développement socio-économique. Pourtant, dans les faits, l’éducation est à la traîne».

Aux yeux du professeur Tran Hong Quan, «quatre décennies se sont écoulées depuis la libération du pays» et «un quart de siècle» depuis l’adoption des réformes. Mais, ajoute-t-il, «l’éducation n’est jamais devenue un levier susceptible de stimuler le développement social et économique». «C’est désolant de voir le retard pris par l’instruction publique par rapport aux autres pays de la région», dit-il.

Pour l’universitaire Hoang Tuy, l’éducation au Vietnam ne correspond pas à l’époque contemporaine. Mathématicien et ancien ministre de l’Education et de la Formation, Pham Minh Hac pense que «50% des connaissances requises par l’enseignement général en mathématiques ne sont pas nécessaires». Le professeur Nguyen Xuan Han abonde dans le même sens : il faudrait, a-t-il dit, supprimer de 30% à 50% des informations contenues dans les manuels scolaires.

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Politique Société Viêtnam

Dissidents du Vietnam : la justice frappe à nouveau très fort

Quatorze jeunes chrétiens ont été condamnés à de lourdes peines, le 9 janvier, pour «propagande» contre le régime ou tentative de «renverser» le gouvernement.

Les condamnés, en prison depuis 2011, sont des dissidents, dont des blogueurs, des militants politiques ou sociaux. Selon le site d’Eglises d’Asie, les trois condamnés à la peine la plus lourde (13 ans de prison suivis de cinq ans de résidence surveillée) sont Pierre Hô Duc Hoa, François Xavier Dang Xuân Diêu et Paulus Lê Van Dôn.

Un tribunal de Vinh, chef-lieu de la province de Nghe-An, dans le centre du Vietnam, a infligé des peines de trois à neuf ans de prison à dix autres, suivies de quelques années d’assignation à résidence. «Seul Nguyên Dang Vinh Phuc, pour qui deux ans de prison avaient été requis, bénéficie d’une certaine clémence, puisqu’il bénéficie d’un sursis», affirme le site des Missions étrangères de Paris.

Les quatorze condamnés sont de jeunes chrétiens, dont 13 catholiques et un protestant. Certains d’entre eux au moins ont été notamment accusés de s’être rendus à Bangkok, en Thaïlande, pour y suivre des cours de formation prodigués par Viet Tan, mouvement exilé dont le siège est aux Etats-Unis. Viet Tan est l’une des bêtes noires du régime communiste, qu’il a affirmé vouloir renverser par la force avant de se résoudre, depuis plusieurs années, à tenter de le faire par des moyens pacifiques.

D’autre part, plusieurs de ces dissidents ont milité contre la politique de Pékin, qui revendique 80% des eaux de la mer de Chine du Sud, que les Vietnamiens appellent la mer de l’Est.

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Histoire Politique Société Viêtnam

Vietnam : renvoyée de son école pour un pastiche sur la Toile

Pour avoir  imité sur Facebook un célèbre discours de Hô Chi Minh, une lycéenne âgée de 14 ans a été exclue pour un an.

Deux internautes sur trois trouvent la punition trop dure. Le père de l’écolière a décidé de porter plainte auprès des autorités locales. Mais Nguyên Tan Si, directeur du lycée Ly Tu Trong a déclaré qu’il ne reviendrait pas sur la sentence prononcée : un an d’exclusion. «L’obliger à rester à la maison est également un moyen de l’éduquer», a-t-il déclaré selon le site de Thanh Nien. De quoi s’agit-il ?

A la mi-décembre, adoptant le ton d’un appel célèbre de Hô Chi Minh à la résistance au retour des Français en 1946, l’écolière a mis sur la Facebook une «Déclaration des étudiants du lycée Ly Tu Trong» qui proclamait : «A tous les élèves! Comme nous voulons la paix, nous avons fait des concessions. Mais plus nous faisons de concessions, plus les enseignants insistent, car ils sont déterminés à nous faire échouer encore une fois». Son message invitait également «tous les élèves» à utiliser «tous les moyens pour obtenir de bonnes notes aux examens», y compris en «copiant» et en recourant aux «antisèches».

Père du régime actuel, Hô Chi Minh (1890-1969) fait l’objet d’un culte qui se veut unanime au Vietnam et son corps embaumé repose dans un Mausolée à Hanoï, sur la place Ba-Dinh, où il a déclaré l’indépendance le 2 septembre 1945 devant un million de gens. Mais les enseignants du lycée concerné, qui porte le nom d’un révolutionnaire abattu à l’âge de 17 ans par les Français en 1931, se sont sentis humiliés. Et la Toile est une redoutable caisse de résonance.

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Politique Société Thaïlande

Thaïlande : le feuilleton de la discorde

L’annulation de la diffusion du dernier épisode d’un feuilleton met en ébullition le landerneau politique thaïlandais.

C’est une tempête dans un verre d’eau comme la Thaïlande en a le secret. La chaîne 3 de la télévision thaïlandaise, de loin la plus regardée, a annulé au dernier moment le 4 janvier la diffusion du dernier épisode du feuilleton « Au-dessus des nuages » (Neua Mek 2, en thaï), estimant son contenu «inapproprié». La série raconte l’histoire d’un Premier ministre sans scrupules, adepte de la magie noire, qui essaie d’obtenir par tous les moyens une concession pour le lancement d’un satellite de communications. Une allusion plutôt transparente à l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, exilé à Dubai et condamné en 2008 à deux ans de prison pour abus de pouvoir, et aussi milliardaire et fondateur d’un empire de télécommunications.

Selon l’édition en ligne du quotidien Asian Wall Street Journal, l’annulation a mené de nombreux Thaïlandais à se demander si le gouvernement dirigé par Yingluck Shinawatra, sœur cadette de Thaksin, a ordonné à la chaîne de stopper le feuilleton ligitieux. Supinya Klangnarong, membre de la Commission nationale de la diffusion et de télécommunications, organisme indépendant et conforme à la Constitution, a fait part publiquement de ses doutes vis-à-vis du gouvernement. Le quotidien thaïlandais The Nation a rapporté qu’un sexologue qui animait un programme très populaire sur la chaîne 3 a démissionné, après avoir écrit sur sa page Facebook que l’annulation de la diffusion du dernier épisode du feuilleton était « une disgrâce ». Le gouvernement, via porte-parole, a jusqu’à présent nié vigoureusement être impliqué de quelque manière que ce soit dans l’incident. De son côté, le réalisateur de la série, Nonzee Nimibutr, a écrit un sobre commentaire sur sa page Facebook : « RIP Neua Mek 2. Dormez bien ».

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Indonésie Politique Société

Indonésie : 7 terroristes présumés abattus et 2 autres arrêtés

Au cours de deux raids, la police a tué cinq terroristes sur deux îles proches de Bali. Deux autres suspects auraient été abattus à Makassar.

Le Détachement 88, unité d’élite de la police formée en 2003 et en charge de la lutte contre le terrorisme en Indonésie, a commencé l’année 2013 avec deux raids dans la province de Nusa Tenggara occidental (NTB), formée par les deux îles juste à l’est de Bali. Deux suspects ont été abattus à Sila, dans le district de Bima lors d’un  échange de coups de feu le 4 février en début de soirée, selon le Jakarta Globe. Trois autres suspects ont été tués le lendemain à l’aube, non loin de là, à Dompu.

L’un des deux hommes tués dans le district de Bima était un local et l’autre était originaire de Sulawesi (Célèbes). Dans le district de Dompu, les terroristes présumés ont été abattus sur un terrain appartenant à Firdaus, est un terroriste tué en 2011 lors d’un échange de coups de feu. Firdaus était le trésorier, dans un village du district de Bima, d’un pensionnat coranique lié au Jemaah Ansharut Tauhid, une organisation extrémiste qu’Abou Bakar Bachir, l’ancien émir de la Jemaah Islamiyah, avait fondée quelque temps avant d’être condamné à 14 ans de prison pour avoir financé un camp d’entrainement militaire clandestin.

Les cinq victimes de ce début d’année seraient liés aux terroristes de Poso, à Sulawesi centre, et se seraient réfugiés à Nusa Tenggara occidental en décembre 2012. Poso a été lé théâtre d’affrontements meurtriers au milieu des années 1990 ainsi qu’une dizaine d’années plus tard. De nouveaux incidents s’y sont produits fin 2012. Le chef de la police Nusa Tengarra occidental a affirmé que «les cinq suspects ont été abattus parce qu’ils ont résisté à leur arrestation». La police a saisi du matériel destiné à la fabrication de bombes ainsi que des explosifs. Selon le Jakarta Post, dans la matinée du 4 janvier, le Détachement 88 aurait également tué deux terroristes présumés qui se cachaient à Makassar (Sulawesi Sud). Deux de leurs complices auraient été arrêtés dans la même ville un peu plus tard dans la journée.

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Analyse Société Thaïlande

Chronique de Thaïlande : recherche silence désespérement

Quelques Thaïlandais se battent pour préserver des espaces de silence dans cet univers de bruit et de fureur qu’est Bangkok.

C’est un petit groupe d’irréductibles qui organise des réunions en catimini dans de discrets restaurants de Bangkok. Universitaires, artistes, étudiants ou membres de professions libérales, ils y tiennent régulièrement des discussions chuchotées pendant une heure ou deux, avant que chacun disparaisse dans le grand brouhaha de la capitale de la Thaïlande. Cette confrérie n’est pas vouée à un culte obscur ni à une passion coupable. Elle milite, sans relâche, avec obstination, pour le droit au silence dans Bangkok, bruyante mégapole d’une douzaine de millions d’habitants, de sept millions de véhicules et de centaines de milliers de méga-sonos visant à abreuver les citoyens d’informations inutiles, de balades sirupeuses et d’insidieux messages publicitaires. Quiet Bangkok, tel qu’est baptisée cette association, a été fondée il y a une dizaine d’années par Ajarn Breen, un scientifique thaïlandais aux yeux bleus et à la barbe blanche dus à son ascendance celtique, et un petit groupe d’amis. Peu à peu, l’association s’est étoffée, regroupant un réseau informel de compagnons de route de la tranquillité. Ils alimentent un blog (http://quietbangkok.blogspot.com) et organisent parfois des excursions lorsque l’un des membres repère – évènement rare – un endroit silencieux dans la grande ville : un temple bouddhique retiré, un voisinage miraculeusement sauvé des ondes sonores ou un parc que le tsunami de décibels n’a pas encore englouti.

Expert dans le domaine de l’acoustique, Ajarn Breen peut parler des heures durant du désamour entre Bangkok et la quiétude. Dans un de ses récents articles sur le blog, il a mesuré le niveau de décibels dans un restaurant au rez-de-chaussée du Centre des fonctionnaires de Chaeng Watthana. Le verdict est sans appel : 75 décibels, soit 20 décibels de plus que le niveau acceptable pour pouvoir tenir “une conversation décontractée”. Mais, de manière intermittente, le niveau saute à 82 décibels, lorsque les clients du restaurant raclent le sol avec les pieds métalliques de leur chaise. Soit “une augmentation de 400 % du niveau de bruit” (l’échelle des décibels étant exponentielle). Les pertes auditives temporaires ou permanentes commencent à apparaître à partir d’un niveau de 90 décibels.

La relation au bruit semble comporter des éléments culturels. Qui n’est pas impressionné par les efforts que les Japonais font pour maintenir des zones de silence dans un environnement ultramoderne ? En me promenant au centre de Siam Square, le “quartier jeune” de Bangkok, je pense avoir localisé un des endroits les plus exposés aux bruits de la ville : à l’intersection de deux écrans géants vociférant leurs musiques et leur propagande, au milieu des bruits de moteur et du fond sonore du métro aérien et parmi les clameurs de la foule. A l’intérieur du métro aérien, vous n’aurez pas davantage droit à un petit repos pour votre ouïe : des hauts parleurs ont été stratégiquement positionnés sur les quais de manière à vous empêcher d’échapper au bruit où que vous vous placiez ; à l’intérieur des voitures, le relatif silence des débuts est désormais brisé par d’omniprésents écrans de télévision qui déversent spots publicitaires et informations cruciales.

Un récent séjour à Rangoon et à Mandalay fait toutefois apprécier un trait sonore de Bangkok : la quasi-absence de coups de klaxon. Paradoxalement, les Bangkokiens qui semblent se repaître dans le bruit et la fureur se montrent d’une patience exemplaire au volant. Piètre consolation. Car, comme le note Ajarn Breen sur le blog de Quiet Bangkok, le drame est que les enfants thaïlandais grandissent dans cet environnement assourdissant et, au fur et à mesure que leur ouïe est détruite, requièrent des stimulations sonores de plus en plus fortes. Le divorce entre Bangkok et le silence semble sur le point d’être consommé.

Max Constant

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Politique Société Viêtnam

Vietnam : la justice ne fait aucune concession aux dissidents

Arrestation d’un avocat, confirmation de peines sévères infligées à des blogueurs, le PC vietnamien ne fléchit pas à l’heure où la croissance économique marque le pas.

L’avocat Lê Quôc Quan a été arrêté alors qu’il conduisait ses enfants à l’école à Hanoï. Selon Tuoi Tre, l’interpellation a eu lieu le 27 décembre. Les autorités accuseraient Quan, qui est également un blogueur dissident, de «fraude fiscale». Cette accusation avait été lancée contre Diêu Cay, autre blogueur connu, lorsqu’il a été arrêté en 2008. Quan avait été hospitalisé en août 2012 après avoir été tabassé par des inconnus dans la capitale du Vietnam. Il avait accusé les autorités d’avoir envoyé des hommes de main pour lui infliger une correction et s’est plaint, depuis, d’être harcelé de façon continue.

D’autre part, une Cour d’appel de Hochiminh-Ville a confirmé le verdict prononcé en septembre par un tribunal contre deux blogueurs dissidents. Ta Phong Tan, ancienne policière, avait été condamnée à dix ans de prison. Après son arrestation, sa mère s’était immolée par le feu pour protester. La Cour a également maintenue la peine de douze ans d’internement infligée à Diêu Cay. Seul à avoir plaidé coupable en septembre, un troisième blogueur a vu sa peine réduite à trois ans de prison, au lieu de quatre initialement. Ces blogueurs avaient dénoncé, avant leurs arrestations, la corruption, l’injustice ainsi que la politique du Vietnam à l’égard de la Chine, trop souple à leurs yeux.

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Indonésie Politique Société

Indonésie : les musulmans ont souhaité joyeux Noël aux chrétiens

Le Conseil des oulémas (MUI) a eu beau recommander de ne pas le faire, les musulmans ont souhaité une bonne fête de la nativité aux chrétiens. Comme chaque année.

Il y a eu, certes, des fausses notes. L’archevêque de Jakarta, Mgr Ignatius Suharyo, a regretté en chaire, selon le Jakarta Post, que les permis de construire des églises soient rares et lents à venir. A juste titre. A Atjeh, seule province où la charia est officielle, neuf églises chrétiennes et six temples bouddhistes ont reçu l’ordre de fermer en octobre au chef-lieu de district de Banda Atjeh parce qu’ils n’avaient pas de permis de construire. A Bekasi (Java Ouest), des musulmans ont jeté des œufs pourris sur des chrétiens qui voulaient célébrer Noël sur un terrain où ils souhaitent élever un temple.

Toutefois, dans l’ensemble de l’Indonésie, Noël s’est déroulé dans le calme. Les dizaines de milliers de policiers chargés, selon le Jakarta Globe, d’assurer la sécurité de 38.500 églises et temples chrétiens n’ont pas eu à intervenir. Surtout, la plupart des musulmans n’ont pas suivi les conseils du MUI : ils ont adressé leurs vœux aux chrétiens, lesquels représentent un peu moins de 10% des quelque 240 millions d’Indonésiens. Contredisant le MUI, le ministre des affaires religieuses, Suyadharma Ali, a estimé que ces vœux constituaient un geste normal. Le président Susilo Bambang Yudhoyono et le vice-président Boediono devraient en faire davantage en participant à une célébration nationale de Noël le 27 décembre.

Jakarta a donné l’exemple en s’ornant de bannières, de banderoles, de grandes affiches exprimant les vœux de Noël de la municipalité, des banques, des centres commerciaux. Quelques jours auparavant, Jusuf Kalla, président du Conseil indonésien des mosquées et ancien vice-président de la république, a présenté publiquement ses vœux à la population de la province de Nusa Tenggara oriental, à majorité catholique. Les dirigeants des deux plus nombreuses organisations musulmanes de la planète, le Nahdlatul Ulama (NU) et la Muhammadyah, en ont fait autant.

La tolérance ne fait pas pour autant l’unanimité. Selon l’Institut Setara pour la démocratie et la paix, cité par le Jakarta Globe, le nombre de cas recensés d’intolérance religieuse est passé de 135 en 2007 à 264 en 2012.  Des officiels ont été impliqués dans 154 sur ces 264 cas. En outre, dans des dizaines de districts et municipalités, des règlements s’inspirant de la charia continuent d’être adoptées et appliquées.

Noël a pourtant été l’occasion, selon l’habitude, de remises de peine de quinze jours à deux mois pour 6.500 condamnés de confession chrétienne. Autre curiosité : le FPI ou Front de défense de l’islam,- groupe islamiste surtout connu pour saccager les débits d’alcool pendant le ramadan -, a détaché deux cents de ses membres pour aider la police à protéger la célébration de Noël à Makassar, la grande ville du sud de Sulawesi.