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Indonésie Singapour Tourisme

Indonésie : l’aviation a perdu son bonnet d’âne

Après de graves déboires, le transport aérien reprend nettement le dessus. Commandes, nouvelles compagnies, nouveaux aéroports.

En 2007, donc voilà cinq ans seulement, l’Europe et les Etats-Unis avaient coiffé d’un bonnet d’âne l’aviation en Indonésie en interdisant l’accès de leurs aéroports à la plupart des compagnies aériennes indonésiennes, à commencer par la compagnie nationale Garuda. Les raisons : la multiplication des accidents aériens, au sol comme en l’air.

Ce désastre est en train de devenir un mauvais souvenir. En 2010, l’Europe a de nouveau autorisé la plupart des vols indonésiens. L’Amérique en fera autant en 2013, selon le Straits Times de Singapour. Le transport aérien est à l’image de l’économie de l’archipel de 240 millions d’habitants : en pleine expansion. Le trafic aérien intérieur a augmenté de 13% en 2012, un record. «Or, seulement le tiers de la population vole aujourd’hui, ce qui indique le potentiel d’une croissance massive», souligne le quotidien singapourien en annonçant que 130 nouveaux parcours intérieurs sont à l’étude et que quatre nouvelles compagnies seront lancées en 2013 : Batik Air (filiale de Lion Air), Nam Air, Kartika et Jatayu.

Les achats d’avions se multiplient auprès de Boeing et d’Airbus. Pour sa part, Lion Air, la compagnie à bas coût favorite des Indonésiens, a commandé 230 avions à Boeing en 2011 (22 milliards de dollars). Parallèlement, les infrastructures aéroportuaires sont mises à jour : construction de 24 nouveaux aéroports, qui devraient être opérationnels en 2017 ; relocation et construction de 21 aéroports supplémentaires qui seront disponibles en 2022. Enfin, des experts de Boeing et d’Airbus ont été engagés pour former les contrôleurs aériens, les services de pompiers et la formation continue des pilotes.

Il reste que l’Indonésie n’est pas sortie du bois, selon la formule de Gerry Soejatman, un analyste interrogé par le Straits Times. Il y a eu des cas de pilotes recourant à des drogues, ou celui d’un avion de ligne qui a atterri sans dommage mais sur un aéroport  situé à douze km de sa destination. «La culture de sécurité doit s’améliorer», a ajouté Gerry.

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Philippines Tourisme

Le typhon Bopha aux Philippines : évacuations et dévastations

Des dizaines de milliers de gens ont été évacués de la côte est de Mindanao, dans le sud des Philippines, avant l’arrivée du super-typhon Bopha.

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Analyse Société Thaïlande Tourisme

Chronique de Thaïlande : où est l’Asie qui grouille ?

L’Agence touristique nationale promeut une Thaïlande aussi enchanteresse que virtuelle au détriment des entrailles du royaume.

J’ai récemment participé à l’organisation du tournage d’un programme de télévision française en Thaïlande portant sur les aspects culturels du royaume. Ce programme adopte une tonalité positive pour mettre en valeur des aspects insolites, étonnants ou amusants d’un pays que l’on sillonne dans des trains. Des autorisations officielles de tournage avaient été requises et une accompagnatrice ainsi qu’un guide-interprète de l’Agence thaïlandaise du tourisme (TAT) nous ont surveillés d’un oeil diligent pendant les deux semaines de tournage. L’expérience fut éprouvante, à la fois pour nous, les journalistes français, ainsi que pour nos anges-gardien. Au gré du tournage, deux expressions revenaient sans cesse dans leur bouche : “c’est interdit” et “ce n’est pas approprié”.

Filmer une statue du Bouddha dans le quartier chinois, c’est interdit. De même que de filmer un portrait du roi Bhumibol dans une gare. Tourner une séquence sur un bonze thaï qui entraîne des enfants des rues à la boxe thaïlandaise pour leur donner plus d’espoir en l’avenir n’est pas approprié. Et filmer un médium investi d’un esprit dans son antre de sorcier-tatoueur est strictement interdit. Que peut-on faire alors ? Filmer les projets sociaux du roi et des princesses est vivement conseillé. De même que les divers festivals qui ponctuent le calendrier thaïlandais : loi krathong, notamment, dont les innocentes corbeilles de feuilles de bananiers échappent à la sourcilleuse censure du TAT. Ce qui n’est pas le cas du nouvel an thaï ou songkhran, dont les agressions à coup de seau d’eau et – horreur suprême ! – les jeunes filles en tenue ultra-serrée ont provoqué le bannissement.

Ces officiels et beaucoup des fonctionnaires travaillant dans les ministères estiment de leur mission de présenter au monde une image de la “belle Thaïlande” où des femmes soumises et chastes confectionnent des guirlandes de fleurs au bord d’étangs parsemés de fleurs de lotus et où les hommes, guerriers valeureux d’antan, assurent la paix et la sécurité. La Thaïlande réelle, celle des sorciers-tatoueurs et des bonzes excentriques mi-médium mi-maître de cérémonies, celle des billards enfumés et des rizières en voie d’urbanisation n’est pas jugée valorisante. Et on peut le comprendre. Chaque pays essaie de promouvoir les facettes qu’il juge les plus attractives, encore que j’ai rarement vu le ministère du tourisme français mener campagne pour chanter les louages des pavés de Paris.

Ce qui frappe dans le cas thaïlandais est que la “belle Thaïlande” promue par le TAT est une Thaïlande qui n’existe pas et n’a jamais existé. Elle a germé dans les esprits bureaucratiques des préposés à la beauté nationale, puis a été ajustée et polie dans les officines d’organismes tels que le Bureau national de la commission culturelle et le Bureau de l’identité nationale. C’est une Thaïlande virtuelle, entre plages paradisiaques et temples immaculés, mais qui, une fois conçue, est bien utile dans le cadre d’une propagande commerciale et idéologique : “ce n’est pas approprié” signifie “ce n’est pas en conformité avec le modèle élaboré”.

Au final, faut-il s’en plaindre ? La vaste majorité des touristes sera parfaitement contente de passer d’un décor à l’autre sans chercher à regarder derrière le carton-pâte, guidée par les bons conseils de TAT repris par les agences de voyage. Le tourisme est un business et le client est roi. Seuls des originaux, éternels insatisfaits, continueront à rechercher ce qu’un ami parisien qualifie “d’Asie qui grouille”.

 Max Constant

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Tourisme

Vietnam : augmentation du prix des visas

Le prix de base des visas pour le Vietnam augmentera le 1er janvier 2013, selon une disposition prise par le ministère des finances.

Le visa d’entrée simple passera, l’an prochain, de 25 dollars (20 €) à 45 dollars (35 €) pour les étrangers, y compris ceux qui sont d’origine vietnamienne. Selon le site de Tuoi Tre, le prix du visa à multiples entrées sera de 65 dollars pour une période de moins d’un mois, de 95 dollars (au lieu de 50 dollars) pour une période d’un mois à six mois, et de 135 dollars (au lieu de 100 dollars) pour une période supérieure à six mois.

Les étrangers qui veulent accélérer la procédure de délivrance d’un visa (quarante-huit heures) gardent apparemment la possibilité de le faire mais Tuoi Tre ne le précise pas. En Thaïlande, en Malaisie et à Singapour, la plupart des touristes étrangers n’ont pas besoin de visas pour un séjour de quinze jours à un mois, selon les cas. En Indonésie et au Cambodge, les visas sont délivrés automatiquement aux aéroports ou autres postes-frontières.

Depuis une demi-douzaine d’années, le Vietnam délivre aux ressortissants étrangers d’origine vietnamienne, ainsi qu’à leurs alliés et descendants, des visas d’une durée de cinq ans au nombre d’entrées indéterminé mais à la condition de ne pas séjourner dans le pays plus de trois mois d’affilée. Ces visas spéciaux concerneraient une population de quelque quatre millions d’individus.

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Vietnam : Hôi An parmi les dix premières villes d’Asie

La vieille ville de Hôi An, sur la côte du Vietnam central, est classée huitième parmi les dix villes les plus intéressantes d’Asie.

Ce classement lui a été donné, selon le site de Tuoi Tre, par les lecteurs d’une revue américaine réputée, Condé Nast Traveler ( condenasttraveler.com/vote ). Les autres destinations urbaines parmi les dix premières sont Bangkok, Hong Kong, Kyoto, Singapour, Chiang Mai (dans le nord de la Thaïlande), UbudBali, Indonésie), Tokyo, Shanghai et Louang Prabang (Laos). La vieille ville de Hôi An, au Vietnam, a été inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1999. Les critères de sélection fixés par Condé Nast Traveler  sont «l’ambiance, l’hospitalité, l’hébergement, la restauration, la culture et shoping», selon Tuoi Tre.

Situé à trente km au sud de la rade de Danang, le porte de Hôi An a été très actif à partir du XV° siècle et jusqu’à son ensablement au milieu XIX° siècle. Il a perdu tout intérêt stratégique à l’époque et c’est pour cette raison qu’il est demeuré à l’écart des guerres du XX° siècle. La vieille ville, appelée Faifo par les Français, a donc été préservée.

Très prospère pendant plus de quatre siècles, Hôi An a été un port sur les routes maritimes de la soie. La vieille ville est encore truffée de très belles demeures en bois de jaquier et de grands comptoirs réaménagés. 844 bâtiments y ont été répertoriés d’intérêt historique. Les maisons sont souvent colorées en jaune, avec des volets de couleur turquoise. Quatre styles se retrouvent : chinois, japonais, vietnamien, français. A l’époque de sa prospérité commerciale, la ville abritait de fortes communautés marchandes de Chinois et de Japonais. Hôi An compte aujourd’hui 120.000 habitants et sa renaissance est exclusivement liée à un fort développement du tourisme.

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Social Thaïlande Tourisme

Thaïlande: deux étrangers retrouvés morts dans un hôtel

Deux touristes, un Canadien et un Australien, ont été retrouvés sans vie dans une chambre d’hôtel. La police penche pour la thèse de l’overdose.

Selon le quotidien thaïlandais Bangkok Post, une femme de ménage a retrouvé le 26 octobre les corps sans vie du Canadien Angus Eric Campbell, 27 ans, et de l’Australien Stephen Casamel, 31 ans, dans une même chambre de l’hôtel Park Plaza, donnant sur l’avenue Sukhumvit, près du carrefour Asoke à Bangkok. La police touristique a indiqué que les deux touristes étaient morts « entre 12 et 24 heures» avant qu’ils soient découverts, et qu’une «poudre blanche» et des ustensiles pour consommer de la drogue avaient été retrouvés près des corps. Selon un policier, «lors de l’autopsie initiale, le docteur a dit qu’ils étaient morts d’une overdose de drogue». On ignore le lieu exact d’origine d’Angus Eric Campbell au Canada. Stephen Casamel était originaire de New South Wales en Australie.

En juin dernier, deux jeunes femmes originaires de Québec, les sœurs Bélanger, avaient été retrouvées mortes dans une chambre d’un hôtel de l’île de Koh Phi Phi, leur corps couverts de vomissements et portant des marques d’éruptions cutanées. La cause exacte du décès n’a pas encore été déterminée. En août, un jeune Français et un Britannique sont morts dans l’incendie d’une discothèque de l’île de Phuket, la grande île du sud de la Thaïlande.

 

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Asie Birmanie Cambodge Laos Thaïlande Tourisme Viêtnam

Tourisme : un projet de visa unique dans le bassin du Mékong

Quatre Etats riverains du Mékong étudient un projet de visa unique pour les touristes étrangers. Un cinquième pays pourrait les rejoindre.

Réunis le 14 septembre à Hochiminh-Ville, les ministres du tourisme du Vietnam, de la Birmanie (Myanmar), du Cambodge et du Laos se sont entendus sur le principe d’un visa unique pour touristes internationaux qui circulent sur leurs territoires respectifs. Ces quatre pays sont riverains du Mékong. La Thaïlande, qui forme avec les Etats précités la sous-région du Mékong, pourrait se joindre à eux si le projet d’un visa conjoint entre Bangkok et Phnom Penh s’avère efficace.

Les ministres des quatre pays pensent que le visa unique pourrait contribuer à atteindre l’objectif qu’ils se sont fixés : attirer, selon le site de Saigon Giai Phong, 25 millions de visiteurs internationaux de 2013 à 2015, dont quatre millions qui circuleraient au moins dans deux pays. Hoang Tuan Anh, ministre vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme, qui présidait la réunion dans l’ex-Saigon, a déclaré que les quatre Etats «avaient accueilli, en 2011, plus de 12,3 millions de visiteurs internationaux, soit une croissance de 14,5% par rapport à 2010». Il a ajouté  que, sur ce total, 2,1 millions d’étrangers s’étaient rendus dans plusieurs pays.

En dépit d’une croissance rapide du tourisme dans ces quatre pays – et des sites exceptionnels dont ils disposent – leurs infrastructures restent encore très en retard par rapport à celles de la Thaïlande. La prochaine réunion ministérielle se tiendra en 2013 au Cambodge.

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Malaisie Singapour Thaïlande Tourisme

Le milliard de touristes dépassé en 2012, grâce à l’Asie

La barre du milliard de touristes internationaux devrait être franchie en 2012. La principale locomotive de ce phénomène est le continent asiatique.

467 millions de voyageurs ont franchi des frontières internationales pendant le premier semestre de 2012, un record absolu et une augmentation de 5% par rapport à la même période de l’année précédente. Comme les grandes saisons touristiques sont l’été dans l’hémisphère nord et les fêtes de fin d’année, la barre du milliard de voyageurs internationaux devrait logiquement être franchie en 2012, estime le site Travel Daily Asia.

Avec une augmentation de 9%, l’Asie du Sud-Est est en tête, au même titre que l’Asie du Sud. Globalement, la région Asie-Pacifique (+8%) est la locomotive du mouvement, notamment  en raison de la reprise du tourisme japonais et de la vigueur du secteur Asie dans d’autres pays asiatiques, tels Singapour, la Malaisie, la Thaïlande.

«Même si l’Asie a été affectée par la crise économique de 2008-2009 en raison de la force de ses liens avec d’autres économies, la région s’est rétablie rapidement et joue aujourd’hui un rôle de leader dans l’économie mondiale. Cela se reflète clairement dans les statistiques du tourisme », a estimé Taleb Rifai, lors de l’inauguration, le 13 septembre à Macau, du Forum mondial sur le tourisme. Rifai est, depuis 2009, secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme, une agence onusienne dont le siège est à Madrid.