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Société Tourisme Viêtnam

Dalat, le petit Paris du Vietnam, menacé par la pollution

Station d’altitude à la fraîcheur recherchée, Dalat est en train de crouler sous la pollution. Le «petit Paris» du Vietnam risque de perdre de son charme.

Les coloniaux français s’y réfugiaient pour fuir la chaleur accablante de Saigon, surtout entre fin février et début mai. De nos jours, au Vietnam, les touristes locaux et étrangers en font autant. Mais Dalat, chef-lieu de la province de Lam Dông, souffre d’une gestion laxiste, rapporte les quotidiens Thanh Nien et Tuoi Tre.

A six km de la ville, le lac des Chagrins et sa pinède réputée pour la légèreté de sa brise et sa tranquillité, est de plus en plus pollué par les détritus du voisinage, notamment du village des Fleurs, aux petites fermes florales connues mais dont les bouteilles et paquets d’insecticides ou d’engrais chimiques trainent partout. «Quand il pleut, les détritus se retrouvent dans le lac», rapporte Thanh Nien. En outre, la superficie du lac continue de se réduire, passant de neuf hectares à trois seulement, en raison du déboisement et de l’érosion des sols. Les eaux boueuses des surfaces perdues sont immédiatement exploitées par des paysans.

A deux km de la ville, les fameuses chutes de Cam Ly sont contaminées par des ordures rejetées en amont. Quand les journées sont ensoleillées, une odeur putride fait fuir les visiteurs. Un Vietnamien qui loue des chevaux aux touristes n’ose plus laisser les animaux s’abreuver sur place. Enfin, la vallée de l’Amour, communauté qui se trouve à cinq km de Dalat et toujours fréquentée par les amateurs de lunes de miel, est menacée par les tunnels de mines sauvages d’étain. Des centaines de mètres de tunnels ont été creusés. Malgré le caractère illégal de ces activités, aucune action n’a été entreprise pour y mettre un terme.

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Asie Tourisme

Bonne bouffe dans la rue: six sur dix

Où mange-t-on le mieux dans la rue en Asie ? Six villes d’Asie du sud-est figurent parmi les dix meilleurs endroits : Penang, Bangkok, Hanoi, Singapour, Manille et Phnom Penh.

Ce classement (établi par le site www.CNNGo.com  et repris par la presse régionale) ne retient pas Hochiminh-Ville (ex-Saigon), pourtant considérée comme l’un des temples de la bonne bouffe à bas prix dans la rue, notamment autour du Marché central, du Vieux marché et à Cholon, l’ancien quartier chinois. Les villes d’Indonésie sont également absentes, en dépit de la popularité des Warung, les omniprésentes petites cantines installées sous toile de tente sur les trottoirs.

A Bangkok, parmi les plats populaires sont mentionnés les nouilles de riz aux légumes, poulet ou crevettes (pad see ew) , la salade papaye verte (som tam), le riz frit au crabe (khao pad pu). Dans les rues de Hanoi,  se retrouvent sur un trottoir encombré les amateurs de l’incontournable pho (soupe locale à base de nouilles de riz, bœuf ou poulet), de banh cuôn (crêpes de riz farcies et cuites à la vapeur) et de bun cha (lamelles de poitrine de porc grillée accompagnée de nouilles de riz).

Un tel classement élimine la cuisine laotienne, faite à base d’herbes et très appréciée pour son goût et sa légèreté. Les quatre autre villes asiatiques citées sont Taipei (Taïwan), Fukuoka (Japon), Séoul (Corée du Sud) et Xian (Chine). Il n’y a pas de place pour Pékin, Shanghai, Canton et même Hong Kong.

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Indonésie Tourisme

Garuda, l’indonésienne, vole vers l’Est

Reflet de la crise en Europe, Garuda, compagnie nationale aérienne indonésienne, réoriente son expansion vers le marché Asie-Pacifique, le plus prometteur.

La compagnie nationale d’Indonésie a annoncé supprimer quatre vols hebdomadaires sur sept Jakarta-Amsterdam et renoncer à son projet d’ouverture, en 2013, de lignes aériennes reliant la capitale indonésienne à Paris, Francfort, Londres et Rome. La raison : le déclin du nombre des passagers liés à la récession en Europe. «Nous n’allons pas ajouter des vols ou ouvrir de nouvelles lignes aussi longtemps que la zone euro demeurera en crise»,  a déclaré, le 24 janvier, Pudjobroto, l’un des dirigeants de Garuda, selon le Jakarta Globe.

En revanche, Garuda va ouvrir, le 27 avril, une nouvelle ligne (cinq vols hebdomadaires) entre Denpasar (Bali) et Haneda (Tokyo), pour remplacer la ligne actuelle Denpasar-Nagoya. Ses vols entre Jakarta et Taipeh deviendront quotidiens le 19 mai. Un vol hebdomadaire supplémentaire sera introduit sur la ligne JakartaKuala Lumpur. Garuda va également multiplier les vols intérieurs (Jakarta-Pekanbaru, Jakarta-Batam, Bandung-Surabaya). Comme le tourisme, le trafic aérien se porte bien en Indonésie (une augmentation de 15% des passagers sur les lignes intérieures), mais Garuda doit impérativement rentabiliser ses lignes (une chute de 15% de ses actions à la bourse de Jakarta en 2012).

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Indonésie Tourisme

Un nouvel aéroport pour Jakarta… en 2015

L’aéroport international de Jakarta doit tripler sa capacité d’accueil et être réorganisé. Il s’agit de rattraper ceux de Singapour, Bangkok et Kuala Lumpur.

Conçu en 1985 par Aéroports de Paris pour accueillir 22 millions de passagers par an, l’aéroport international Soekarno-Hatta de Jakarta en a «traité» 51 millions en 2011, ce qui en fait le douzième de la planète et le quatrième d’Asie (derrière Pékin, Tokyo-Haneda et Hong Kong). La nécessité d’une extension et d’une restauration a donc sonné.

Les travaux vont commencer cette année. L’objectif : porter la capacité à 62 millions de passagers en 2015 et le réorganiser pour en faire un aéroport de classe mondiale. Les complaintes s’accumulent, «de la saleté des toilettes à l’agressivité des chauffeurs de taxis sans licences», rapporte le Jakarta Globe. «Aux heures de pointe, l’aéroport déborde de voyageurs contraints à attendre plus d’une demi heure pour récupérer leurs bagages».

Les passagers doivent également s’accommoder de longues queues à l’immigration et des embouteillages sur l’autoroute qui permet de rejoindre le centre de Jakarta, situé à une vingtaine de kilomètres. «Mieux vaut tard que jamais», estime le quotidien anglophone en annonçant que le gouvernement d’Indonésie compte également consacrer, dans les dix ans à venir, 40 milliards de dollars à l’aménagement de 100 nouveaux ports.

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Thaïlande Tourisme

Phuket, lieu de villégiature de plus en plus populaire

En dépit des engorgements et des chantiers, Phuket demeure très populaire auprès des étrangers. Le tourisme, activité essentielle, y est en augmentation de 30% par an.

Il n’y a de moins en moins de saisons à Phuket. L’île touristique du sud thaïlandais fait de plus en plus le plein toute la saison. Son aéroport international souffre : neuf millions de passagers attendus en 2012 à la suite d’une augmentation de 30% du trafic passagers en 2011, selon C9 Hotelworks, un groupe d’experts. Sa capacité actuelle est de 6,5 millions de passagers et les avions doivent parfois faire la queue, même sur l’aire de parking. Elle va être portée à 12,5 millions de passagers en 2015 grâce à une extension dont le coût est évalué à 180 millions de dollars.

Phuket était un rendez-vous d’expatriés, Américains, Australiens, Européens, asiatiques. Les Chinois sont désormais plus nombreux (150.000 individus pendant le premier semestre de 2011, soit une augmentation de 103% d’une année sur l’autre) que les Australiens. Les nouveaux contingents de touristes sont également fournis par la Russie et l’Inde. Des chantiers, y compris routiers, sont ouverts un peu partout. Le bétonnage de l’île et de ses côtes se poursuit, notamment à l’est, les hôtels ayant été construits surtout aux abords des plages de l’ouest, qui donnent sur le grand large.

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Indonésie Tourisme

Forêt tropicale primaire et tourisme rustique en Indonésie

Les amateurs de trekking dans les forêts primaires tropicales ont trouvé un point de chute idéal dans le sud de Bornéo.

Loksado est un hameau dayak niché au pied des monts Meratus à Kalimantan, la partie indonésienne de Bornéo. Forêt primaire sous les tropiques, cascades superbes, ballades dans un environnement d’orchidées sauvages et de végétation exubérante. Descente de rivières qui se faufilent entre des gorges à bord de radeaux de bambous assemblés pour une descente et démontés à l’arrivée pour être réassemblés plus tard.

Des centaines de hameaux offrent des cadres exceptionnelles de promenades à Bornéo. Loksado offre l’avantage d’être accessible et d’accueillir déjà de petits groupes, ainsi que le rapporte début mars le Jakarta Globe. Il dispose même d’une petite auberge.

Deux accès sont possibles : débarquer de l’avion à Banjarmasin (chef-lieu de la province de Kalimantan-Sud), puis prendre un taxi collectif, puis un minibus, soit 4 heures de voyage en tout (et 4 € par passager). L’autre est de voler jusqu’à Balikpapan (Kalimantan-Est) et de poursuivre en minibus, dix-sept heures de mauvaise route mais superbes paysages. « Peu connue des Indonésiens, Loksado est en train d’acquérir une réputation internationale pour le trekking en forêt tropicale », estime le journal.

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Indonésie Tourisme

Douze nouveaux hôtels Pullman en Indonésie

Le groupe français Accor a annoncé l’ouverture en Indonésie, d’ici à 2015, de douze hôtels cinq étoiles Pullman.

Leader mondiale de l’hôtellerie, le groupe Accor entend tirer profit de la bonne santé de l’économie indonésienne. Selon le Jakarta Post, Gérard Guillouet, son vice-président pour la Malaisie, l’Indonésie et Singapour, a déclaré que la clientèle visée était celle des milieux d’affaires, lors de l’inauguration, le 19 janvier, de l’hôtel Pullman Jakarta Indonesia (l’ancien hôtel Nikko). Auparavant, deux Pullman avaient déjà ouvert leurs portes en Indonésie : le Pullman Jakarta Central Park (novembre 2011) et le Pullman Legian Nirwana (Bali, février 2011).

Les futurs hôtels Pullman – des cinq étoiles – seront ouverts à Bali, à Medan, à Surabaya et à Yogyakarta, – « des villes qui connaissent une forte croissance économique », a ajouté Gérard Guillouet, en précisant que la priorité ira à la construction de nouveaux hôtels, non à la reprise d’hôtels actuellement gérés par d’autres groupes. Accor – 4.200 hôtels dans 90 pays – entend être doté en 2015 de cent Pullman dans la région Asie-Pacifique.