Dans les transports publics, dans la rue, contre la pollution… Dans les pays d’Asie de l’Est, porter un masque en public est un geste de protection quotidien. « Cela relève plus du sens commun ou de l’habitude pour les gens. Ils font juste ça comme une réponse naturelle à la situation« , explique Mitsutoshi Horii, professeur de sociologie.
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Auteur: Nguyen Khac Giang, Victoria University of Wellington
Le Vietnam est l’un des pays d’Asie qui a le mieux réussi à faire face à la pandémie de COVID-19.
L’ONU s’attend à ce que 68% de la population mondiale vive dans des zones urbaines d’ici 2050. Beaucoup de ces villes sont situées à proximité de la mer et sont menacées par les inondations, les séismes et autres catastrophes naturelles.
Plus de 150 personnes sont mortes dans les inondations liées aux pluies de mousson en Asie du sud-est, du Cambodge à la Thaïlande en passant par le Vietnam.
Environ deux millions de personnes dans 27 provinces sont toujours affectées par les inondations en Thaïlande, selon le Département de la prévention des catastrophes .
Sam est Français et il s’est trouvé un travail en Thaïlande: vendeur de yum sen dans les rues de Bangkok, au coeur de Chinatown.
La compagnie aérienne à bas coût VietJetAir a organisé, lors d’un vol inaugural, un défilé de jeunes femmes en tenue légère. Les autorités l’ont sanctionnée.
L’Indonésie bénéficie d’une économie robuste. Mais elle compte également, comme la Birmanie, le Cambodge ou les Philippines, des laissés-pour-compte.
Ils sont partout et, pourtant, n’existent pas. Beaucoup sont des chiffonniers, qui revendent à très bas prix leurs médiocres collectes d’ordures dans les poubelles ou sur les décharges. Ils n’ont pas de domicile, dorment sous les ponts ou les raccords d’autoroutes, auprès de leurs carrioles. Ils n’ont pas de carte d’identité : ils ne peuvent donc pas bénéficier d’une aide médicale officielle et leur progéniture ne peut pas fréquenter de l’école.
Ils sont quatre millions, sur de 230 à 250 millions d’Indonésiens. La fonction publique les qualifie d’”invisibles” car ils ne sont recensés nulle part, rapporte Al Jazeera, qui les a filmés. Beaucoup sont des paysans pauvres qui ont émigré dans les villes dans l’espoir d’une vie meilleure. Toutefois, faute d’un certificat de résidence ou d’un métier officiel, ils n’ont pas droit à des cartes d’identité et ne peuvent pas bénéficier de l’aide aux programmes d’éradication de la pauvreté, alors qu’ils sont les premiers concernés par le fléau. Ils sont donc condamnés à vivre des restes rejetés par les autres.