Selon un nouveau rapport tout récemment publié, les employés de Beijing ont été plus satisfaits de leur travail et de leur vie que leurs homologues des autres grandes villes chinoises en 2016, malgré des possibilités de promotion limitées, une concurrence intense et un smog étouffant. Le rapport de fin d’année de 2016, publié par le site chinois de ressources humaines Zhaopin.com, indique ainsi que la note moyenne pour la satisfaction au travail donnée par 2 247 cols blancs dans la capitale était de 2,45 sur 5, un chiffre supérieur à la moyenne nationale.
Bien que ce soit moins de la moitié du score possible, le chiffre pour les employés de Beijing reste tout de même plus élevé que ceux donnés par leurs homologues de Shanghai, Shenzhen et Guangzhou. Les employés de Guangzhou ont donné un score de 2,16, le plus bas des quatre villes.
Avec une moyenne de 1,98, le taux de satisfaction vis-à-vis des promotions à Beijing a été classé comme le plus faible dans les cinq catégories étudiées, quoique légèrement plus élevé que l’an dernier. Les autres catégories étaient les salaires, le bien-être, les possibilités de formation et d’apprentissage et les relations interpersonnelles. Selon le rapport, les employés de Beijing ont déclaré que c’était de leurs relations interpersonnelles qu’ils étaient les plus satisfaits, avec un score de 3,05.
Néanmoins, les trois cinquièmes des employés interrogés ont indiqué qu’ils n’avaient eu aucune opportunité de promotion en 2016. Plus de 37% pensent que le système de gestion de leur entreprise est le facteur le plus important pour la promotion, tandis que 11,6% pensent que leurs propres efforts importaient davantage. Le rapport indique que l’insatisfaction à l’égard des opportunités de promotion est un facteur important qui a incité de nombreux employés à quitter leur emploi.
« Les statistiques montrent que beaucoup de cols blancs ont tendance à changer d’emploi s’ils n’ont guère de chances d’être promus ou de voir leur salaire augmenter après avoir travaillé pendant un à deux ans », a souligné le rapport. Dou Xue, qui travaille aujourd’hui dans un cabinet d’avocats, a ainsi quitté son emploi dans une compagnie d’assurance en juin. « J’avais de très bonnes relations avec mes collègues de la compagnie d’assurance, mais je n’ai pas obtenu de promotion et je n’ai même pas vu la moindre opportunité pour cela après avoir travaillé dur pendant trois ans », a déclaré la jeune femme, âgée de 29 ans, qui a dit avoir choisi un cabinet d’avocats, même s’il ne lui a guère offert mieux en matière d’augmentation de salaire ou de poste. « Je voulais juste changer d’environnement de travail », a-t-elle dit.
Le rapport a également constaté que les cols blancs de Beijing ont été les plus satisfaits de leur vie, avec un score de 2,47, supérieur de 0,13 à la moyenne nationale. Cependant, les employés de la capitale se sont montrés les plus insatisfaits de leur vie sexuelle, avec un score de 1,89 seulement -bien moins que les scores moyens dans les autres catégories de l’enquête sur la satisfaction sur la vie, y compris les vacances et la santé mentale et physique. Alors que plus de 37% des employés qui ont été interrogés étaient célibataires, la moitié ont déclaré n’avoir des rapports sexuels que moins d’une fois par mois, a souligné le rapport.
Enfin le rapport a conclu que les travailleurs en col blanc ayant des salaires plus élevés étaient plus satisfaits de leur travail et de leur vie.
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