La pandémie ne cesse de se propager dans la ville chinoise. Et le confinement désormais total imposé par le pouvoir chinois commence à susciter des mouvements de mécontentement.
C’est comme un retour à la case départ. Le Covid-19 revient en Chine, où il est apparu. Et dans la grande métropole de Shanghai, les chiffres de contamination ne cessent de monter. Un millier par jour il y a deux semaines, 21 000 lors de ce seul vendredi 8 avril. La proportion de cas symptomatiques (824 lors des dernières 24 heures) reste faible mais elle double en ce moment en moins de 24h.
Aucune date de déconfinement annoncée
La courbe semble pour l’instant incontrôlable. Et ce malgré un confinement désormais total des 25 millions d’habitants de la mégapole. Shanghai est la plus grande ville jamais confinée dans le monde depuis deux ans. Au début, le 24 mars, le confinement était partiel, seulement la moitié de la ville, et il ne devait durer que quatre jours. Il est donc désormais total et il n’y a aucune date de fin annoncée.
Des stades, des hôtels, des centres de congrès ont été réquisitionnés pour mettre à l’écart toute personne positive. Les rues sont désertes, les commerces fermés, les usines et les transports à l’arrêt. Et il n’y a pas que Shanghai : au total en Chine aujourd’hui, près de 200 millions de personnes sont confinées dans différentes régions. Cela représente un Chinois sur sept.
Une surveillance permanente de 25 millions d’habitants
Le confinement est drastique, en application de la politique « Zéro Covid » qui est le mantra du pouvoir chinois. Et il est d’autant plus drastique, que le variant Omicron, on le sait, est très contagieux. Il résiste aux vaccins chinois, seuls autorisés dans le pays. En plus le taux de vaccination des personnes âgées est faible en Chine, environ 50%. Mais l’intérêt de cette stratégie radicale parait désormais très discutable : le coût social et…
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