L’élection présidentielle aura lieu samedi 13 janvier à Taïwan. L’ombre de la Chine plane sur cette campagne, le favori à cette élection étant considéré comme un grave danger par Pékin pour ses positions séparatistes.
Plus que jamais, la menace chinoise flotte dans les airs et fait la Une des journaux taïwanais. Depuis le 1er janvier, 23 ballons chinois ont franchi le détroit, en plus de la présence de navires de guerre déployés par Pékin, de drones de reconnaissance ou d’avions de chasse. Sur les côtes de Taïwan plane le risque d’une invasion chinoise, car Pékin considère que l’île doit être conquise de gré ou de force. Face à ce scénario, Taïwan renforce son armée, augmente son budget et allonge la durée du service militaire.
« Pékin appelle les Taïwanais à faire ‘le bon choix' »
L’ombre de la Chine plane sur la campagne pour les élections présidentielle et législative du samedi 13 janvier. Pour le DPP, le parti au pouvoir, Taïwan doit rester Taïwan. Même son de cloche du côté du parti d’opposition KMT, qui prône quant à lui un rapprochement avec Pékin. « Ce qui compte pour nous, c’est la démocratie et la liberté », indique Warren Wu, président des jeunes KMT. Jeudi soir, « Pékin appelle les Taïwanais à faire ‘le bon choix’. Le favori à cette élection présidentielle est considéré comme un grave danger pour ses positions séparatistes », indique le journaliste de France Télévisions Asie Arnauld Miguet.
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