La Chine a mené des manœuvres militaires autour de Taïwan ces derniers jours.
« Ces manœuvres sont d’une certaine ampleur » et visent à « faire pression tout autour de la géographie de Taïwan pour simuler les conditions d’un potentiel et réel blocus », de l’île, analyse lundi 14 octobre sur franceinfo Emmanuel Véron, enseignant-chercheur associé à l’Ecole navale et à l’Inalco (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) et spécialiste de la Chine contemporaine alors que la Chine a mené des manœuvres militaires autour de l’île de Taïwan. Pékin a déployé avions et navires de guerre pour encercler Taïwan, une opération présentée comme un « sérieux avertissement » aux autorités « séparatistes » de l’île et qui suscitent les critiques de Washington.
Tout ce qu’on observe là « en plus de l’intimidation est de l’ordre de l’entraînement, c’est une possibilité pour les forces armées chinoises de s’entraîner, d’interagir entre aéronefs et navires, exercice après exercice, pression après pression, menace après menace, qui font que l’outil militaire chinois gagne aussi en qualité », ajoute Emmanuel Véron. Face à la Chine, Taïwan souffre d’une « asymétrie de moyens quand on regarde l’outil militaire chinois colossal avec des budgets conséquents », poursuit le spécialiste de la Chine. « Taïwan, 23 ou 24 millions d’habitants avec des réseaux d’alliance américains, est quelque part un nain dans cette affaire mais Taïwan a une forme de résilience à travers sa démocratisation », estime Emmanuel Véron.
« Repli des forces nationalistes sur l’île de Taïwan »
Emmanuel Véron insiste sur le contexte historique qui a amené à la mise en place du régime démocratique à Taïwan, « il faut se rappeler de la trajectoire historique post 1949 » de…
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