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Le gouvernement discute d'un projet de résolution sur le développement des entreprises

Le PM Nguyen Xuan Phuc et des entrepreneurs ​lors de la réunion des entreprises vietnamiennes de 2016. Photo: VNA

Hanoi (VNA) – Le projet de résolution du gouvernement sur le développement des entreprises était au c​oeur d’une séance de travail jeudi de la réunion périodique d’avril du gouvernement, les 4 et 5 mai à Hanoi.

Cette résolution, avec les lois sur l’investissement (amendée) et ​les entreprises (amendée), est attendue pour créer une percée ​en matière​ de gestion adminitrative ​en vue de faciliter les activités des entreprises.​

Selon le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc, la résolution ne distingue pas les formes d’entreprises : entreprise ​issues de l’investissement direct étranger, entreprises publiques et entreprises privées. De même, le gouvernement considère les entreprises privées comme le ​facteur d’élév​ation de la compétitivité et de l’indépendance de l’économie nationale.

Selon le projet de résolution, en 2020, le pays comptera un million d’entreprises, avec un secteur privé contribuant de 48 à 49% au PIB national. Par ailleurs, l’investissement des entreprises privées représente 49 % de l’investissement social.

Le projet de résolution fixe cinq tâches et mesures concrètes​ que sont la réforme des formalités administratives, la création d’un environnement d’affaires idoine pour les entreprises, la garantie​ de la liberté de commerce d’entreprise et de l’égalité dans l’accès aux ressources et aux opportunités d’affaires, la réduction des dépenses des entreprises et, enfin, la protection des droits et intérêts des entreprises.

Le projet de résolution mentionne l’organisation pour chaque trimestre d’un dialogue ouvert entre entreprises et investisseurs et les présidents des comités populaires provinciaux et municipaux, la création de lignes rouges sur le site web des villes et des provinces…

Il propose une assistance ​au crédit ​pour les PME et l’élaboration ​d’une loi sur l’assistance de celles-ci

S’exprimant à cette occasion, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Vietnam, Vu Tien Loc, a souligné que cette résolution avait pour but d’instaurer la confiance chez les entreprises. 

Il a insisté sur le règlement des 300 propositions et recommandations données lors de la récente rencontre entre Premier ministre et des entreprises, ainsi que l’objectif de créer d’ici à 2020 au moins un million d’entreprises, outre le développement des entreprises et l’accélération de la restructuration des entreprises publiques.

Le vice-Premier ministre Vuong Dinh Hue a souligné la confiance de l’Etat envers les entreprises et, inversement, des entreprises envers l’Etat, ainsi que le rôle de la Confédération générale du travail du Vietnam en tant que représentant des travailleurs. Il a suggéré la création d’indices pour évaluer l’efficience des entreprises.

Les autres membres du gouvernement ont proposé de séparer la fonction de gestion étatique de celle de gestion de l’entreprise, d’élever le rôle de la presse dans l’information sur la production et le développement des entreprises, ​ainsi que dans l’édification de marques pour leurs produits.

Le projet de résolution sera soumis au gouvernement et au Premier ministre la semaine prochaine. -VNA​

 

 

 

 

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Le PM Nguyen Xuan Phuc plaide pour les liens Vietnam-Royaume-Uni

Le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc (droite)  et  le ministre britannique des AE Philip Hammond. Photo : VNA

Hanoi (VNA) – Le Vietnam souhaite coopérer étroitement avec le gouvernement britannique en tous domaines dans un intérêt mutuel, ainsi que pour la paix et la prospérité dans la région comme dans le monde.

C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc lors d’une rencontre mardi à Hanoi avec le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond en visite au Vietnam.

Le ​Premier ministre a estimé que malgré le développement positif d​e la coopération économique bilatérale, notamment avec des échanges commerciaux de 5,4 milliards de dollars en 2015, ces ​relations ne sont toujours pas à la hauteur des potentiels et des vœux de chacun.

Il a exprimé ​le souhait que les entreprises britanniques investissent davantage dans les secteurs de la banque, de la finance et de l’assurance, ​dans le développement d’infrastructures, ​les sciences et les technologies, avant de deman​der au gouvernement britannique de continuer d’assister la formation de ressources humaines qualifiées et l’enseignement de l’anglais au Vietnam, ainsi que d’accorder des bourses d’étude aux étudiants vietnamiens.

​Nguyen Xuan Phuc a également demandé au gouvernement britannique de signer et ratifier bientôt l’accord de libre-échange Vietnam-Union européenne en vue de son application qui contribuera à approfondir les relations entre l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Vietnam.

​​Le chef du gouvernement vietnamien s’est félicité de la Déclaration ​du G7 à Hiroshima, dont un contenu portant sur la Mer Orientale, ​dans le but commun ​de garantir la liberté de navigation maritime et aérienne, ​​d’éviter tous act​ions unilatérales contraires au droit international et ​aggravant les tensions dans la région.

Il a demandé au gouvernement britannique de s’efforcer à ce que l’UE ​élève plus fortement sa voix ​pour demander à la Chine de respecter le droit international, dont la Convention internationale sur le droit de la mer ​de 1982, ​de régler des différends de manière pacifique sans recourir à la ​force ni menacer d’y recourir, de mette fin ​à tous actes modifiant le statu quo en Mer Orientale, notamment d’arrêter immédiatement la militarisation de la Mer Orientale,​ d’appliquer pleinement et strictement la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), et de coopérer en vue de parvenir à la signature du Code de conduite en Mer Orientale (COC).

Le ministre Philip Hammond ​a félicité ​Nguyen Xuan Phuc pour sa récente élection en tant que Premier ministre du gouvernement vietnamien.

Il a affirmé que le Royaume-Uni était prêt à coopérer avec le Vietnam dans l’adaptation au changement climatique ainsi que dans la prévention et la lutte contre le trafic illégal des animaux sauvages.

Il a convenu d’intensifier la coopération bilatérale dans les secteurs de l’éducation et de la formation, des sciences et des technologies, souhaitant que le gouvernement vietnamien simplifie davantage les formalités dans ces ​secteurs ​afin de renforcer l’attrait des investissements britanniques.

Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond a affirmé le caractère strict de la Déclaration ​du G7​, soulignant le soutien de l’ASEAN ​à l’élaboration du COC afin d’assurer la liberté de navigation maritime et aérienne dans cette zone maritime.

Il a également souhaité que les parties concernées règlent les ​différends ​de manière pacifique et dans le respect du droit international. – VNA

 

 

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Analyse

« Nous aimons nos filles. Mais il nous faut un fils. »

 

Cette affirmation, qui reflète un sentiment partagé par la plupart des Arméniens, est au cœur d’une réflexion grandissante dans le pays autour des inégalités hommes-femmes. L’Arménie est l’un des pays du monde où le taux de masculinité à la naissance est le plus élevé, avec 114 garçons pour 100 filles (contre un taux naturel de 105). Soucieux de trouver une solution politique efficace à cette préférence sexuelle, nous sommes allés à la rencontre des Arméniens pour remonter aux origines de cette situation.


Si la Chine, l’Inde et d’autres pays d’Asie ont longtemps souffert de ce problème, il est d’apparition beaucoup plus récente dans le Caucase du Sud : en Arménie, le déséquilibre numérique entre les sexes a commencé à croître dans les années 1990, lorsque les difficultés économiques et la volonté de réduire la taille des familles, conjuguées à l’arrivée de techniques de détection du sexe des embryons, ont conduit de nombreux couples à privilégier les garçons. D’où une génération de « filles manquantes », pour reprendre l’expression d’Amartya Sen, le premier à décrire ce phénomène.

Nous savons que ce déséquilibre est symptomatique des inégalités hommes-femmes dans une société. Si vous en parlez aux Arméniens, ils vous affirmeront que les parents aiment tous leurs enfants de la même manière et réservent le même traitement aux filles et aux garçons. Les hommes et les femmes rencontrés lors de la recherche quantitative réalisée pour une étude lancée l’an dernier sur le phénomène des « femmes manquantes » nous l’ont dit.

Alors même que les Arméniennes bénéficient d’un accès égal à l’éducation et sont même plus nombreuses que les garçons dans l’enseignement supérieur, les données d’enquête du baromètre du Caucase (a) révèlent une préférence systématique pour les fils. Interrogées sur le sexe de leur enfant si elles ne devaient en avoir qu’un seul, plus de la moitié des personnes ont admis préférer un garçon. En milieu rural, où les structures familiales traditionnelles n’ont pratiquement pas évolué, ce taux grimpe à 71 %.

Le scepticisme initial des groupes de discussion face aux chiffres présentés n’a rien de surprenant. Il n’en reste pas moins que la plupart des personnes interrogées reconnaissent observer cette préférence pour les fils et ses conséquences dans leur entourage. Beaucoup disent inciter leurs filles, belles-filles ou épouses à avorter lorsqu’elles attendent une fille pour leur deuxième ou troisième grossesse. Et les données attestant de l’enracinement de cette préférence pour les fils dans les communautés arméniennes ne manquent pas, comme en témoigne notre travail sur le terrain.

Les gens préfèrent-ils vraiment les garçons ? Pourquoi ?

Avec nos partenaires de l’Armenia Caucasus Research Resource Centre (a), nous avons voulu aller au fond de cette question, en interrogeant des hommes et des femmes de tous âges dans quatre communautés du pays. Qu’avons-nous appris ?

  1. La préférence pour les garçons repose sur des raisons pratiques profondément ancrées : les parents comptent sur eux pour gérer les difficultés du quotidien mais aussi, quand ils seront vieux, pour les aider financièrement et matériellement.
  2. Les coutumes locales veulent que les parents âgés vivent chez un de leurs fils et soient pris en charge par leurs belles-filles. Même si ces dernières sont moins dociles qu’avant, cette tradition reste très prégnante. Alors même que la loi assure une égalité de traitement entre les héritiers filles et garçons, la maison, la terre et l’entreprise familiales continuent d’être léguées de préférence aux fils. « Seul un Arménien sur mille décide de laisser quelque chose à la fille », avons-nous pu entendre.
  3. Pour quelles raisons ? Parce que les filles tendent à quitter le giron familial, puisqu’elles sont « emmenées ailleurs pour s’occuper de quelqu’un d’autre », en général leur belle-famille. Faute de pouvoir contrôler leur vie et de gagner un salaire décent — sans parler du risque de déshonorer le clan par un comportement « inapproprié » —, les filles restent très dépendantes de leurs parents. Pour les mères, cette préférence pour les fils s’explique aussi par l’inquiétude des parents quant au sort de leurs filles : « un fils aura plus de chance d’être heureux qu’une fille »
  4. Mais notre recherche a également mis en évidence la forte valeur symbolique des fils : ce sont eux qui portent le nom et protègent le statut social de la famille. « Avoir un fils est un motif de fierté » : c’est une phrase qui revient souvent. Cela confirme la virilité du père aux yeux des voisins. Et cela aide une mère à asseoir sa place dans le foyer de son mari. Sans compter que les fils sont censés protéger leurs sœurs, comme le suggère ce proverbe arménien : « une sœur dit qu’elle a un frère ; un frère ne dit pas qu’il a une sœur ».

Notre plan d’action : mettez vos filles en valeur !

En cette veille de la Journée internationale des femmes, nous devons donner aux fillettes d’Arménie et du reste du monde les mêmes chances.

Le défi est de taille, tant la préférence pour les fils et le choix du sexe des enfants à naître résulte de pressions personnelles et sociales mais aussi de l’environnement économique et culturel. Mais l’expérience d’autres pays prouvent que l’on peut faire évoluer ce statu quo. Les « solutions médicales » ne donnent guère de résultats : il ne sert à rien d’interdire au personnel de santé de révéler le sexe d’un embryon ou d’empêcher les femmes d’avorter, au risque de mettre en danger celles qui opteront pour la clandestinité. Le seul moyen d’y parvenir, est de s’atteler aux causes sous-jacentes de cette préférence. De nombreux Arméniens ont la solution. « Peu importe comment on s’y prend, il n’y a qu’une chose qui compte vraiment : valoriser le rôle des femmes », suggère cette jeune femme de Erevan. Donnons-lui, comme aux autres jeunes filles d’Arménie, la possibilité de vivre et de grandir dans un monde où elles seront respectées, en tant que professionnelles et responsables.

Ce travail a été financé par l’UFGE (a), un fonds fiduciaire multidonateurs pour l’égalité des sexes administré par le Groupe de la Banque mondiale.

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Australie, Singapour soulignent la liberté de navigation en Mer Orientale

la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop. Photo: ualm.org.au

Sydney (VNA) – L’Australie et Singapour ont réitéré leur engagement envers les droits des Etats à la liberté de navigation et de survol en Mer Orientale, au moment où les tensions montent dans la région en raison des actes unilatéraux de la Chine.

A l’issue de la réunion du Comité interministériel Singapour-Australie, laquelle a réuni à Sydney leurs ministres des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce, la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop et son homologue singapourien Vivian Balakrishnan ont affirmé que les navires et avions de l’Australie et de Singapour se réservent le droit de continuer de naviguer et survoler en Mer Orientale, par laquelle plus de 6.700 milliards de dollars australiens (environ 5.000 milliards de dollars) de marchandises passent chaque année.

Le ministre singapourien des Affaires étrangères Vivian Balakrishnan a déclaré que, bien que Singapour soit une petite cité-Etat, son commerce extérieur était trois fois supérieur à son PIB. La sécurité du passage en Mer Orientale est donc « vitale » pour ce pays.

Il a souligné l’importance de la Mer Orientale tant pour l’Australie que pour Singapour, étant donné qu’une grande partie de leur commerce passe par cette zone maritime. -VNA

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Approfondissement du Partenariat stratégique Vietnam-France

Hanoi (VNA) – Le secrétaire général du Parti Nguyen Phu Trong a pris en haute estime la première visite du président de l’Assemblée nationale (AN) française Claude Bartolone au Vietnam, laquelle contribuant à approfondir le Partenariat stratégique Vietnam-France.

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Le ministre chinois des AE exprime sa confiance dans les relations Chine-Myanmar

BEIJING, 8 mars (Xinhua) — Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a exprimé, mardi, sa confiance dans les relations sino-birmanes, notant que l’amitié est « vive et dynamique ».

Les relations entre les deux pays ne seront pas affaiblies par les changements de la situation intérieure du Myanmar, a indiqué M. Wang lors d’une conférence de presse tenue en marge de la session annuelle de l’Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois).

La Ligne nationale pour la démocratie au Myanmar, dirigée par Aung San Suu Kyi, maintient des contacts amicaux avec la Chine, a confirmé M. Wang, en réponse à une question concernant les attentes chinoise vis-à-vis du nouveau gouvernement birman, qui prêtera serment avant la fin du mois.

« Notre compréhension et notre confiance mutuelles se renforcent », a-t-il assuré.
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Ouverture du centre sino-américain de la sécurité nucléaire

BEIJING, 18 mars (Xinhua) — Le plus grand centre de la sécurité nucléaire dans la région Asie-Pacifique, financé par la Chine et les Etats-Unis, a ouvert ses portes vendredi, a-t-on appris des autorités.

Ce centre, créé par l’Autorité chinoise de l’énergie atomique et le Département de l’Energie des Etats-Unis, est capable de former chaque année environ 2.000 agents de la sécurité nucléaire pour la Chine et les autres pays dans la région Asie-Pacifique, a déclaré le chef de l’autorité nucléaire chinoise Xu Dazhe.

La construction de ce centre, qui est le plus grand programme nucléaire ayant bénéficié des investissements directs des gouvernements chinois et américain, avait débuté en décembre 2013.
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Chine

Le singe et les cinq éléments

Chaque année possède des traits de personnalités associées à l’un des cinq éléments que sont le métal, le bois, l’eau, le feu et la terre. Ainsi, il y a cinq types de singe avec des caractéristiques différentes.