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Faut-il avoir peur du coronavirus en Thaïlande ? – thailande-fr.com

La Thaïlande est actuellement le pays le plus touché en dehors de la Chine avec 19 cas répertoriés, dont sept ont été guéris et 12 autres restent hospitalisés.

Faut-il pour autant craindre une contagion ou annuler un séjour touristique en Thaïlande?

A ce jour la Thaïlande ne compte que 12 patients contaminés, c’est sept de plus qu’en France…

En tant que première destination de vacances pour les touristes chinois (11 millions de visiteurs en 2019), il n’est guère surprenant que la Thaïlande soit le pays plus touché par le coronavirus en dehors de la Chine.

Un premier cas de transmission du virus en Thaïlande a été détecté aujourd’hui

200 000 touristes chinois présents en Thaïlande

Ceci étant dit le nombre de personnes encore hospitalisées et infectées par le virus reste pour le moment très faible (12, soit sept cas de plus qu’en France).

Même si potentiellement un risque d’épidémie ne peut être complètement écarté en raison du très grand nombre de touristes chinois présents en Thaïlande (environ 200 000).

Pour le moment il n’y a pas vraiment de raison d’annuler un séjour en Thaïlande, ce qui n’empêche pas de prendre quelques précautions…

Source : thailandefr

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Hanoï ville la moins chère d’Asie pour les routards – Tourisme

Hanoi et Vientiane sont les deux villes les moins chères d’Asie pour les routards, tandis que Bangkok offre les prix les plus bas pour un repas, selon une étude de la compagnie d’assurance Alpha Travel Insurance, basée au Royaume-Uni.

Alpha Travel Insurance a enquêté sur les destinations les plus populaires pour routards en fonction du coût d’un hôtel pour une nuitée, de deux trajets en transport, de trois repas économiques, des boissons et des frais pour visiter une attraction de la ville.

Hanoi, la capitale du Vietnam, arrive en tête de la liste des 31 destinations les moins chères au monde répertoriées dans le guide intitulé «Index des routards – les villes les moins chères à visiter en Asie».

Également au Vietnam, Ho Chi Minh-Ville et Hoi An, dans la province centrale de Quang Nam, figurent en tête de liste, arrivant respectivement en troisième et sixième position.

Tokyo ville la plus chère d’Asie

Vue de Tokyo
Tokyo est la ville la plus chère du classement

Tokyo, la capitale japonaise, est la ville d’Asie la plus chère des 31 villes répertoriées, avec une dépense d’environ 74 $ par jour en moyenne.

Bangkok est la ville la moins chère pour un repas au restaurant, tandis…

Source : thailandefr

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Contrôles antivirus dans les aéroports de Thaïlande – Santé, Tourisme

Des points de contrôle ont été mis place dans six aéroports de Thaïlande pour examiner les passagers en provenance de Chine en raison d’un mystérieux virus qui sévit dans la région de Wuhan.

Les autorités sanitaires chinoises ont signalé 44 cas de « pneumonie virale d’origine inconnue » avec des symptômes qui ressemblent à ceux du SRAS, un virus hautement contagieux qui avait causé des centaines de morts en 2002.

L’épidémie a incité les autorités de Hong Kong, Macao, Taïwan, Corée du Sud, Singapour et Malaisie à prendre des mesures d’urgence.

Les aéroports de Thaïlande (AOT) surveillent de près la situation avec l’installation de caméras thermiques pour détecter d’éventuels cas de pneumonie virale en provenance de Wuhan, en Chine.

China Southern Airlines assure trois vols par jour vers l’aéroport de Suvarnabhumi tandis que Thai Air Asia vole deux fois par jour de Wuhan vers l’aéroport Don Mueang.

China Southern Airlines n’opère que pendant la saison du Nouvel An chinois (du 10 janvier au 3 février) vers l’aéroport international de Phuket

L’aéroport de Chiang Mai reçoit trois vols par…

Source : thailandefr

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VIDEO. Les Thaïlandais ont rendu hommage au défunt roi Bhumibol pendant plus d’un an

C’est une cérémonie grandiose et fastueuse, qui marque la fin d’une longue année de deuil en Thaïlande. Plusieurs centaines de milliers de Thaïlandais se sont rendus à Bangkok (Thaïlande), jeudi 26 octobre, pour assister à la crémation de leur souverain défunt, Bhumibol Adulyadej. 

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Thaïlandais et Birmans, main dans la main pour lutter contre le trafic de drogue en Asie

La Thaïlande et la Birmanie ont longtemps été les principales plaques tournantes du trafic d’opium et de d’héroïne.

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Ne laisser personne pour compte : 1,1 milliard de personnes sans titre d’identité

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Photo : Daniel Silva Yoshisato.

On estime que 1,1 milliard de personnes dans le monde ne peuvent pas prouver officiellement leur identité, selon l’édition 2017 de la série de données ID4D (Identification for Development) de la Banque mondiale (a).

Avoir un titre d’identité est capital

Comment justifier de son identité dans la vie quotidienne ? Imaginez que vous essayiez d’ouvrir votre premier compte bancaire, de faire valoir vos droits à l’assurance maladie ou de vous inscrire à l’université, mais que vous n’ayez pas de titre d’identité : vous constaterez que votre qualité de vie et vos opportunités seront extrêmement limitées… Avoir une pièce d’identité officielle est un élément capital : c’est le sésame pour accéder à de nombreux droits, mais aussi à des services essentiels (santé, éducation, finance…). Selon les toutes dernières estimations du Groupe de la Banque mondiale, ce problème touche environ 1,1 milliard de personnes à l’échelle planétaire. 

L’importance de cet obstacle fondamental a poussé la communauté internationale à l’inclure dans les Objectifs de développement durable des Nations Unies : « fournir une identité juridique à tous les citoyens d’ici 2030, notamment en enregistrant toutes les naissances » (cible 16.9). C’est aussi ce qui a incité le Groupe de la Banque mondiale à lancer son initiative ID4D (Identification for Development) en 2014.

En effet, pour progresser vers cet objectif ambitieux, encore faut-il que les États et leurs partenaires de développement puissent appréhender l’ampleur du défi. L’initiative du Groupe de la Banque mondiale vise précisément à fournir des données actualisées chaque année sur le nombre de personnes dépourvues de titre d’identité officiel dans 198 pays. Cette estimation repose à la fois sur des données publiques (taux d’enregistrement des naissances relevés par l’UNICEF) et sur les informations rapportées par les organismes chargés de l’état civil. Nous collectons en outre des informations qualitatives : la base de données renseigne par exemple sur les organismes et les ministères concernés ou sur l’existence de systèmes numériques (désormais introduits partiellement ou totalement dans 133 pays).

Qui sont ces 1,1 milliard de personnes ?

Les données les plus récentes permettent de répondre à cette question avec plus de précision :

  • 78 % vivent en Afrique subsaharienne et en Asie, ce qui montre que l’essentiel des efforts doivent porter sur ces régions du monde ;
  • 40 % sont des enfants âgés de moins de 18 ans et une sur six a moins de cinq ans, ce qui souligne l’importance du premier des dix principes généraux sur l’identification (a) qui prescrit une couverture universelle de la naissance au décès ;
  • Plus de la moitié vivent dans des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, et un tiers dans des pays à faible revenu.

Il faut également signaler que le niveau de développement d’un pays influence souvent le taux de possession d’un titre d’identité : on estime que 36 % de la population des pays à faible revenu est dépourvue de papiers d’identité officiels, contre 22 % pour les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et seulement 9 % pour ceux de la tranche supérieure.

Mais ce n’est pas tout. La majorité des pays publient uniquement des statistiques nationales générales pour la population adulte, ce qui limite notre capacité à orienter précisément les efforts des États et de leurs partenaires de développement. Par exemple, seuls 43 pays publient des données décomposées par sexe, ce qui est pourtant essentiel pour savoir si les femmes et les filles rencontrent davantage de difficultés pour l’obtention d’une pièce d’identité.

Enfin, il faut noter que le nombre de personnes sans papiers d’identité officiels tel qu’il ressort de la base de données est en baisse : il atteignait 1,5 milliard en 2016. Cela s’explique par les améliorations qui ont été apportées à la méthodologie, de meilleures sources de données pour 128 pays, et une augmentation particulièrement importante du nombre de personnes enregistrées en Inde grâce aux progrès rapides du système Aadhaar (pour plus d’informations, consultez l’onglet « Methodology & Sources » du fichier 2017 ID4D Global Dataset).

Et ensuite ? Améliorer la base de données ID4D
 
Le problème ne se résume pas à bien prendre toute la mesure du défi : il s’agit aussi de « ne laisser personne pour compte », conformément à l’engagement des ODD, et d’aider en priorité ceux qui en ont le plus besoin. Cela nécessite en premier lieu de savoir quelles personnes sont les moins susceptibles de posséder une pièce d’identité, et, dans l’idéal, pourquoi. Qui sont les personnes exclues ? S’agit-il du segment le plus pauvre de la population ? Des personnes vivant dans les zones rurales ? Dans quelles provinces ou régions habitent-elles ?

Par ailleurs, il faut accorder une attention toute particulière à la situation des populations déjà marginalisées et qui, parce qu’elles n’ont pas de titre d’identité, sont encore plus vulnérables : les personnes handicapées, les personnes âgées, les populations autochtones, et les enfants entre l’âge de 5 ans (pour lesquels il devient plus compliqué d’obtenir un certificat de naissance) et l’âge d’éligibilité à l’obtention d’une carte d’identité nationale (16 ou 18 ans dans bon nombre de pays). De plus, nous ne savons tout simplement pas combien de personnes détiennent des papiers parmi les plus de 200 millions de migrants, les 21,3 millions de réfugiés et les 10 millions d’apatrides.

Il y a trois mesures immédiates que les États et leurs partenaires de développement peuvent prendre pour résoudre ce manque criant de données désagrégées :

  1. Les organismes chargés de l’état civil et les instituts de statistique pourraient publier leurs données par sexe, par âge et par zone géographique. Le Pérou (es) et l’Inde (a) le font déjà, et d’autres pays comme la Thaïlande et le Nigéria fournissent ces données sur demande.
  2. Les recensements et les enquêtes menées auprès des ménages pourraient comporter des questions concernant la possession d’un titre d’identité, ce qui serait particulièrement utile dans le cas des populations marginalisées mentionnées précédemment.
  3. Pour appuyer ces efforts, la communauté statistique internationale devrait produire des normes, des définitions et des méthodologies, et envisager d’étendre l’indicateur actuel correspondant à la cible 16.9 des ODD pour aller au-delà du simple enregistrement des naissances avant l’âge de 5 ans.

Nous avons le plaisir d’annoncer que, avec le concours de la Fondation Bill et Melinda Gates, la base de données ID4D intègre désormais des informations provenant de l’édition 2017 de l’enquête Global Findex (qui couvre plus de 90 pays) et concernant le taux de possession d’une carte d’identité ainsi que les difficultés rencontrées pour obtenir celle-ci. À la fin de l’année, nous serons en mesure de publier des données représentatives à l’échelle nationale et comparables sur les taux de possession d’un titre d’identité, qu’il sera possible de désagréger de nombreuses manières. De plus, nous prévoyons de continuer à consolider notre base de données grâce à de nouveaux partenariats et des investissements supplémentaires de la part des partenaires intéressés, en mettant l’accent sur l’amélioration de la méthodologie et de la collecte des données.

En agissant pour mieux comptabiliser tous ceux et toutes celles que l’on ne voit pas, nous renforçons notre engagement à faire de l’identité juridique pour tous une réalité.

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La climatisation vous rafraîchit, mais réchauffe la planète. Ce n’est pas une fatalité.

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Parce qu’ils permettent de conserver les aliments et d’en limiter le gaspillage, mais aussi d’accroître la productivité au travail, d’apprendre dans de meilleures conditions, d’améliorer les soins de santé ou encore de soutenir les ambitions numériques des pays (vous êtes bien placés pour savoir que les ordinateurs chauffent vite…), les systèmes de refroidissement peuvent contribuer à la lutte contre l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée dans le monde entier.


Mais votre réfrigérateur, s’il a le mérite de conserver vos fruits et légumes, présente aussi l’inconvénient de réchauffer la planète. Car, ironie du sort, nous savons aujourd’hui qu’en cherchant à protéger la couche d’ozone dans le cadre du Protocole de Montréal, nous avons, sans le vouloir, aggravé la hausse des températures. La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons faire rapidement marche arrière, et avoir un impact bénéfique sur l’environnement de façon quasi immédiate. A contrario, si nous n’agissons pas, les effets délétères risquent d’être considérables.

Il est évident qu’en remédiant à un problème environnemental mondial — l’appauvrissement de la couche d’ozone terrestre —, le Protocole a aussi contribué à lutter contre le changement climatique. Sans cet accord et les 25 années d’action visant à faire cesser la production et l’utilisation de substances chimiques nocives, la situation actuelle serait bien pire.

L’élimination des chlorofluorocarbures (CFC), composés organiques de chlore, de fluor et de carbone, a permis d’éviter l’équivalent de huit milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Néanmoins, entre-temps, nous nous sommes rendu compte que les hydrofluorocarbures (HFC) choisis pour remplacer certains CFC sont de très puissants gaz à effet de serre. Et, considérés comme les meilleurs substituts aux produits chimiques autrefois contenus dans les climatiseurs ou les réfrigérateurs, ils sont de plus en plus employés sur l’ensemble du globe. 

Les HFC les plus problématiques sont infiniment plus dangereux que le CO2. Cependant, étant donné qu’ils restent généralement moins longtemps que ce dernier dans l’atmosphère, leur élimination pourrait permettre à la génération de nos enfants de constater une atténuation du réchauffement climatique. En revanche, parce que le CO2 demeure plus longtemps dans l’atmosphère, sa disparition ne sera manifeste qu’à plus long terme, et ce serait donc nos petits-enfants qui en verraient les effets.

De Dubaï à Kigali, en passant par Vienne

L’enjeu climatique mondial étant déjà colossal, il est impératif de passer à la vitesse supérieure pour réduire les HFC, avant d’atteindre le point de non-retour. Telle a été la principale thématique des récentes réunions des Parties au Protocole de Montréal, à Vienne, auxquelles ont participé des ministres de nombreux pays, avec, comme priorité, l’élimination progressive des HFC. Selon les projections d’une étude de référence (pdf en anglais), on pourrait abaisser de 0,5 °C les températures mondiales en supprimant les HFC et en enrayant leur expansion. Chaque dixième de degré compte.

En compagnie de plusieurs collègues, j’ai assisté aux réunions de Vienne, qui font partie d’une série de rencontres dont la première a eu lieu en novembre dernier à Dubaï et dont l’objectif est le suivant : réviser le Protocole de Montréal en vue de faire disparaître graduellement les HFC. L’importance d’une telle révision tient au fait qu’elle enverrait au monde entier un signal clair pour agir et, précisément parce qu’elle s’inscrit dans le cadre de ce protocole, qu’elle entrerait rapidement en vigueur. Les discussions ont souligné la nécessité d’apporter une réponse souple, selon la situation de chaque pays, tout en montrant qu’il existe un solide consensus multilatéral pour une action déterminante. La décision finale sera prise en octobre à Kigali (Rwanda).

Le processus est enclenché

C’est dans les pays en développement que, d’après les projections, la croissance des HFC sera la plus élevée (cela n’a rien d’étonnant, puisque cette croissance est fortement corrélée au développement économique). Le Groupe de la Banque mondiale n’attend donc pas un accord international pour commencer à accélérer la mise en œuvre des mesures destinées à limiter les HFC. Nous œuvrons déjà avec les pays, dans le cadre de nos projets liés au Protocole de Montréal, pour déterminer où des réductions sont possibles et où ces gaz peuvent être limités, à mesure que la technologie nécessaire est disponible, financièrement accessible et fiable. En Thaïlande, nous travaillons avec des fabricants pour produire des climatiseurs (a) qui ne dégradent pas la couche d’ozone, parallèlement à une moindre utilisation des HFC et à des économies d’énergie. Par ailleurs, avec le concours du Canada, nous mettons au point des outils qui serviront aux équipes de la Banque à repérer et saisir les opportunités d’un résultat « triplement gagnant » dans le cadre des investissements touchant à la climatisation et la réfrigération, à savoir moins d’ozone, moins de HFC et une meilleure maîtrise de l’énergie.

Nous savons que le Protocole de Montréal a déjà produit des effets positifs. Cette année, nous avons appris que le trou dans la couche d’ozone a diminué d’une superficie équivalant à la taille de l’Inde, et qu’il devrait être comblé avant le milieu du siècle. Mais il est encore trop tôt pour se réjouir : le défi reste immense. C’est en octobre que sera prise une décision cruciale pour les générations à venir.

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Chronique de Thaïlande : Le Roi et lui

Quoique l’on puisse penser de l’attitude passée et présente de Thaksin Shinawatra, force est de constater un fait : cet ex-officier de police devenu homme d’affaires puis converti à la politique est au coeur des passions nationales depuis maintenant quinze ans.