Les autorités de la cité-État constatent un manque d’effectifs dans la police, alors que le taux de criminalité reste l’un des plus faibles au monde. Certains activistes s’inquiètent de l’absence de débats et de l’utilisations des données récoltées.
Les robots de patrouille vont se déployer dans les rues de Singapour, où résident 5,5 millions d’habitants. Des tests avaient déjà été effectués pendant le covid avec eux. On pouvait notamment les apercevoir dans l’aéroport international de la cité-État. Les engins sont à peu près à hauteur d’homme sur quatre roues, se déplacent et s’adressent au public avec des hauts-parleurs, et une caméra à 360 degrés. Les images sont retransmises aux policiers dans des salles de contrôle.
Les robots sont capables, seuls, « de mettre en place un cordon de police, et également avertir des passants pendant un incident » selon les autorités de Singapour. Car cette annonce a été faite, alors que les autorités expliquent ne pas avoir assez de policiers à Singapour, tout en mettant régulièrement en avant le taux de criminalité qui reste l’un des plus faibles au monde.
« La vitrine » d’un État « de plein pied dans le XXIe siècle, voire le XXIIe »
Singapour a déjà près de 90 000 caméras de police en place sur son territoire, un nombre qui doit encore grossir d’ici 2030. Mais derrière ce déploiement des robots de patrouille, il y a aussi un problème de main d’œuvre de policiers selon les autorités. La robotisation a aussi eu lieu du côté des forces armées, notamment dans la marine, par manque de personnel.
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« C’est un État qui surveille beaucoup, mais la police, on ne la voit pas tant que ça à Singapour, estime Eric Frécon, chercheur associé à l’Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC). Donc…
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