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Indonésie Philippines

La vraie peur en Indonésie : explosifs et bombes en liberté

L’arrestation de onze terroristes présumés les 26 et 27 octobre à Java s’est accompagnée de la découverte de bombes assemblées. De quoi alarmer les autorités.

L’agence nationale anti-terroriste (BNPT, selon son acronyme indonésien) s’est félicitée du succès des derniers raids du Détachement 88, l’unité de police spécialisée dans la traque des terroristes. Les onze récentes arrestations dans quatre villes de Java, dont Jakarta, ont sans doute permis de démanteler un petit groupe d’extrémistes qui s’apprêtaient à commettre plusieurs attentats, notamment contre les ambassades australienne et américaine en Indonésie. Mais comment se fait-il que la police ait découvert, par la même occasion, des stocks d’explosifs et, surtout,  plusieurs bombes déjà assemblées et prêtes à exploser ? La police a également confisqué du matériel, des détonateurs, des armes légères et des manuels pour la fabrication de bombes.

Selon le maréchal de l’air Chairul Akbar, secrétaire du BNPT, se procurer des explosifs en Indonésie est facile car beaucoup de gens les utilisent dans leurs activités quotidiennes, rapporte le Jakarta Post. «Les gens achètent des explosifs pour la pêche ou pour le travail dans les mines. Même les enfants peuvent y avoir accès parce qu’ils sont utilisés dans les feux d’artifices», a déclaré Chairul, en ajoutant : «pour cette raison, les terroristes savent comment se procurer, sans difficultés, ce dont ils ont besoin».

Chairul pense que le BNPT et les autres agences en charge éprouveraient beaucoup de mal à contrôler la circulation d’explosifs compte tenu de leur large utilisation. Il est illégal de posséder des explosifs et la peine maximale est l’emprisonnement à vie. Mais l’application de la loi dans ce domaine semble manquer. «Le BNPT n’a aucune autorité pour limiter la distribution d’explosifs. C’est le travail de la police», a déclaré Chairul au Jakarta Post.

L’Indonésie abrite dix manufactures d’explosifs qui servent, pour l’essentiel, les secteurs minier et de la défense. Mais les services de renseignements ont également détecté un trafic clandestin d’explosifs en provenance du sud des Philippines, où se trouvent des milices musulmanes armées et de petits groupes terroristes actifs.

En outre, selon le site Khabar, les contrôleurs de la Toile ne sont pas assez bien équipés et assez nombreux en Indonésie pour bloquer des centaines de sites islamistes utilisés dans le recrutement de jeunes jihadistes. Ces sites proposent généralement un chapitre expliquant au visiteur comment fabriquer lui-même une bombe artisanale.

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Politique Viêtnam

Vietnam : un ancien ministre et trois banquiers sont inculpés

Arrestations, enquêtes et inculpations se poursuivent dans les milieux bancaires du Vietnam. Un ancien ministre est à son tour inculpé. Le feuilleton continue.

Le gouvernement du Vietnam a annoncé le 27 septembre que quatre banquiers, qui avaient démissionné le 19 septembre, étaient inculpés pour avoir «délibérément violé les réglementations de l’Etat, causant de sérieuses conséquences». Le premier inculpé est Trân Xuân Gia, 73 ans, qui a été président de l’ACB (Asia Commercial Bank) de 2008 jusqu’à sa démission le 19 septembre. Ministre du Plan et des Investissements pendant six ans (1996-2002), Gia n’a pas été arrêté, en raison de sa collaboration avec les enquêteurs, mais a seulement reçu l’interdiction de quitter le quartier où se trouve son domicile.

C’est également le cas de trois de ses anciens collaborateurs, anciens directeurs adjoints de l’ACB : Le Vu Ky, Trinh Kim Quang et Pham Trung Cang. Ce dernier était également le directeur adjoint de l’Eximbank. Ils sont tous les quatre soupçonnés d’avoir trempé dans une transaction frauduleuse au cours de laquelle une banquière aurait détourné, aux dépens de l’ACB, la coquette somme de 719 milliards de dôngs (1 € = 30.000 dôngs). Des anciens membres de la direction de l’ACB auraient ordonné de transférer des dépôts dans 29 autres banques afin de bénéficier de taux d’intérêts supérieurs à ceux fixés par la Banque centrale.

Fin août, plusieurs arrestations de banquiers ont eu lieu, dont celle du millionnaire Nguyên Duc Kiên, l’un des fondateurs de l’ACB et un membre de l’entourage du premier minisre Nguyên Tan Dung. Le gouvernement a, depuis, tenté de remettre de l’ordre dans le secteur bancaire tout en durcissant son attitude à l’égard de ceux qui le critiquent.

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Politique Viêtnam

La crise au Vietnam : vaste campagne d’autocritique du PC

Le PC vietnamien, parti unique, a lancé une campagne «de critique et d’autocritique» pour conjurer la crise financière que traverse le pays.

Les arrestations dans les milieux bancaires et à la tête d’entreprises publiques,  les démissions et les limogeages de ces dernières semaines s’accompagnent, au sein du PC du Vietnam, de sessions à plusieurs échelons de séances de critique et d’autocritique. Cette campagne est, selon VOVWorld, site de la Voix du Vietnam, conforme à une résolution récente du comité central du PC «sur les problèmes urgents dans l’édification du Parti».

Dans un jargon communiste typique mais clair, la Voix du Vietnam, organe officiel, rapporte que «le principe de la critique et de l’autocritique sert à remédier aux imperfections et à maintenir l’unité. Cela permet d’édifier le mouvement révolutionnaire au sein des localités, de donner le bon exemple aux subordonnés et de rehausser la capacité de travail du comité provincial du Parti au lieu d’affaiblir le mouvement et semer la pomme de discorde au sein du parti. Nous sommes le noyau révolutionnaire de la localité, c’est pourquoi nous devons montrer la voie aux habitants et membres du Parti en leur faisant comprendre que la critique et l’autocritique servent à l’édification et au développement du Parti.»

La Voix du Vietnam ajoute que «le but est de remédier à la dégénérescence de l’idéologie politique, de la morale et du style de vie des cadres et des membres du Parti pour améliorer la direction et la combativité des organisations du parti, le rôle pionnier des cadres et des membres du parti.» Parmi l’une des réunions d’autocritique les plus récentes figure celle du ministère des Affaires étrangères, du 22 au 24 septembre.

Cette reprise en mains de tous les échelons du PC est censée avoir pour objet d’«empêcher et endiguer la dégradation idéologique, politique et morale d’une partie non négligeable de cadres et de membres du Parti.» Elle ne dit rien, en particulier, des luttes d’influence et rapports de force entre les clans du mouvement communiste. Elle coïncide, en revanche, avec un durcissement à l’égard des dissidents, notamment de ceux qui s’expriment sur une Toile de plus en plus difficile à contrôler.

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Indonésie

Le terrorisme en Indonésie: multiplication des arrestations

La police a arrêté neuf individus soupçonnés de terrorisme en l’espace de 48 heures. Le démantèlement de réseaux clandestins semble se poursuivre.

Huit suspects ont été interpellés le 21 septembre dans divers endroits dans la ville de Solo (Surakarta, Java central) par le Détachement 88, l’unité de police chargée de la lutte contre le terrorisme en Indonésie. Ils auraient été en train de préparer un attentat contre la police, laquelle a récupéré trois bombes artisanales, des dizaines de détonateurs et du matériel pour fabriquer des bombes. Selon le Jakarta Post, le neuvième, âgé de 19 ans et également originaire de Solo, a été arrêté le lendemain à Melawi, un bourg de la province de Kalimantan Ouest, sur l’île de Bornéo.

Ces arrestations interviennent à la suite d’affrontements, début septembre à Solo, au cours desquels deux suspects et un membre du Détachement 88 ont été tués. Depuis, deux autres suspects ont été grièvement blessés et un troisième tué le 8 septembre par l’explosion accidentelle d’une bombe qu’ils étaient en train de fabriquer à Depok, près de Jakarta, dans un bâtiment déguisé en orphelinat. Deux suspects se sont rendus à la police à la suite de cette explosion : Muhammad Toriq, le 9 septembre, et Yusuf Rizaldi, le 12 septembre.

Yusuf appartenait à un groupe extrémiste fondé par Abou Bakar Baachir, l’ancien émir de la Jemaay Islamiyah, mouvement terrorise clandestin. Baachir purge une peine de quinze ans de prison pour avoir financé un camp d’entrainement de terroristes à Atjeh. En l’espace de six mois, plus d’une trentaine de terroristes présumés ont été arrêtés dans l’archipel et sept autres ont été tués. L’explosion accidentelle de Depok, les redditions et la qualité des renseignements obtenus par la police laissent penser que de nombreux militants jeunes et non-aguerris ont été recrutés par les terroristes.

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Politique Viêtnam

Banques du Vietnam : après les arrestations, les démissions

Quatre démissions de dirigeants bancaires, après les arrestations du dernier mois, laissent penser que la crise politico-financière est loin de se résorber.

Après celui des arrestations, voici le temps des démissions – volontaires ou forcées – dans les cercles financiers du Vietnam. Trân Xuân Gia, président de l’Asia Commercial Bank (ACB), dont l’un des fondateurs, le millionnaire Nguyê Duc Kiên, a été arrêté en août, et deux de ses adjoints ont démissionné de leurs fonctions le 19 septembre «pour raisons personnelles» ou «raisons de santé». Un quatrième banquier, Huynh Trung Cang,  président adjoint de l’Eximbank, a également quitté ses fonctions.

Au Vietnam, ces dirigeants ne sont pas des inconnus. Gia est un ancien ministre du Plan et des Investissements. Cang est un ancien fondateur de l’ACB, au même titre que Kiên.  Les quatre démissionnaires, selon Tuoi Tre, seraient impliqués dans l’approbation par l’ACB d’un dépôt illégal par 19 de ses employés de l’équivalent de 27 millions d’€ dans la Vietinbank. Responsable de cette opération, un ancien directeur de l’ACB, Ly Xuân Hai a été limogé et placé sous les verrous en août, en même temps que Nguyên Duc Kiên, qui était auparavant présenté comme un membre de l’entourage du premier ministre Nguyên Tân Dung.

Selon le site VietnamNet, le conseil d’administration de l’ACB a aussitôt nommé un nouveau directeur général, Trang Hung Huy, lui-même fils d’un ancien PDG de la banque. Formé aux Etats-Unis et âgé de 34 ans seulement, Huy représente une nouvelle génération de banquiers. Il est, toutefois, membre du conseil d’administration de l’ACB depuis 2006 (et son directeur général adjoint depuis 2008).

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Politique Viêtnam

Vietnam : nouvelles accusations contre un banquier emprisonné

Deux accusations supplémentaires ont été prononcées par le ministère de la Sécurité publique contre Nguyên Duc Kiên, un banquier millionnaire arrêté le 20 août.

Kiên, l’un des fondateurs de l’Asia Commercial Bank (ACB), avait été accusé en août d’opérations illégales lorsque trois autres sociétés, dont il a été également le fondateur, ont été accusées de commerce illicite. Cette fois-ci, le ministère de la Sécurité l’accuse d’avoir «intentionnellement violé les règlements concernant la gestion économique, avec de sérieuses conséquences », et d’avoir «triché dans l’appropriation des biens de personnes tierces», selon le site de Tuoi Tre.

La police a également annoncé l’arrestation du directeur et du chef comptable d’ACB, l’une des principales banques commerciales du Vietnam, pour complicité avec Kiên. Le 24 août, un ancien directeur d’ACB, Ly Xuân Hai, avait déjà été arrêté. Plusieurs dirigeants d’entreprises publiques ont été, de leur côté, placés sous les verrous en 2012 pour corruption et détournements de fonds.

Agé de 48 ans, Kiên dispose d’une somptueuse résidence à Hanoï et de limousines de luxe, dont une Rolls Royce et une Bentley. Avant son arrestation, il passait pour l’une des vingt premières fortunes du Vietnam. Il passait aussi pour avoir des entrées en haut lieu, notamment auprès du premier ministre. Ce passionné de football vient d’être démis de ses fonctions de vice-président de l’Association professionnelle de football. Il était également président du Club de football de Hanoï.

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Analyse Politique Viêtnam

Vietnam : les arrestations se poursuivent dans les milieux financiers

Une série d’arrestations a lieu dans les milieux d’affaires alors que la bourse dégringole et que la dette des entreprises publiques devient très préoccupante.

La dernière arrestation en date est celle de Ly Xuân Hai, ancien PDG de l’Asia Commercial Bank (ACB). Agé de 47 ans, originaire de Hanoi et titulaire d’un master de Paris-Dauphine, Hai a été arrêté en début de soirée le 23 août, selon le site VietnamNet, à son domicile à Hochiminh-Ville. Son domicile et ses bureaux ont été fouillés. Il est accusé d’avoir «intentionnellement violé les règlements de l’Etat sur la gestion économique». Entre-temps, la Banque centrale est intervenue, comme annoncé, pour renflouer en liquidités l’ACB dont la clientèle s’est ruée pour retirer ses fonds et dont l’action en bourse a chuté de 20%. Hai, PDG depuis 2005, avait démissionné dans la matinée et a été aussitôt remplacé par l’un de ses adjoints.

Son arrestation est intervenue deux jours après celle de Nguyên Duc Kiên, l’un des fondateurs de l’ACB et l’une des grandes fortunes du Vietnam. Kiên a été arrêté pour des raisons qui, officiellement, n’ont rien à voir avec la gestion de l’ACB, quatrième banque commerciale du pays. D’autres arrestations avaient précédé, notamment celles, le 8 août, des deux ‘rois de l’acier’ à Haiphong, Pham Van Tu (le père) et Pham Hai Thanh (le fils), dont la compagnie Thai Son (import-export, chantiers navals, fabrication de l’acier) était censée être financièrement solide. En 2011, Thai Son figurait encore, selon VietnamNet, parmi les cinq cents sociétés privées les plus importantes. A la suite de la chute de 50% du prix de l’acier depuis la crise de 2008, Thai Son a connu de sérieux déboires, ne pouvant plus rembourser ses dettes.

La dette des entreprises publiques est évaluée, de son côté, à quelque 40 milliards d’€, ce qui est considérable. Il y a déjà eu les scandales des trous dans les budgets de Vinashin (chantiers navals) et Vinalines (transports maritimes). D’autres affaires pourraient exploser, mettant en cause un système de copinage qui rend l’âme. Les luttes de clans au sein du PC vietnamien, qui conserve le monopole du pouvoir politique, en sont déjà affectées.  Nguyên Duc Kiên passait, par exemple, pour être le partenaire en affaires de la fille du premier minisre Nguyên Tan Dung, considéré comme l’homme-clé du Bureau politique et du gouvernement.

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Analyse Politique Viêtnam

Vietnam: le temps des apprentis sorciers

L’arrestation d’un magnat de la finance illustre les effets d’un laisser aller. Absence de transparence, liens entre politique et affaires : corriger le tir s’annonce difficile.

Le Vietnam souffre à son tour des dérives du capitalisme rouge. Arrêté dans la soirée du 21 août pour «activités économiques illégales» en tant que PDG de trois sociétés, Nguyên Duc Kiên, 48 ans, pèse 70 millions d’€, ce qui fait beaucoup au Vietnam et le range parmi les cent premières fortunes du pays. Le 22 août, la bourse a chuté de 4,7% et d’1,59% le 23 août. Surtout, pour prévenir toute panique, Nguyên Van Binh, gouverneur de la Banque centrale et membre du gouvernement, a annoncé à l’Assemblée nationale que l’Etat ferait tout ce qu’il faut pour renflouer, si nécessaire, l’ACB (Asia Commercial Bank) dont Kiên a été l’un des fondateurs et dont le titre en bourse a plongé deux jours de suite de 7% (chute maximale autorisée au cours d’une journée, qui entraîne automatiquement la suspension du titre).

Binh a affirmé, devant les députés, que Kiên n’occupait plus la moindre fonction au sein de l’ACB et qu’il détenait moins de 5% des parts de cette banque, l’une des plus importantes du pays et dans le capital de laquelle figure la Standard Chartered. Kiên a été arrêté en raison de malversations dans trois autres sociétés dont il est le patron. Plusieurs autres banques ont aussitôt fait savoir que Kiên n’était, chez elles, qu’un partenaire très minoritaire, donc sans influence. C’est, toutefois, le cas d’Eximbank, dont le titre en bourse a chuté de 4,9% le 22 août et de 4,5% le 23 août.

Les autorités vietnamiennes continuent de considérer le secteur étatique, qui demeure majoritaire, comme la locomotive du développement économique (alors que l’immense majorité des créations d’emplois est devenu, depuis plusieurs années, le fait du secteur privé, minoritaire). Les liens entre les entreprises publiques, dont la gestion a fait parfois l’objet de scandales, et les plus hautes instances du Parti communiste sont incestueux. Le pays intervient constamment dans la gestion de ces entreprises, y compris parfois pour les sanctionner (le cas récent de Vinashin, entreprise publique de chantiers navals, dont le budget a compris un trou de près de 4 milliards d’€).

Les banquiers sont également obligés d’avoir leurs introductions au Comité central et au Bureau politique du PC. Ces relations s’opèrent fatalement dans une absence inévitable de transparence. Les fauteuils dans les conseils d’administration se comptent parfois par dizaines (c’est le cas dans l’affaire Nguyên Duc Kiên, dont on ignore encore les motifs précis de l’arrestation). Kiên passait également pour entretenir de très bonnes relations avec certains membres du Bureau politique. Lors de son avant-dernier Congrès, en 2006, le PC a accepté la présence dans ses rangs de «capitalistes rouges» en autorisant ses membres à faire des affaires  privées.

Les complicités et le laisser aller,  donc le trop bon ménage postsocialiste entre affaires et politique, expliquent également la gestion parfois hasardeuse des banques, notamment le taux élevé de mauvaises dettes. En mars dernier, le gouverneur Binh a rapporté au Parlement que les mauvaises dettes, en fait les créances douteuses, représentaient près de 10 milliards d’€, soit 10% de la dette des banques, un taux jugé très élevé.  Une inspection de la Banque centrale a alors révélé que, dans certaines sociétés de crédit, les mauvaises dettes représentaient de 30% à 60% du total. Autant dire que ces sociétés, peu nombreuses, sont déjà étouffées.

Le gouverneur de la Banque centrale a également affirmé, qu’en juin 2012, le taux moyen de mauvaises dettes dans les banques commerciales d’Etat était de 3,76% et qu’il était de 4,73% dans les autres banques commerciales. Ces statistiques sont inquiétantes alors que l’expansion s’est ralentie (4%) et que le secteur immobilier à Hochiminh-Ville est en déroute. L’arrestation de Kiên pourrait annoncer quelques règlements de comptes supplémentaires. La remontée de pente s’annonce ardue pour des apprentis sorciers qui ne contrôlent plus les développements qu’ils ont suscités ou, du moins, laissés se produire.

Jean-Claude Pomonti