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Thaïlande: deux étrangers retrouvés morts dans un hôtel

Deux touristes, un Canadien et un Australien, ont été retrouvés sans vie dans une chambre d’hôtel. La police penche pour la thèse de l’overdose.

Selon le quotidien thaïlandais Bangkok Post, une femme de ménage a retrouvé le 26 octobre les corps sans vie du Canadien Angus Eric Campbell, 27 ans, et de l’Australien Stephen Casamel, 31 ans, dans une même chambre de l’hôtel Park Plaza, donnant sur l’avenue Sukhumvit, près du carrefour Asoke à Bangkok. La police touristique a indiqué que les deux touristes étaient morts « entre 12 et 24 heures» avant qu’ils soient découverts, et qu’une «poudre blanche» et des ustensiles pour consommer de la drogue avaient été retrouvés près des corps. Selon un policier, «lors de l’autopsie initiale, le docteur a dit qu’ils étaient morts d’une overdose de drogue». On ignore le lieu exact d’origine d’Angus Eric Campbell au Canada. Stephen Casamel était originaire de New South Wales en Australie.

En juin dernier, deux jeunes femmes originaires de Québec, les sœurs Bélanger, avaient été retrouvées mortes dans une chambre d’un hôtel de l’île de Koh Phi Phi, leur corps couverts de vomissements et portant des marques d’éruptions cutanées. La cause exacte du décès n’a pas encore été déterminée. En août, un jeune Français et un Britannique sont morts dans l’incendie d’une discothèque de l’île de Phuket, la grande île du sud de la Thaïlande.

 

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Malaisie

Terres rares: une usine de traitement controversée

La Malaisie a autorisé une compagnie australienne à traiter des « terres rares » à Pahang. Mais le problème posé par des déchets polluants n’est pas résolu.

Comment briser le quasi-monopole exercé, de facto, par la Chine sur les terres rares (métaux utilisés en haute technologie, des missiles aux téléphones portables) ? Un élément de réponse est offert avec la licence accordée par la Malaisie, le 1er février, à la compagnie australienne Lynas pour opérer une usine de traitement des minerais porteurs de « terres rares ». Les Etats-Unis en ont cessé l’extraction dans les années 1880 et la Chine, qui détient le tiers des dépôts, a un quasi-monopole de la production.

L’usine de Lynas à Pahang, en Malaisie, peut casser ce monopole à partir de dépôts en Australie (ou, s’il le faut, au Vietnam). Le problème : que faire des déchets, qui sont légèrement radioactifs ? Lynas n’a pas encore trouvé de solution et la Malaisie pose de strictes conditions (y compris, si nécessaire, le renvoi des déchets en Australie). L’usine de Lynas, opérationnelle depuis 2011, a tardé à ouvrir car elle fait l’objet d’une controverse : l’opposition malaysienne ne veut pas de la pollution exportée par l’Australie et des élections doivent avoir lieu dans un délai d’un an. La Malaisie a donné dix mois à Lynas pour résoudre la question des déchets et obtenu une caution de 50 millions de dollars.