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Birmanie Histoire

En Birmanie, la chasse aux Spitfires a commencé

Une équipe britannique de passionnés d’aviation a entamé, avec les autorités birmanes,  la recherche de dizaines d’avions de combat enterrés en 1945.

Après 17 ans de négociations avec les gouvernements successifs de la Birmanie, l’homme d’affaires britannique David Cundall a entamé, à la tête d’une équipe d’experts et de passionnés, la recherche de dizaines d’avions de combat Spitfire, lesquels auraient été enterrés dans des caisses par l’armée britannique à la fin de la seconde guerre mondiale, près de l’aéroport de Rangoon et près de Mytkyina, chef-lieu de l’Etat kachin (nord-est du pays).

Selon le webzine Irrawaddy, David Cundall s’est déclaré «optimiste», lors d’une conférence de presse à Rangoon le 9 janvier, sur les chances de retrouver les kits de ces avions mythiques, dont seulement 50 exemplaires en état de vol existent dans le monde. Dans un premier temps, l’équipe, composée de Britanniques et de Birmans, vérifient que l’excavation n’endommagerait pas des câbles électriques ou téléphoniques ou des réseaux de tuyauterie souterrains. Si le feu vert est donné, l’excavation commencera près de l’aéroport de Rangoon dans quelque jours.

David Cundall estime, précise Irrawaddy, que 36 Spitfires complets mais en pièces détachées pourraient se trouver dans le sous-sol environnant l’aéroport Mingaladon de Rangoon et 18 autres près de Myitkyina, où des premières recherches ont localisé des caisses enterrées. Si la chasse aux Spitfires aboutit, le gouvernement birman obtiendra la moitié des avions retrouvés, l’équipe de David Cundall 30 %. Les 20% restants iront à une firme privée birmane  associée à l’équipe britannique.

Le gouvernement de Grande-Bretagne, puissance coloniale en Birmanie à l’époque des faits, n’a pas demandé à recevoir quoique ce soit. Les Spitfires sont l’un des avions les plus réussis esthétiquement de cette époque et ont acquis une réputation légendaire lors de la Bataille d’Angleterre, lorsqu’ils ont repoussé les vagues de bombardiers de la Luftwaffe venus attaquer le Royaume-Uni en 1940.

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Indonésie Singapour Tourisme

Indonésie : l’aviation a perdu son bonnet d’âne

Après de graves déboires, le transport aérien reprend nettement le dessus. Commandes, nouvelles compagnies, nouveaux aéroports.

En 2007, donc voilà cinq ans seulement, l’Europe et les Etats-Unis avaient coiffé d’un bonnet d’âne l’aviation en Indonésie en interdisant l’accès de leurs aéroports à la plupart des compagnies aériennes indonésiennes, à commencer par la compagnie nationale Garuda. Les raisons : la multiplication des accidents aériens, au sol comme en l’air.

Ce désastre est en train de devenir un mauvais souvenir. En 2010, l’Europe a de nouveau autorisé la plupart des vols indonésiens. L’Amérique en fera autant en 2013, selon le Straits Times de Singapour. Le transport aérien est à l’image de l’économie de l’archipel de 240 millions d’habitants : en pleine expansion. Le trafic aérien intérieur a augmenté de 13% en 2012, un record. «Or, seulement le tiers de la population vole aujourd’hui, ce qui indique le potentiel d’une croissance massive», souligne le quotidien singapourien en annonçant que 130 nouveaux parcours intérieurs sont à l’étude et que quatre nouvelles compagnies seront lancées en 2013 : Batik Air (filiale de Lion Air), Nam Air, Kartika et Jatayu.

Les achats d’avions se multiplient auprès de Boeing et d’Airbus. Pour sa part, Lion Air, la compagnie à bas coût favorite des Indonésiens, a commandé 230 avions à Boeing en 2011 (22 milliards de dollars). Parallèlement, les infrastructures aéroportuaires sont mises à jour : construction de 24 nouveaux aéroports, qui devraient être opérationnels en 2017 ; relocation et construction de 21 aéroports supplémentaires qui seront disponibles en 2022. Enfin, des experts de Boeing et d’Airbus ont été engagés pour former les contrôleurs aériens, les services de pompiers et la formation continue des pilotes.

Il reste que l’Indonésie n’est pas sortie du bois, selon la formule de Gerry Soejatman, un analyste interrogé par le Straits Times. Il y a eu des cas de pilotes recourant à des drogues, ou celui d’un avion de ligne qui a atterri sans dommage mais sur un aéroport  situé à douze km de sa destination. «La culture de sécurité doit s’améliorer», a ajouté Gerry.

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Vidéo Viêtnam

Au Vietnam, des bikinis mis à l’amende

La compagnie aérienne à bas coût VietJetAir a organisé, lors d’un vol inaugural, un défilé de jeunes femmes en tenue légère. Les autorités l’ont sanctionnée.

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Indonésie Société

Consommation de drogues: des pilotes indonésiens sanctionnés

L’aviation civile indonésienne effectue des contrôles auprès des équipages. Résultat : sept pilotes ont été récemment sanctionnés pour consommation de drogues.

L’Indonésie a connu, voilà quelques années, de graves problèmes de sécurité aérienne, à telle enseigne que ses avions, y compris ceux de la compagnie nationale Garuda, avaient été temporairement interdits dans les aéroports européens. Alors que cette mauvaise image s’estompe, le trafic aérien se heurte à une nouvelle difficulté. Des tests sanguins effectués de septembre 2011 à début février 2012 ont déjà conduit à la sanction de six pilotes, tous employés par la compagnie privée Lion Air. Leurs licences ont été révoquées.

Le septième cas a été révélé, le 6 février à l’aéroport international Sukarno-Hatta de Jakarta, lors du contrôle de 94 membres d’équipages. «Un co-pilote a été interdit de vol parce qu’il s’est avéré positif» à la consommation de drogues, selon le vice-ministre des transports, Bambang Susantono. «Une analyse plus poussée [des urines] est donc nécessaire», a-t-il ajouté. L’identité du co-pilote et celle de la compagnie qui l’emploie n’ont pas été divulguées. Le vaste archipel indonésien est un lieu de passage et de consommation de drogues, notamment
d’amphétamines.