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Thaïlande

Amélioration sur le front des inondations en Thaïlande

Niveau de l’eau stabilisé à Sukhothai, situation sous contrôle à Ayutthaya : le front des inondations recule.

Du fait du plus faible volume d’eau dévalant du nord du pays par le réseau fluvial, le niveau d’eau ne montait plus le 18 septembre à Sukhothai, une ville victime de deux vagues soudaines d’inondations ces dix derniers jours. Selon le quotidien Bangkok Post, le niveau maximal des eaux dans le centre-ville était de 30 centimètres – le centre se trouve à quinze kilomètres de l’ancienne capitale royale du Siam. La situation s’améliorait aussi pour les provinces riveraines du fleuve Chao Phraya, notamment celle d’Ayutthaya, affectée l’an dernier par la montée des eaux pendant plus d’un mois. Seuls six villages en bordure du fleuve étaient touchés dans cette province.

Plus au nord, dans la province de Lampang, le district de Thoen, situé le long du fleuve Yom, restait fortement affecté, l’eau atteignant un mètre de hauteur par endroit. Une petite partie de la route reliant Lampang et Tak était aussi sous l’eau. Au sud-est, des inondations-éclairs ont touché plusieurs communautés près de la frontière cambodgienne, notamment la ville d’Aranyaprathet, face au point de passage frontalier de Poipet.

Quant à la capitale, Bangkok, le gouverneur Sukhumband Paribatra a estimé que la situation était sous contrôle, concédant que seuls quelques rues et quartiers étaient touchés par les inondations à cause du temps important nécessaire au drainage.

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Thaïlande

Thaïlande : le centre, dont Bangkok, menacé par la montée des eaux

Les inondations pourraient affecter certains quartiers de Bangkok d’ici sept à dix jours.

Les provinces riveraines du fleuve Chao Phraya et situées en aval du barrage-réservoir Chao Phraya construit à Chai Nat doivent s’attendre à être inondées, à cause des fortes pluies qui devraient tomber jusqu’au 17 septembre et du volume d’eau plus important libéré par le réservoir. Le Département royal de l’irrigation a particulièrement averti les provinces de Chai Nat, d’Ang Thong, d’Ayutthaya et de Pathum Thani. Selon le département, le niveau d’eau en aval du barrage atteindra une hauteur entre 25 et 50 centimètres. Déjà le 13 septembre, le fleuve a débordé de son lit et inondé certains quartiers du district Muang d’Ang Thong, ainsi que le district Sam Khok de Pathum Thani. Certains districts de la province d’Ayutthaya, qui avait été inondée pendant plusieurs semaines l’an dernier, sont affectés par la montée des eaux depuis le début de septembre.

Sujarit Khunthanakulwong, chef du département d’ingénierie hydraulique de l’université Chulalongkorn estime que certaines parties de Bangkok seront touchées par les inondations d’ici sept à dix jours, à cause des fortes pluies qui vont tomber jusqu’au 17 septembre. Mais cette mise en garde est relativisée par l’universitaire Seree Supratid, très consulté par les médias thaïlandais, lequel assure que les bonnes protections anti-inondations dont bénéficie la capitale devraient fortement limiter la montée des eaux. Cité par le quotidien Bangkok Post, il affirme que le risque principal provient des fortes pluies. Au pire, le drainage des eaux pourrait prendre cinq à six heures dans certains quartiers.

La cheffe du gouvernement Yingluck Shinawatra, en visite le 13 septembre dans le centre-ville de Sukhothai soudainement inondé le 10 septembre, a assuré que les eaux seront totalement drainées « dans deux jours ». Distribuant des kits de secours aux habitants, elle s’est déclarée confiante, selon le quotidien The Nation, que « la situation allait rapidement retourner à la normale ».

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Société Thaïlande

Inondations en Thaïlande : le gouvernement tente de rassurer

Après l’envahissement par les eaux du centre-ville de Sukhothai, les autorités thaïlandaises affirment qu’il n’y aura pas de réédition de la catastrophe de 2011.

Le centre de Sukhothai est sous un mètre d’eau, les inondations progressent dans les provinces de Pichit, de Phitsanulok et d’Ayutthaya, mais rassurez-vous : tout va bien ! C’est en substance le message délivré par les autorités thaïlandaises devant la montée des craintes au sein de la population. L’inondation-éclair le 10 septembre du centre-ville de Sukhothai, près des ruines de l’ancienne capitale royale, a frappé les imaginations et mis en mouvement tout ce que la Thaïlande compte d’autorités en matière de gestion des eaux. « Les inondations peuvent toucher certaines régions, mais cela n’aura absolument pas l’ampleur de ce qu’on a vu en 2011 », a assuré Royol Chitradon, membre de la Commission de gestion des inondations, cité par le quotidien Bangkok Post.

Selon celui-ci, deux des grands-barrages réservoirs du Nord, les barrages Sirikit et Bhumibol, ne sont qu’à moitié pleins. Ils ne libèrent que cinq millions de mètres cubes d’eau par jour contre 30 à 50 millions de mètres cubes l’an passé, affirme l’expert. De surcroît, cinq tempêtes avaient successivement malmené la Thaïlande en 2011, ce qui n’est pas le cas cette année. « Il faudrait une tempête énorme ou cinq tempêtes pour connaître une situation de l’ampleur de celle de l’an dernier », dit-il. Les inondations dans certaines provinces, conclut-il avec un sens logique imperturbable, sont dues à de fortes pluies. Pas besoin donc de paniquer. Mais prenez tout de même votre parapluie, on ne sait jamais.

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Société Thaïlande

Les inondations s’étendent en Thaïlande

Après l’envahissement du centre de la ville de Sukhothai par les eaux, d’autres provinces sont affectées.

Le niveau des eaux dans la ville de Sukhothai, située à quelques kilomètres des ruines de l’ancienne capitale des rois du Siam, continuait à monter et atteignait, le 11 septembre, 1 mètre 30, un jour après la rupture de la base de digues de protection. Malgré les assurances du président de la Commission de gestion des inondations, Plodprasob Surawasdee, affirmant que le niveau des inondations s’était stabilisé, l’eau continuait à s’engouffrer dans une brèche d’environ dix mètres de large dans la base du mur anti-inondation protégeant Sukhothai. Plodprasob s’est excusé auprès des habitants de la ville de n’avoir pas constaté à temps la présence de fissures à la base des digues. Une tonne de rochers et de sacs de sable a été apportée sur place par des agences gouvernementales pour tenter de colmater la brèche.

Dans la province de Phetchabun, environ 250 kilomètres plus à l’est, le fleuve Ping a débordé et l’eau a envahi neuf villages du district de Lomsak, au pied de la montagne de Khao Khor. Plus au sud, dans la province de Suphanburi, à 120 kilomètres au nord de Bangkok, le fleuve Tha Chin est sorti de son lit et a inondé des communautés dans le chef- lieu de province et dans les districts de Bang Pla Ma et de Song Phi Nong. Des pluies torrentielles dans la province d’Ayutthaya, à 80 kilomètres au nord de Bangkok, ont endommagé des milliers de rais (un rai = 1.600 mètres carrés) de cultures dans le district de Pak Hai. Le fleuve Noi a débordé inondant plusieurs villages riverains sur une hauteur de 30 à 50 centimètres dans ce district.

Parallèlement, le trou béant qui avait été causé par la pluie sous la voie ferroviaire dans la province de Lamphun, au sud de Chiang Mai, a été comblé après trois jours de travail. Le service ferroviaire Bangkok-Chiang Mai devrait reprendre très prochainement.

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Social Thaïlande Tourisme

Le nord de la Thaïlande sous l’eau

Plusieurs provinces du nord du royaume sont victimes d’inondations. C’est également le cas de  Sukhotai.

L’eau descendue de la province de Phrae, dans le nord de la Thaïlande, a soudainement envahi, le 10 septembre, l’ancienne capitale royale de Sukhotai, paralysant la circulation et envahissant les rez-de-chaussée des immeubles du quartier commercial ainsi que ceux de la mairie et du siège de l’Organisation administrative provinciale. Certains quartiers de la ville, située à quelques kilomètres des ruines de l’ancienne cité des rois du Siam, sont sous un mètre d’eau. Commerçants et résidents ont coupé l’électricité et sont partis précipitamment de chez eux.

Dans les provinces plus au nord, les dégâts causés par la montée des eaux s’étendent depuis plusieurs jours. Dans la province de Lamphun, les fondations de la voie ferroviaire BangkokChiang Mai se sont effondrées sur une longueur de 90 mètres et sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Les travaux de réfection sont en cours et les trains venant de Bangkok doivent désormais s’arrêter à Lampang, au sud de Chiang Mai. Sept districts de Lampang ont été déclarés le 10 septembre zones sinistrées. Dans la province d’Uttharadit, l’autoroute n°11 est submergée sur une longueur d’un kilomètre. Dans celle voisine de Pichit, inondations éclairs et glissements de terrain ont affecté plusieurs districts. Selon le chef du département d’irrigation de la province d’Ayutthaya, autre ancienne capitale royale située à moins de cent kilomètres de Bangkok, pourrait être inondée dans les prochains jours.

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Asie : dix sites archéologiques en péril selon l’Unesco

Des trésors patrimoniaux au Cambodge, en Thaïlande, aux Philippines, en Birmanie et au Laos sont menacés de destruction.

Un rapport du Fonds du patrimoine mondial (FPM) de l’Unesco, rendu public début mai, alerte sur les dangers encourus par dix sites archéologiques exceptionnels en Asie. Pillage, absence d’entretien, désastres naturels, développement non maitrisé du tourisme de masse,  pression des investisseurs, conflits armés… le Fonds recense une série de menaces qui pèsent sur ces trésors architecturaux. L’Asie du sud-est est malheureusement très présente : Ayutthaya en Thaïlande, Fort Santiago aux Philippines, Myauk-U en Birmanie, la Plaine des Jarres au Laos, Preah Vihear au Cambodge se retrouvent ainsi sur cette liste de sites en danger.

L’Unesco demande aux gouvernements concernés de ne pas dilapider ce patrimoine. L’Organisation rappelle dans son rapport que les revenus générés dans le monde par les sites archéologiques exceptionnels sont passés de 6 à 19 milliards d’€ pendant les dix dernières années. En 2025, les recettes devraient avoisiner les 76 milliards d’€. Le FPM inclut dans son étude trois sites dont la conservation fait figure d’exemple. Deux d’entre eux sont situés en Asie du sud-est : le temple angkorien de Bantheay Chhmar au Cambodge et le Wat Phu au Laos. Une manière de rappeler qu’en matière de préservation du patrimoine, tout est une question de volonté politique.