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Politique Thaïlande

Abhisit taille un costume au gouvernement en Thaïlande

Le leader de l’opposition dénonce l’impéritie économique et l’opportunisme politique du gouvernement de Yingluck Shinawatra.

Lors de sa première intervention devant le Club des correspondants de Thaïlande (FCCT) depuis les élections de juillet dernier, le leader du Parti démocrate d’opposition Abhisit Vejjajiva s’est vivement attaqué aux programmes économique et politique du gouvernement de Yingluck Shinawatra. Abhisit, premier ministre entre 2008 et 2011, a présenté le récent succès de son parti aux élections législatives partielles dans la province de Pathum Thani, un fief des chemises rouges, comme le signe de la déconvenue des partisans de Thaksin Shinawatra, ancien premier ministre et frère ainé de Yingluck.

Sur le plan économique, le leader du Parti démocrate a fustigé le programme de garantie des prix du riz, affirmant qu’il est « miné par la corruption à toutes les étapes ». Il a aussi noté que de très nombreuses entreprises s’étaient organisées pour contourner l’augmentation du salaire minimum quotidien à 300 bahts (7,4 euros). Concernant la politique, Abhisit a assuré ne pas être opposé à une réforme constitutionnelle, mais, à ses yeux, « celle-ci est détournée par un gouvernement qui a un ordre du jour d’amnistie ». Cette amnistie, souhaitée par le Parti Peua Thaï, pilier de la coalition gouvernementale, vise à exonérer toutes les personnes poursuivies ou condamnées à cause des événements politiques depuis le coup d’Etat de septembre 2006, y compris Thaksin.

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Analyse Thaïlande

Confusion dans le Sud thaïlandais

Dans la foulée des attentats dans le sud à majorité musulmane de la Thaïlande, des politiciens d’opposition dénoncent la tenue de discussions entre les rebelles et l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra. Ce dernier s’en défend…

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Asie Tourisme

Bonne bouffe dans la rue: six sur dix

Où mange-t-on le mieux dans la rue en Asie ? Six villes d’Asie du sud-est figurent parmi les dix meilleurs endroits : Penang, Bangkok, Hanoi, Singapour, Manille et Phnom Penh.

Ce classement (établi par le site www.CNNGo.com  et repris par la presse régionale) ne retient pas Hochiminh-Ville (ex-Saigon), pourtant considérée comme l’un des temples de la bonne bouffe à bas prix dans la rue, notamment autour du Marché central, du Vieux marché et à Cholon, l’ancien quartier chinois. Les villes d’Indonésie sont également absentes, en dépit de la popularité des Warung, les omniprésentes petites cantines installées sous toile de tente sur les trottoirs.

A Bangkok, parmi les plats populaires sont mentionnés les nouilles de riz aux légumes, poulet ou crevettes (pad see ew) , la salade papaye verte (som tam), le riz frit au crabe (khao pad pu). Dans les rues de Hanoi,  se retrouvent sur un trottoir encombré les amateurs de l’incontournable pho (soupe locale à base de nouilles de riz, bœuf ou poulet), de banh cuôn (crêpes de riz farcies et cuites à la vapeur) et de bun cha (lamelles de poitrine de porc grillée accompagnée de nouilles de riz).

Un tel classement élimine la cuisine laotienne, faite à base d’herbes et très appréciée pour son goût et sa légèreté. Les quatre autre villes asiatiques citées sont Taipei (Taïwan), Fukuoka (Japon), Séoul (Corée du Sud) et Xian (Chine). Il n’y a pas de place pour Pékin, Shanghai, Canton et même Hong Kong.

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Indonésie Tourisme

Un nouvel aéroport pour Jakarta… en 2015

L’aéroport international de Jakarta doit tripler sa capacité d’accueil et être réorganisé. Il s’agit de rattraper ceux de Singapour, Bangkok et Kuala Lumpur.

Conçu en 1985 par Aéroports de Paris pour accueillir 22 millions de passagers par an, l’aéroport international Soekarno-Hatta de Jakarta en a «traité» 51 millions en 2011, ce qui en fait le douzième de la planète et le quatrième d’Asie (derrière Pékin, Tokyo-Haneda et Hong Kong). La nécessité d’une extension et d’une restauration a donc sonné.

Les travaux vont commencer cette année. L’objectif : porter la capacité à 62 millions de passagers en 2015 et le réorganiser pour en faire un aéroport de classe mondiale. Les complaintes s’accumulent, «de la saleté des toilettes à l’agressivité des chauffeurs de taxis sans licences», rapporte le Jakarta Globe. «Aux heures de pointe, l’aéroport déborde de voyageurs contraints à attendre plus d’une demi heure pour récupérer leurs bagages».

Les passagers doivent également s’accommoder de longues queues à l’immigration et des embouteillages sur l’autoroute qui permet de rejoindre le centre de Jakarta, situé à une vingtaine de kilomètres. «Mieux vaut tard que jamais», estime le quotidien anglophone en annonçant que le gouvernement d’Indonésie compte également consacrer, dans les dix ans à venir, 40 milliards de dollars à l’aménagement de 100 nouveaux ports.