Au Vietnam, à la suite d’un vaste rassemblement en 2011 de Hmong, ethnie minoritaire, des sanctions ont été prises contre les leaders présumés.
Huit leaders de l’ethnie minoritaire Hmong, au Vietnam, ont été condamnés à des peines de prison ferme de 24 mois (six individus) à 30 mois (les deux accusés considérés comme les meneurs) par un tribunal de Diên Biên Phu. Ils ont été accusés d’avoir organisé, fin avril et début mai 2011 dans le district de Muong Nhe, sur la frontière laotienne, un rassemblement de milliers de Hmong, venus du nord-ouest mais également des Hauts-Plateaux du sud, pour créer un «royaume hmong», rapporte le 20 mars Eglises d’Asie.
L’agence des Missions étrangères de Paris rapporte également qu’«ils avaient organisé un immense camp où ils attendaient ce que la presse officielle elle-même avait appelé « un Sauveur spirituel ». Malgré l’extrême discrétion des rapports officiels, on avait appris à l’époque que de très importantes forces de l’ordre, secondées par des hélicoptères, avaient été mobilisées pour disperser le rassemblement. Des informations ont fait état de plusieurs dizaines de blessés et de mort chez les Montagnards, informations non vérifiées de sources indépendantes à cause du black-out total qui a entouré cette affaire. »
Eglises d’Asie rappelle que la prédication radiophonique, «traduite en langue hmong», d’un pasteur américain, Harold Camping, avait annoncé le retour du Christ et «l’enlèvement des chrétiens» le 21 mai 2011, ce que des protestants américains avaient jugé comme «la cause indirecte de la répression subie par les chrétiens hmong.»