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Un nouvel aéroport pour Jakarta… en 2015

L’aéroport international de Jakarta doit tripler sa capacité d’accueil et être réorganisé. Il s’agit de rattraper ceux de Singapour, Bangkok et Kuala Lumpur.

Conçu en 1985 par Aéroports de Paris pour accueillir 22 millions de passagers par an, l’aéroport international Soekarno-Hatta de Jakarta en a «traité» 51 millions en 2011, ce qui en fait le douzième de la planète et le quatrième d’Asie (derrière Pékin, Tokyo-Haneda et Hong Kong). La nécessité d’une extension et d’une restauration a donc sonné.

Les travaux vont commencer cette année. L’objectif : porter la capacité à 62 millions de passagers en 2015 et le réorganiser pour en faire un aéroport de classe mondiale. Les complaintes s’accumulent, «de la saleté des toilettes à l’agressivité des chauffeurs de taxis sans licences», rapporte le Jakarta Globe. «Aux heures de pointe, l’aéroport déborde de voyageurs contraints à attendre plus d’une demi heure pour récupérer leurs bagages».

Les passagers doivent également s’accommoder de longues queues à l’immigration et des embouteillages sur l’autoroute qui permet de rejoindre le centre de Jakarta, situé à une vingtaine de kilomètres. «Mieux vaut tard que jamais», estime le quotidien anglophone en annonçant que le gouvernement d’Indonésie compte également consacrer, dans les dix ans à venir, 40 milliards de dollars à l’aménagement de 100 nouveaux ports.

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Culture Indonésie

Huit ans seulement et déjà deux livres

Celestine est une petite indonésienne curieuse, surdouée, qui trompe son ennui en lisant et, surtout, en écrivant des livres pour enfants et des nouvelles.

A l’âge de trois ans, celui du jardin d’enfants, Celestine s’est mise à lire des livres en langue indonésienne (bahasa indonesia, romanisé) et à apprendre l’anglais avec ses parents à la maison. Début 2012, à l’âge de huit ans, elle publie ses deux premiers livres pour enfants avec l’aide d’un illustrateur (et la complicité de ses parents).

Le moteur : rompre l’ennui. Celestine digère très vite ses leçons. Elle s’ennuie à l’école. Ses instituteurs ont été assez intelligents pour l’encourager à lire. La lecture est devenue une passion (elle a déclaré au Jakarta Globe qu’elle avait déjà lu quatre fois ‘Harry Potter and the Goblet of Fire’). Pour rompre son ennui, une institutrice l’a poussée à écrire. Ce qu’elle fait en cachette pendant les cours, dit-elle, et en anglais, sa langue préférée).

Delin Haryati et Buntoro Rianto, les parents, habitent Tangerang, une banlieue de Jakarta, et Celestine y fréquente la Binus International School, une institution bilingue. La petite est particulièrement douée en mathématiques. Sera-t-elle écrivaine ou scientifique ? Peut-être les deux, répond-elle. En attendant, elle écrit des nouvelles et ses parents éprouvent du mal à l’empêcher de dévaliser les librairies.

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Indonésie

Les Indonésiens investissent hors de leurs frontières

Les Indonésiens investissent davantage à l’étranger, notamment en Asie, en Amérique latine et, plus récemment, en Afrique.

Les investissements directs indonésiens à l’étranger ont été multipliés par trois en 2011. Ils sont passés de 2,7 milliards de $ (2010) à 7,7 milliards de $ l’an dernier, selon des statistiques de la Banque centrale rapportées par le Jakarta Post. « Les compagnies indonésiennes ont commencé à réaliser que le marché domestique est en train de se saturer », estime, toujours selon le quotidien anglophone, Sofjan Wanandi, président de l’Apindo (l’Association indonésienne des employeurs).

L’économie indonésienne est l’une des plus dynamiques d’Asie, avec un taux annuel moyen d’expansion de 6,5%. Mais les goulots d’étranglement sont importants. Selon le Lipi (l’Institut indonésien des sciences), les transports représentent 30% des coûts de production en Indonésie (contre 12% en Chine). En outre, les syndicats indonésiens sont très influents. A la suite de débrayages, ils viennent d’obtenir une augmentation de 23% du Smig dans des banlieues industrielles de Jakarta (au lieu des 16% proposés par l’Apindo). Entre-temps, les investissements directs indonésiens à domicile se sont élevés à 8,4 milliards de $ en 2011, contre 6,7 milliards de $ l’année précédente, soit une augmentation de 25%.

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A Jakarta, la cinquième plus haute tour de la planète

Tomy Winata, l’un des hommes les plus riches d’Indonésie, a décidé de doter Jakarta d’une tour de 111 étages, la cinquième la plus haute de la planète.

638 m, 111 étages, un milliard de dollars, la tour « Signature » sera plantée au centre de Jakarta, sur le bvd Sudirman. Telle est l’ambition de Tomy Winata, auquel Forbes a attribué en 2006 la 35ème fortune d’Indonésie. Elle sera légèrement plus élevée que la Shanghai Tower (632 m) dont la première pierre a été posée le 8 janvier 2012. Selon le site Arch Daily, repris par le Jakarta Post, la tour Signature se retrouvera en cinquième position derrière la Kingdom Tower (Jeddah, 1.000 m), le Burj Khalifa (Dubai, 828 m), la tour Ping An (Shenzen, 660 m, dont l’inauguration est prévue en 2015) et la tour LightDMC (Séoul, 640 m).

Né en 1958, d’origine chinoise, Tomy Winata est un homme d’affaires controversé, présenté comme un membre du « gang des 9 », une mafia indonésienne. Selon Wikileaks, l’ambassade des Etats-Unis à Jakarta l’a gratifié de « relations particulièrement proches » avec le président indonésien, ce qui a été démenti par les intéressés. Tomy Wanata, pilier du groupe Artha Graha, a confié la réalisation de « Signature » à la société JIHD, dont il est le principal actionnaire (15,87%) avec Sugianto Kusuma (9,76%), autre membre du « gang des 9 ».