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Indonésie

Indonésie: pluies catastrophiques, Jakarta sous les eaux

La capitale indonésienne s’est retrouvée sous les eaux le 17 janvier à la suite de pluies torrentielles. Cent mille personnes ont dû être évacuées.

Du jamais vu. Même le centre de Jakarta, où se situe le palais présidentiel, s’est retrouvé sous les eaux à la suite de pluies torrentielles. Jokowi Widodo, gouverneur de la capitale de l’Indonésie, a dû décréter l’état d’urgence, jusqu’au 27 janvier, pour accélérer l’arrivée de secours, cent mille personnes ayant dû évacuer leurs domiciles. Les écoles ont fermé. De nombreuses sociétés ont demandé à leurs employés de se mettre en congé.  

Plusieurs personnes sont mortes, dont certaines par électrocution. Le centre d’affaires et le fameux rond point de l’hôtel Indonesia se sont retrouvés sous les eaux. Des digues se sont effondrées et ont dû être réparées d’urgence. Dans plusieurs quartiers, le niveau de l’eau a atteint un mètre. Les services d’autobus et de trains, notamment dans les gares du centre, ont dû stopper leurs activités.

Les autorités s’attendent à la poursuite pendant quelques jours de pluies torrentielles. Des gens se sont réfugiés dans les mosquées et des coupures de courant ont affecté plusieurs quartiers. Des habitants ont dû s’installer au premier étage de leurs habitations et les cellules du rez-de-chaussée dela Commission de lutte contre la corruption ont été évacuées. «L’inondation du palais ne pose pas de problème. Ce qui est important est la protection des habitants», a déclaré le président Susilo Bambang Yudhoyono en se déplaçant, nus pieds et pantalons retroussés dans les couloirs de la présidence.

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Société Viêtnam

Vietnam : diminution des embouteillages à Hochiminh-Ville

Bonne nouvelle : la circulation s’améliore dans l’ex-Saigon et les gros bouchons y sont nettement moins fréquents. Il reste néanmoins beaucoup à faire.

Pendant les neuf premiers mois de 2012, la police n’a relevé que deux bouchons de plus de trente minutes à Hochiminh-Ville, la mégapole méridionale du Vietnam. Pendant la même période de 2011, on en avait compté vingt-deux, rapporte le site Tuoi Tre, en se référant à des statistiques publiées par la municipalité le 1er octobre. Le progrès est incontestable. Le nombre des accidents est également en baisse : il y en a eu 551 pendant les trois premiers trimestres de 2012, lesquels ont fait 485 morts et 217 blessés, soit 181 accidents de moins que pendant la même période de 2011, 138 morts de moins et 127 blessés de moins. Dans ce domaine aussi, le progrès est net.

Les officiels ont expliqué que ces résultats sont au moins en partie ceux d’une campagne menée ces derniers mois pour réduire les accidents : distribution de cent mille manuels sur la sécurité routière et de quinze mille sur la sécurité des voies ferrées ; films sur les accidents ; organisation de concours sur la congestion des rues, renseignements diffusés par les médias sur les bouchons ; répression accrue des courses illégales à moto. La municipalité reconnaît toutefois, selon Tuoi Tre, que le débordement de lignes et les cas de non-respect des feux rouges sont encore «fréquents».

Au plan national, 23.619 accidents ont été dénombrés pendant les neuf premiers mois de 2012, soit 9.306 accidents de moins que pendant la même période de 2011 (28% de moins). Le nombre des morts s’est élevé à 6.908 (1.502 de moins qu’en 2011) et celui des blessés 25.002 (10.634 de moins). Selon l’OMS, le Vietnam occupe encore, en ce qui concerne les accidents de la route, avec 30-35 morts par jour, le quatrième rang mondial derrière la Chine, les Etats-Unis et la Thaïlande.

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Indonésie Société

Indonésie : alerte à la violence dans les lycées

Les établissements secondaires sont le théâtre d’une violence croissante en Indonésie, avec morts d’enfants. Les autorités réagissent mollement.

«Aucun parent ne devrait envoyer son enfant à l’école le matin en se demandant s’il en reviendra en vie». Tel est le cri d’alarme lancé dans un éditorial par le Jakarta Globe. Le 26 septembre un lycéen a été tué dans une bagarre alors qu’un autre était grièvement blessé dans une autre. Quarante-huit heures auparavant, un garçon âgé de quinze ans a été mortellement blessé à coups de couteau au cours d’un affrontement du même genre entre lycéens, rapporte également le quotidien anglophone de Jakarta.

Selon des statistiques officielles, 339 bagarres impliquant collégiens et lycéens ont été rapportées en 2011, dans l’ensemble de l’Indonésie. Bilan : 82 morts. «C’est inacceptable, et nos officiels devraient être mis en cause pour laisser ces incidents se produire et se multiplier», estime le Jakarta Globe. Des experts ont déjà appelé à une refonte de l’enseignement, notamment secondaire, qui «met trop l’accent sur l’apprentissage par cœur et pas assez sur le façonnement du caractère». Le quotidien rapporte également que «la violence en classe est aussi commune, des enseignants frappant, semble-t-il, leurs élèves».

Beaucoup de ces bagarres entre élèves d’institutions différentes se déroulent à l’extérieur, dans la rue, comme c’est d’ailleurs le cas en Thaïlande. Le quotidien note que la police ne se déplace guère pour y mettre un terme et que la non-application de la loi encourage les jeunes à faire ce qu’ils veulent. Il arrive aussi que les agents de police n’osent pas s’interposer, de peur que les lycéens appartiennent à des familles influentes. «Notre système d’éducation tue nos enfants», titre le Jakarta Globe.

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Société Thaïlande

Craintes de contamination après une explosion en Thaïlande

Une explosion dans une usine pétrochimique provoque l’inquiétude face à de possibles fuites toxiques. Le gouvernement s’empresse de rassurer la population.

Le gouvernement thaïlandais s’est efforcé de rassurer les habitants résidant autour d’une usine pétrochimique de la province de Rayong, dans l’est de la Thaïlande, quant aux risques de contamination chimique après une explosion meurtrière, le 5 mai, qui a tué douze personnes et blessé 129 autres. Dépêché sur place, le ministre de l’Industrie Pongsvas Svasti a affirmé que des tests ont montré que l’air, dans la zone ne contenait pas de haut niveau de produits toxiques. Il a toutefois ordonné aux autres usines de la zone industrielle de Map Ta Phut – pour moitié des usines pétrochimiques – de vérifier leurs systèmes de sécurité. L’explosion suivie d’un incendie, samedi, a eu lieu alors que le personnel de Bangkok Synthetics Co nettoyait une chaîne de montage avec du tuolène, «un produit solvant, qui n’est pas cancérigène, mais qui peut irriter les yeux, la peau et les organes respiratoires», selon Chaiyot Wongphyat, directeur de l’usine.

La cheffe du gouvernement Yingluck Shinawatra s’est également rendue sur place et a mis en place un comité pour examiner les risques de contamination. En septembre 2009, l’ONG thaïlandaise Stop Global Warming associée à 43 villageois vivant près de Map Ta Phut avait obtenu de la cour administrative la suspension des activités de 76 usines de la zone industrielle pour non-respect des lois concernant la protection de l’environnement.

Henri Emanglon

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Analyse Thaïlande

Confusion dans le Sud thaïlandais

Dans la foulée des attentats dans le sud à majorité musulmane de la Thaïlande, des politiciens d’opposition dénoncent la tenue de discussions entre les rebelles et l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra. Ce dernier s’en défend…

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Indonésie

Arts martiaux : la mort en prime

 Des tests d’invulnérabilité dans des clubs d’arts martiaux ont fait quatre victimes en Indonésie.

Le premier test d’invulnérabilité s’est déroulé sans drame : la mort-aux-rats avalée par  trois jeunes gens ne les a pas tués. Le deuxième test a également été subi avec succès : après avoir enfourché leurs engins, des motocyclistes sont passés à plusieurs reprises sur les trois jeunes étendus à même la chaussée. Personne n’a été blessé.

Le troisième test a été un désastre : un véhicule à quatre roues, avec plusieurs passagers à bord, a succédé aux motos. Sarmento (20 ans) est mort sur place. Cruz (21 ans) est décédé pendant son transfert à l’hôpital. Fretes (18 ans) demeure dans un état critique. Les tests se sont déroulés fin février au Terminal pour autobus de Kupang , chef-lieu de province de l’est indonésien. Les trois jeunes étaient des assistants dans un club d’arts martiaux.

Un autre test d’invulnérabilité, à Jakarta cette fois, a fait deux victimes supplémentaires, deux frères âgés respectivement de 24 et 26 ans. Selon le Jakarta Post, pour prouver leur immunité, les deux frères se sont fait asperger d’acide. Ils sont morts sur-le-champ des suites d’atroces brûlures.