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Les agences touristiques russes de Phuket forcées à la fermeture

Une révolte des chauffeurs de taxi et de tuk-tuk a poussé les autorités de Thaïlande à fermer provisoirement les agences russes de tourisme de deux plages de Phuket.

Les tensions s’étaient accumulées entre les chauffeurs de tuk-tuk et de taxi et les agents touristiques russes près des plages de Karon et de Kata et l’explosion n’était qu’une question de temps. Dans la soirée du 3 janvier, une centaine de ces chauffeurs a bloqué la circulation durant une heure devant le commissariat de Karon pour faire passer leur message: la guerre des prix des transports menée par les agences russes de tourisme menace leur survie économique. Selon le chef municipal de Karon, Winai Chidchiew, cité par le webzine Phuket Gazette, « les Russes ont ouvert plus de cent agences de tourisme à Kata et à Karon pour vendre des packages ». Winai précise que ces agences « proposent aussi des services de transport à des prix tellement bas qu’ils affectent les revenus des locaux ».

Des pourparlers entre les chauffeurs et la police de Karon ont amené cette dernière à décider la fermeture provisoire de toutes les agences russes de Karon et de Kata, deux des principales plages de Phuket, en attendant qu’une solution soit trouvée. Les entreprises de tourisme russes, présentes depuis plus d’une décennie à Pattaya et depuis plusieurs années sur l’île de Koh Chang, ont fortement renforcé leur présence à Phuket ces dernières années, provoquant le ressentiment de nombreux entrepreneurs locaux.

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Thaïlande : les taxis ne pourront plus refuser le client

Les taxis de Bangkok, jusqu’alors relativement libres sur le choix de leurs clients, sont, depuis le 1er septembre, passibles d’une amende s’ils disent non à une course.

Celui qui ne s’est jamais retrouvé coincé à Bangkok, aux heures de pointe, sous une pluie battante, attendant désespérément qu’un taxi daigne accepter de le conduire à un important rendez-vous, ne peut pas comprendre le sens de la nouvelle amende adoptée par la police de la capitale thaïlandaise. Jusqu’ici, les chauffeurs de taxis avaient l’art et la manière d’embarquer ou non le client lorsqu’ils se sentaient en position de force (pluie, heure tardive, destination isolée, état du trafic, voire réputation sur l’état du trafic de la destination).

Selon le Bangkok Post, depuis le 1er septembre, les mauvaises habitudes des taxis doivent changer avec l’instauration d’une pénalité pour les chauffeurs qui refuseront de prendre un passager. Les usagers mécontents n’auront plus à écrire pour se plaindre auprès du département des transports de la ville mais pourront se rendre directement au commissariat le plus proche, s’adresser à un policier sur place ou téléphoner au 1197 en indiquant le numéro d’immatriculation du véhicule ainsi que l’heure et l’endroit du litige. Si l’infraction est avérée, le taxi en question sera arrêté et soumis à une amende de 1000 bahts (25 euros) sur-le-champ.

Les taxis ne voient pas, on pouvait s’y attendre, cette mesure d’un bon œil. Président d’une association professionnelle, Udon Khanti, interrogé par le Nation, considère que l’amende est trop élevée et que les taxis devraient avoir le droit de refuser un passager, notamment si le chauffeur se sent menacé ou en possible danger. L’un de ses collègues, Weerapong Butkaew, explique quant à lui que lorsque le moment de ramener la voiture au garage approche, il ne peut accepter que des petites courses, afin d’éviter de payer une pénalité à la centrale des taxis.